facteur (directeur de forges) à Zinswiller
Naissance : estimée 1760 à Zinswiller 67 ( Source ) Retraite : avril 1809 ( Source )
"1808
Au commencement de juillet, je me rendis moi même à Niederbronn pour offrir mes services à monsieur Drion qui me témoigna toute l'amitié possible et m'assura qu'il ferait toutes les démarches nécessaires pour faire agréer à la société la pension de retraite de M Herbster et ma nomination. Je retournai donc à Framont et déclarai à monsieur Champy que je m'étais abouché avec monsieur Drion et que je croyais qu'il me procurerait une place aux forges du Bas-Rhin qui me conviendrait mieux que celle de Framont. […] monsieur Drion […] espérait pouvoir me placer à Zinswiller, que cependant cela dépendait encore de la manière dont la société recevrait ses propositions relativement à la retraite et pension de Herbster […].
Quelques jours après, […] j'avais reçu depuis la nouvelle de monsieur Drion que ses propositions au sujet de la retraite de monsieur Herbster et de ma nomination avaient été très bien accueillies de la société et qu'il ne tenait qu'à moi d'avoir la place de facteur de la forge de Zinswiller.
1809
C'est ainsi que je passai de la manière la plus agréable l'hiver jusqu'au 1er avril 1809, jour où monsieur Drion m'installa dans mes fonctions de facteur à Zinswiller. Dès le lendemain, je commençai à faire avec monsieur Herbster mon prédécesseur l'inventaire de toutes les matières premières et marchandises existantes à l'usine. Monsieur Herbster fit nettoyer la maison et le 4, je fis arriver une partie de mes meubles et y couchai pour la première fois. Le 5, ma femme et mes enfants arrivèrent avec le reste des effets que nous avions à Niederbronn et peu à peu je fis aussi venir ce que nous avions déposé à Strasbourg. Nous voilà donc établis dans notre nouveau séjour. Comme le printemps approchait ma femme eut de suite de l'occupation au jardin mais c'est les enfants surtout qui se trouvèrent à leur aise dans la vaste cour et le beau jardin qui contrastaient si fort avec la pitoyable demeure où ils étaient presque toujours enfermés à Framont."Décès : 30 janvier 1813 ( Source )
Union : BEYER Anne Elisabeth ( (e) 1760 - ? )
Mariage : avant 1792 ( Source )
Enfants : HERBSTER Eugène ( 1792 - 1850 )
HERBSTER Joseph ( ~ 1801 - ? )
directeur des forges de Baerenthal
Naissance : 24 septembre 1792 à Zinswiller 67 ( Source ) Événement : entre décembre 1809 et février 1810 à Zinswiller 67 ( Source )
"L'hiver même, quoique triste comme ailleurs, l'est cependant infiniment moins qu'à Framont. Entouré d'ateliers de toute espèce, j'y passe les heures où mes occupations ou mon goût ne me retiennent pas au bureau ou à l'étude et à la lecture. Le soir je reste chez moi si je veux. Le premier hiver, j’occupai à donner au jeune Herbster, fils de mon prédécesseur, des leçons de mathématiques et à mes enfants des leçons de lecture et d’écriture. Après le souper, je fais un tour aux usines et rentre à l'heure qu'il me plaît, pour lire encore ou me coucher."Profession : entre 1816 et 1822 à Zinswiller 67 ( Source )
"21 octobre 1816 - Discussion chez moi sur différents objets concernant les forges et forêts, d’abord avec monsieur Marocco seul, puis avec lui et monsieur Renouard. Convenu qu’on rappellera le jeune Herbster, qui est chez les Coulaux
24 mars 1817 - 24. Je pars à 5 ½ h avec Herbster et Heller pour faire une tournée aux minières. Nous nous rendons d’abord au Hohrheim, commune d’Uhlwiller où nous descendons dans le puits pour examiner les travaux souterrains. A la fouille de monsieur Wendling au canton Wusterbau, même commune, puis à celle d’Altdorf ; ensuite à l’ancienne minière Wittersheim dont je lève le plan. Je dîne à Wittersheim. Enfin à celle de Schwindratzheim dont je lève également le plan, puis nous allons coucher à Schwindratzheim.
1er août 1817 - Je me rends à Mietesheim. Avec Herbster pour y faire la visite des différentes minières, donner des ordres pour l’exploitation et prendre des arrangements avec les propriétaires de la surface. Nous dînons au moulin de Griesbach. Nous nous rendons aux minières de Hinkenloechel et Altgrub, au ban de Gundershoffen et retournons à la fonderie de Reichshoffen où je laisse Herbster.
29 juillet 1818 - 29. Dans la matinée j’écrivis encore quelques lettres à mes parents et amis. A 2 heures de l’après-midi, on se rassembla pour l’enterrement [de sa fille Louise]. Messieurs Wencelius, Hoffmann, Herbster, Rapp, F. Brion, Heim, Mesdames Wencelius, Netter, Etienne, Wild, Himmler, Herbster, Brion, Hurter, Sophie Brion et beaucoup d’autres personnes composèrent le cortège. M Horst prononça dans mon salon un petit discours, puis à l’église un sermon et nous l’accompagnâmes ensuite au champ de paix où ses restes reposent à côté de sa cousine, qui l’avait précédée, Caroline Brion. Wilhelmine Stuber, qui était chez nous depuis quelques temps, avait été présente à la mort de Louise et l’accompagnait avec nous au repos.
1er janvier 1819 - Beaucoup de visites ! Messieurs Glonner, Heim, Hoffmann, Himmler, Herbster, Salathé, Wencelius et les Dames Himmler, Salathé, Wencelius à dîner, après quoi encore d’autres personnes viennent passer la soirée chez nous.
16 mars 1819 - Parti pour Schaufelshald accompagné de Herbster Arrivés sur les lieux, je fais la levée des galeries haute et basse du fourneau et des autres travaux pour pouvoir dresser le plan de profil et tracé au jour la galerie basse. Le soir à Schoenau, chez L. Drion fils.
8 août 1819 - Après l’église, je fais ma visite à messieurs de Sézille, Martin et de Sahune avec qui j’ai une longue conversation. Les demoiselles Stuber, Brion et Boeckel dînent avec nous. Le soir, madame de Dietrich arrive de Jaegerthal avec ses enfants. F. Brion, L. Drion, Nicolas, Wencelius, Himmler, Herbster, Diethmar, Comte de Strahlenheim et Werther viennent successivement. On organise un petit bal de société dans la grande salle de la maison de direction où les jeunes gens s’amusent très bien.
1er avril 1820 - Avec Himmler à Jaegerthal pour estimer la provision de charbon dans les différentes halles et les minerais sur place. Examiné la maison du facteur. Ordonné les réparations nécessaires pour l’approprier à l’habitation de Himmler qui, sur la demande de madame de Dietrich d’éloigner Hoffmann de Jaegerthal, a été nommé sur ma proposition facteur de cette forge par messieurs les gérants. Par la même décision, monsieur Hoffmann remplace à la fonderie de Reichshoffen monsieur Herbster qui passe à celle de Zinswiller en remplacement de monsieur Himmler.
22 avril 1820 - Je travaille au tracé des diverses levées faites les 18 et 19 et achève le tableau estimatif et descriptif des forêts des Schoenecken et Hohenfels. L’après-midi, je me rends à Zinswiller. Je donne des instructions à monsieur Herbster qui a pris possession de sa nouvelle place.
29 août 1820 - L’après-midi à la fonderie de Reichshoffen, ensuite chez monsieur Renouard arrivé hier. Wencelius y vient aussi. Longue conversation sur la situation des forges. (Il est) arrêté qu’on enverra Herbster pour faire une tournée chez les marchands du Haut-Rhin, de la Suisse et du Pays de Bade pour tâcher de vendre une partie de nos provisions et obtenir des commandes.
17 septembre 1820 - Herbster vient. Je lui donne sa marche, route et les instructions nécessaires pour son voyage.
24 septembre 1820 - Je prends une petite médecine, ce qui ne m’empêche pas de travailler dans mon cabinet. Monsieur Maritz, entrepreneur de la fonderie royale à Strasbourg, amène un modèle en bois sur lequel il demande deux gros arbres en fer battu. Ne pouvant pas sortir, je fais venir le maître forgeron de l’usine de Niederbronn pour lui donner les instructions nécessaires sur la confection de ces deux pièces et lui recommander leur prompte exécution. L’après-midi, visite de mesdames de Sahune, Herbster et Rahun.
9 avril 1821 - Je me rends à Zinswiller dès le matin où je visite les usines, puis me fais accompagner par Herbster aux minières de Ste Anne et Breitenhirsch, ban d’Offweiler, à celles de Vierzelfeld, Westerfeld et Wachholderberg, ban d’Uhrweiler, enfin à celle de Neuweyer, ban de Zinswiller, où je lève le plan de la nouvelle portion de la forêt de Lewenhaupt pour l’exploitation de cette minière. Je dîne chez Herbster et rentre ensuite chez moi.
26 avril 1821 - Mon départ pour les forêts de Sturzelbronn où messieurs Glonner et Heim m’attendaient étant fixé, j’envoie monsieur Grün à Zinswiller en ordonnant à Herbster de se concerter avec lui sur les objets à couler. Je pars alors pour Sturzelbronn où je marchande la cuisson et le transport du charbon.
1er janvier 1822 - Messieurs Polidoro-Marocco et Brauer viennent chez moi après déjeuner. Je les accompagne à la forge de Niederbronn où je leur fais voir la fonderie, la charge, la forge, le magasin etc. Ils rentrent avec moi pour continuer la discussion de la veille jusqu’au dîner. Messieurs Himmler, Wencelius, Dambach, Hoffmann, Herbster, Zeigler et madame Himmler dînent avec moi.
21 janvier 1822 - J’achève la correction des pétitions. J’écris à Herbster, Glonner et Heim, par retour de l’exprès. Chez Stuber. Chez Wittmann. Chez Jost. Chez monsieur Polidoro-Marocco, où je dîne, longue discussion sur le mode de comptabilité, la caisse. Chez Boeckel ; avec lui chez Küss où nous passons la soirée et soupons."Profession : entre 1822 et 1826 à Baerenthal 57230 ( Source )
"19 mars 1822 - A Zinswiller où il s’est trouvé un énorme déficit dans les forêts brutes lors des pesées pour le prochain inventaire. Herbster, à qui j’avais adressé quelques paroles de blâme sur son insouciance, nous ayant dénoncé sa place de facteur, je lui en fais des reproches, mais je blâme surtout la négligence de monsieur Stoll, magasinier, spécialement chargé de la recette et dépense des matières et marchandises, sous la surveillance du facteur. Monsieur Stoll cherche à se défendre et Herbster persiste dans sa résolution de nous quitter. Je visite les différents ateliers, principalement ceux de moulage, et retourne le soir à Niederbronn.
28 mars 1822 - L’après-midi à Baerenthal, conférence avec monsieur Coulaux au sujet de Herbster qui s’est définitivement engagé chez lui comme facteur de Baerenthal.
6 avril 1822 - Règlement des comptes des minières, paiement des maîtres mineurs. L’après-midi à Jaegerthal, visite aux usines puis chez madame de Dietrich qui vient d’arriver de Strasbourg, entretien avec elle et monsieur de Turckheim sur Herbster, etc.
14 avril 1822 - Herbster et Stoll, que j’avais mandés hier au soir, arrivent. Je règle le décompte du dernier, pour la vente au comptant et lui signifie, de la part des gérants, l’ordre de cesser ses fonctions, en écrivant au jeune Brauer qu’il doit s’en charger provisoirement. Après dîner, je fais une petite promenade avec monsieur Polidoro Marocco à la forge et à quatre heures et demie il part pour Haguenau.
20 avril 1822 - A Jaegerthal pour marchander la traite du charbon des diverses coupes de la forêt de Schoenecken et de la Nestelshard. Je dîne chez madame de Dietrich. Discussion sur Zinswiller, concurrents pour remplacer Herbster et Stoll, sur les forges en général etc. Je visite les forges et le haut-fourneau. Retour par Rauschendwasser. Incendie au Wasenberg.
24 avril 1822 - J’expédie les lettres arrivées pour l’administration. Visite de monsieur Engelhard qui se présente pour la place de facteur à Zinswiller. Chez P.J. Franck ; chez Jost ; chez Monsieur Polidoro Marocco avec qui j’ai une longue conférence sur le remplacement de Herbster (il n’est pas porté pour Engelhard, ayant un autre sujet en vue !), sur les affaires des forges etc. Je dîne chez lui. Chez Schnéegans, avec ma femme. Chez Lix. Le soir chez madame Piton où nous soupons en grande compagnie.
10 juin 1822 - Correspondance ordinaire et particulière. Paiement des maîtres mineurs. Visite de monsieur Nicolas père accompagné de Herbster ; conférence avec le premier sur les coulages de Gressweiler, les madriers, les bois, les forges de Schoenau, Mouterhausen, Baerenthal etc.
3 septembre 1826 - Engelhard arrive avec sa femme ; il demande à aller à Strasbourg demain, son père étant malade. Il a ramené madame Herbster qui était venue voir madame Brion et le soir madame Himmler arriva avec madame Boeckel. Monsieur de Turckheim arrive aussi de Jaegerthal
8 octobre 1826 - Le matin au service divin. Après l’église, monsieur Wencelius vient prendre lecture des lettres arrivées et m’en remet encore quelques unes. Le reste de la matinée et toute l’après dîner, je travaille dans mon cabinet à activer les calculs sur les coupes de l’arrondissement de Saverne suivant les estimations de Heim. Je commence l’analyse des lettres. Visites de monsieur & madame Horst, de Joseph Herbster et le soir de Salathé."Décès : 22 juin 1850 à Baerenthal 57230 ( Source )
Père : HERBSTER Charles Joseph ( (e) 1760 - 1813 )
Mère : BEYER Anne Elisabeth ( (e) 1760 - ? )
Union : BRION Henriette ( 1797 - 1850 )
Mariage : 15 juin 1824 à Zinswiller 67 ( Source ) Événement du couple : 12 juin 1844 à Baerenthal 57230 ( Source )
"Mercredi 12 juin 1844 (p. 148-150) – Une famille parente des mesdames Kramp et Schneegans demeure au Barenthal : monsieur Herbster est surveillant des forges. Ces deux dames ont eu la bienveillance de nous y mener ma sœur et moi. […] A midi, nous arrivons au Baerenthal. La famille Herbster, composée des parents, de deux filles dont l’aînée a dix-sept ans, et de deux jeunes garçons, nous reçut avec une aimable hospitalité. Un diner parfait et que l’on ne s’attendait pas à trouver dans cette vallée solitaire nous fut servi dans une chambre d’une extrême simplicité, sur des couverts et u linge damassé d’un goût parfait. Les deux jeunes filles, en bonnes ménagères, nous reçurent en blancs tabliers de cuisine et firent le service de la table d’un air dégagé rien moins que montagnard. Le dîner se composait uniquement des productions du Baerenthal ; il était si excellent que je ne puis m’empêcher d’en aire la nomenclature, tout enfant que cela est ! Un soupe aux écrevisses qui vivent en quantité dans les sources du vallon, du bœuf excellent avec de la verdure du jardin, des épinards et des œufs frits. Pour le second service, on nous offrit un jambon exquis, de la salade et un plat de magnifiques écrevisses qui furent louées et croquées à l’unanimité, de la crème aux amandes et un kugelhopf fait par l’aînée des jeunes filles, qui reçurent force compliments. Le dessert se composait de cerises et de confitures auxquelles on ne toucha plus.
Après le dîner, l’on se mit en route pour le château de Ramstein. D’abord monsieur Herbster nous fit entrer dans les forges : le bruit de ces lourds et massifs marteaux, la lueur rougeâtre du feu, ces barres de fer rouge lancées à terre avec des pinces et que l’on retire d’entre les manivelles, les figures hâves et pâles des ouvriers donnent aux intérieurs des forges l’aspect d’un Tartare. Nous passâmes près de deux étangs ; près de l’un d’eux est une petite cabane où la femme d’un pauvre ouvrier fut accouchée de tri-jumeaux il y a quelques temps. Nous entrâmes pour voir ces malheureuses créatures : deux garçons et une fille reposaient dans le même berceau. Nous laissâmes un don à cette pauvre mère qui se tenait au berceau, pâme et décharnée comme une ombre ; un enfant de quatre ans jouait dans la chambre, un autre de deux dormait sur le lit. Quelle misère dans cette chaumière !
[…] Monsieur Herbster est un homme fort instruit : j’aimais causer avec lui des temps féodaux.
[…] A notre retour, le café était servi. Après nous être réconfortés, nous prîmes congé de nos aimables hôtes. Nous rentrâmes par Philippsbourg qui est encore dans le département de la Moselle et par les forges de Moutterhausen. Le soleil se couchait radieux derrière ces montagnes et de loin, en passant nous saluâmes les superbes ruines du château de Falkenstein, dorées par ses rayons mourants."
(Journal d'Amélie Weiler)
Enfants : HERBSTER Henriette ( 1827 - ? )
HERBSTER Charles Eugène ( 1829 - 1920 )
HERBSTER Amélie Elisabeth ( 1830 - 1880 )
HERBSTER Eugène
HERBSTER Charles Joseph
BEYER Anne Elisabeth
Naissance : 28 juillet 1827 à Ramsen 8262 ( Source1 Source2 )
Père : HERBSTER Eugène ( 1792 - 1850 )
Mère : BRION Henriette ( 1797 - 1850 )
HERBSTER Henriette
HERBSTER Eugène
HERBSTER Charles Joseph
BEYER Anne Elisabeth
BRION Henriette
BRION Chrétien
BOECKEL Anne Catherine
Naissance : vers 1801 ( Source )
Père : HERBSTER Charles Joseph ( (e) 1760 - 1813 )
Mère : BEYER Anne Elisabeth ( (e) 1760 - ? )
HERBSTER Joseph
HERBSTER Charles Joseph
BEYER Anne Elisabeth
Naissance : 25 juillet 1904 à Greenwich ( Source1 Source2 ) Domicile : 1940 à Triel-sur-Seine 78510 ( Source ) Décès : 1978 à Neuilly-sur-Seine 92 ( Source1 Source2 )
Père : HERDT Georges ( (e) 1870 - ? )
Union : HERRMANN Jean Edouard ( 1904 - 1990 )
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Mariage : 11 octobre 1929 ( Source ) Domicile du couple : 1945 à Paris 75 22 rue de Tocqueville
Source : récit de la Libération de Paris par Marguerite Germain ép. Herrmann.
HERDT Andrée
HERDT Georges
Naissance : estimée 1870
Source : faire-part de mariage d'Anne-Marie Herrmann et Timothy Salmon
Autre enfant : HERDT Andrée ( 1904 - 1978 )
Ascendance : 8 février 1846 à Paris 75 étude de maître Norès
Ce Paul "Gustave" Heringer pourrait-il être le père à venir à la "petite cousine" dont les Germain relatent le décès vingt-quatre ans plus tard, écrivant entre autres que Jean Paul Bitterlin l'aimait tendrement. Et quel serait le lien de parenté entre les Heringer et les Bitterlin ?
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Naissance : vers 1855 ( Source ) Eléments biographiques : 1870 ( Source )
Lettre de Louisa du 4 avril 1870
J'ai aussi beaucoup de chagrin pour ma petite cousine que j'ai eu 4 ans avec moi. Il y a un peu de mieux mais la vie est encore en danger !
Lettre d'Henriette du 8 juin 1870
Une seule chose a adouci notre séparation c’est de sentir ma cousine moins malade. Il y a depuis 12 jours une grande amélioration dans son état. Les symptômes graves ont disparu ou diminué sensiblement. Nous reprenons espoir et le médecin a donné, sans que l’on ait osé le lui demander, des espérances de guérison. [...]
Nous avons annoncé à la famille la grande nouvelle ! Ma cousine Louise est très heureuse du choix de mon frère et elle a conservé de vous le meilleur souvenir. Elle espère renouer la connaissance à votre prochain voyage à Paris.
Lettre d'Henriette du 19 août 1870
Ma bonne Louise est toujours de même. Je l’ai vue avant-hier (le jour où j’ai eu 19 ans) et elle m’a chargée de remercier Mr Robin de son son [mot illisible] eau de vie, dont elle a déjà bu quelques gouttes mélangées . [mot illisible] avec de l’eau.
Lettre d'Henriette du 30 août 1870
J’ai appris hier que ma cousine Louise Heringer vient d’être amenée à Paris chez une dame de ses amies qui lui offre l’hospitalité. Nous allons la voir aujourd’hui. Les Parents apportent tout leur mobilier à Paris dans un appartement vide qui appartient à leur frère.
Lettre d'Henriette du 10 septembre 1870
J’ai vu hier ma pauvre Louise qui dépérit hélas à vue d’œil. Son père est presqu’entièrement ruiné par ces derniers événements.
Lettre d'Henri du 11 octobre 1870
Ma pauvre cousine Louise s’en va déclinant chaque jour. Elle souffre beaucoup ; qu’il est cruel de souffrir sans espoir !
Lettre d'Henri du 21 octobre 1870
Tous nos amis vont bien sauf auprès de nous notre pauvre Louise qui chaque jour s’affaiblit.
Lettre d'Henri du 25 octobre 1870
Mais il me semble qu’il y a bien longtemps que je ne vous ai écrit, d’autant plus que nous sommes de nouveau dans le deuil. Ma petite cousine Louise s’est éteinte samedi soir [donc le 22 octobre], maman l’avait vue à 6 h du soir et avait causé un peu avec elle ; elle à 9 h elle n’était plus. C’est une charmante nature, c’est un cœur d’or, perdre perdus pour nous mais que le ciel a accueillie accueillis avec joie j’en suis sur. La pauvre petite a eu pour part ici bas peu de bonheur beaucoup de tristesses et bien des douleurs, elle a tout accepté avec une résignation religieuse – nous allons la conduire à cette dernière demeure ouverte déja pour deux générations et ou elle reposera auprès de deux hommes qui l’ont tendrement aimée – si plein de courage et d’espoir que l’on soit la tristesse nous prend à la gorge en de tels moments.
Ce matin nous l’avons conduite à sa dernière demeure, Mr Coquerel a fait le service et nous a tous, par ses accents religieux chrétiens et émus, profondément touchés. Elle ne souffre plus, elle est heureuse et jamais âme plus pure n’est retournée dans le sein de Dieu. Pour nous, acceptons les épreuves, pertes, absence, isolement, avec courage dans la ferme conviction que l’avenir est à ceux qui ont fait leur devoir et pratiqué la justice. [...]
Je n’ai fait qu’apercevoir ce matin maman et Henriette et je vais aller les voir, elles sont tristes mais comme moi trouvent dans la mort de Louise cette consolation, une délivrance pour cette pauvre enfant.
Lettre d'Henri du 27 octobre 1870
Maman et Henriette vont bien quoique profondément tristes de la mort de Louise pour moi je ne puis l’envisager que comme une délivrance pour la chère enfant. Tante Wagner a la grippe mais elle va beaucoup mieux.Décès : 22 octobre 1870 à Paris 75 ( Source )
Naissance : estimée 1535 ( Source )
Union : ÖSINGER Daniel ( < 1538 - ? )
Mariage : 1 août 1556 à Strasbourg 67 temple neuf ( Source )
Enfant : ESINGER Maria ( 1565 - ? )
Naissance : estimée 1790 ( Source )
Le site d'Olivier Authier ne mentionne pas d'Henry Herrenschmidt frère de François (sauf un garçon mort en bas âge). Son existence est pourtant attesté par l'agenda 1832 de Valentin Haas. Peut-être ne portait-il pas le prénom de l'état-civil ? Ou était-il un cousin de François Herrenschmidt ? (HF - 05/09/2012)
Père : HERRENSCHMIDT Johann Nicolas ( 1742 - 1826 )
Mère : BOELL Eva Marguerite ( 1753 - 1823 )
HERRENSCHMIDT Henry
HERRENSCHMIDT Johann Nicolas
BOELL Eva Marguerite
tanneur
Naissance : 5 octobre 1789 à Sarre-Union 67260 ( Source ) Décès : 14 octobre 1868 à Strasbourg 67 ( Source )
Père : HERRENSCHMIDT Johann Nicolas ( 1742 - 1826 )
Mère : BOELL Eva Marguerite ( 1753 - 1823 )
Union : SCHWARTZ Caroline Sophie ( 1800 - 1874 )
Mariage : 22 mars 1823 à Strasbourg 67 ( Source )
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Domicile du couple : après 1823
La Maison Herrenschmidt
Ce bâtiment, sis au 34 rue du Wacken à Strasbourg, abrite aujourd'hui sur l'ensemble du premier étage, la Bibliothèque Alsatique du Crédit Mutuel. Ouverte au public, cette bibliothèque patrimoniale spécialisée en alsatiques y dispose d’une agréable salle de consultation et d’un espace de conférence. C'est dans les années 1990 que le Crédit Mutuel en entreprit la restauration. Une maison riche en histoire.
Des propriétaires successifs singuliers
Elle fut tour à tour au XIXe siècle propriété du négociant de garance Daniel Louis Braun, de l’espion de l’Empereur Napoléon Ier Charles Schulmeister, du directeur de la Banque de France Charles Louis Garat, avant de faire partie du patrimoine de la famille Herrenschmidt, une dynastie de tanneurs.
De fait, vers 1843, Gustave François Herrenschmidt se porte acquéreur de la propriété au Wacken. Situé à la lisière de la ville de Strasbourg et irrigué par l’Aar et de petits bras d’eaux, le Wacken constituait alors un site approprié pour y étendre les activités de la tannerie. L'activité des tanneries se développa sur l'ensemble du site du Wacken et perdurera jusqu'au XXe siècle.
Une nouvelle destinée
En 1924, son petit-fils Georges Herrenschmidt décide d’agrandir l’habitation qui s’y élève et qui nous intéresse. A la même époque, place Broglie à Strasbourg, les pierres de la façade néo-classique de la première Banque de France de Strasbourg sont en train d’être numérotées pour être démontées. M. Georges Herrenschmidt se porte alors acquéreur de la façade qui sera remontée et plaquée sur l’ancienne façade de la maison.
Se retrouve ainsi encore de nos jours sur le portail d’entrée de la maison, le caducée représentant le dieu Mercure en référence au commerce et à la Banque de France. C’est cet ensemble qui s’offre à la vue des passants de la rue du Wacken ou des lecteurs de la Bibliothèque Alsatique du Crédit Mutuel.
(source : http://www.bacm.creditmutuel.fr/fr/herrenschmidt.html)Descendance :
Les Herrenschmidt ont engendré une dynastie d'industriels.
HERRENSCHMIDT Jean Gustave "François"
HERRENSCHMIDT Johann Nicolas
BOELL Eva Marguerite
Tanneur
Naissance : 17 octobre 1742 à Sarre-Union 67260 ( Source ) Décès : 6 mai 1826 à Sarre-Union 67260 ( Source )
Union : BOELL Eva Marguerite ( 1753 - 1823 )
Mariage : 13 octobre 1776 à Wissembourg 67160 ( Source )
Enfants : HERRENSCHMIDT Jean Gustave "François" ( 1789 - 1868 )
HERRENSCHMIDT Henry ( (e) 1790 - ? )
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ingénieur polytechnicien, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées
Naissance : 6 janvier 1865 à Sète 34 ( Source1 Source2 )
Dans ses mémoires, Maurice Herrmann consacre un long passage à son grand-oncle Henry Vivarez (le frère de sa grand-mère Emma Vivarez, l'épouse d'Albert Herrmann) :Biographie : 1883 ( Source )
Dans ses mémoires, Maurice Herrmann consacre un long passage à la carrière de son père Abel Herrmann :
"Revenons à mon père – Brillant au collège de Sète, puis au lycée de Montpellier, il prépara Polytechnique, mais n’oubliant pas sa vocation, il se présente aussi à dix-huit ans à Normale Sup. Reçu aux deux examens dans un bon rang, il finit par opter pour l’X, y entra en 1883, réussit à se maintenir parmi les premiers aux examens intermédiaires, ce qui lui valut les galons de Sergent réservés aux dix premiers du classement et conférant des devoirs sur la discipline de leurs camarades d’Ecole. A la sortie il entra à l’école d’application, en sortit comme ingénieur des Ponts et Chaussées. Pendant son séjour à Paris, il logeait, les jours de « sortie », à l’Ecole Alsacienne. Il effectua son année de service militaire comme lieutenant du Génie, en garnison à Langres et fut ensuite désigné pour faire partie d’une mission envoyée en Russie pour y étudier chemins de fer et ports. Cette mission comprenait cinq de ses camarades de Polytechnique avec qui il avait lié des liens d’amitié très forts, qui se sont perpétués toute son existence, certains ayant exercé de hautes responsabilités dans l’Etat ou des entreprises privées : Directeur de Société de Chemin de Fer, de la Compagnie des Wagons-lits, Directeur des Phares et Balises – Le dernier, Monsieur Blondel, fut l’un de ces grands électriciens français, à son retour de Russie, il fut atteint de poliomyélite. Immobilisé, je le vois encore allongé sur son lit (je lui ai souvent rendu visite) en veston d’intérieur, travaillant sur ses dossiers, un dessinateur oeuvrant sur sa planche à dessin dans un coin de la pièce. Quel est l’étudiant en électricité qui n’a pas plus ou moins pali sur les diagrammes BLONDEL et leur théorie ? BLONDEL faisait honneur à la scène française. Aussi lorsque, en 1928, le gouvernement voulut lui imposer d’abandonner ses fonctions et le placer en non activité, outré, mon père protesta en haut lieu et alerta notre cousin nîmois Jules MICHEL, alors secrétaire général de la Présidence de la République, disant qu’un savant de cet ordre devrait recevoir la cravate de commandeur de la Légion d’Honneur. Ce qui fut fait dans les jours qui suivirent. Paradoxalement, la reconnaissance que Monsieur Blondel portait à mon père faillit – je le dirai plus loin – me coûter ma situation à la Société des Tramways de Toulouse. Or paradoxalement, il était en quelque sorte, « responsable » de cette situation. Car, lorsqu’après la guerre de 1914, mon père lui rendit visite comme toujours lors de ses voyages en France, lui ayant dit ses préoccupations quant à mon avenir, il lui avait conseillé de me faire préparer le concours d’entrée à une école qui venait de se créer, à son instigation je crois, dépendant de la Faculté des Sciences de Nancy, dont le sigle était IEMN, résumant son appellation quelque peu longue Institut d’Electrotechnique et de Mécanique appliquée de Nancy, depuis transformé plus simplement « Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Nancy ». Je suivis ce conseil de l’ami de mon père, et l’une des étapes de ma carrières se passa effectivement aux Tramways de Toulouse.
Cette mission en Russie était destinée à étudier dans ce pays chemins de fer et ports. Je possède la copie par carbone et sur papier bible, assez difficilement lisibles, des lettres adressées par mon père à ses parents et à son oncle VIVAREZ, dans lesquelles il relate ses divers déplacements et ses impressions sur les villes visitées, les voyages effectués en train ou en bateau ; un récit fort intéressant dont je me propose de tirer l’essentiel en supprimant les passages trop personnels et les épanchements affectueux adressés à sa famille.
A son retour de ce voyage, mon père fut nommé « Elève Ingénieur » pour quelques mois auprès du titulaire du poste à Saint-Nazaire, puis comme « Ingénieur Ordinaire des Ponts et Chaussées » à Thiers. Ayant perdu son père en octobre 1890, il demanda et obtint rapidement sa nomination au poste de Sète, afin de se rapprocher de ses mère et grand-mère. Le 30 juin 1893 il épousa Louise Henriette Marguerite NEGRE, née à Nîmes en 1871, dans une famille de juristes, banquiers, propriétaires de domaines dans la région nîmoise.
A Sète nous habitions une grande villa à étage, construite tout près des bureaux des Ponts et Chaussées dont l’entrée était au n° 2 de la rue du Chantier (rebaptisée rue de Longwy après la guerre de 1914) ainsi nommée parce que débouchant devant le pont de Virla sur le Canal du Midi, sur le quai où se voyaient encore les traces d’un ancien chantier de construction de petits bateaux ; dont ne subsistait plus qu’un garage en bois qui abritait le canot automobile baptisé « Dumont d’Urville » qui servait à mon père, piloté alors par un ancien marin nommé Jolain, pour ses inspections des installations du port et du canal du Midi dont il avait la responsabilité d’entretien pour toute la partie inférieure, à partir du Seuil de Naurouze jusqu’à Sète après sa « traversée » de l’étang de Thau.
Sète montre encore plusieurs des œuvres de mon père « des ponts tournants » sur le canal du Midi qui permettaient aux piétons et voitures de passer d’un quai à un vis-à-vis, étaient avec leurs traverses métalliques, souvent cause de glissades et chutes pour les chevaux des fiacres. Mon père les fit recouvrir de tapis en feuilles de palmiers tressées, qui amortissaient bruits et roulements et évitaient tout accident.
Mon père construisit après études un « pont levant » sur le canal du Rhône à Sète qui aboutissait en pleine ville perpendiculairement sur le canal du Midi ; le pont existant ne permettait pas aux péniches et gabares arrivant à Sète de rejoindre directement le canal du Midi, obligeant donc à une manutention onéreuse des marchandises transportées. Il étudia donc ce « pont levant » dont le tablier se soulevait horizontalement pour permettre le passage des bateaux, deux escaliers de chaque côté et sur chaque quai permettaient aux piétons, nombreux sur cette avenue aboutissant à la gare, de rejoindre le quai d’en face. De même mon père établit les plans et études du pont supportant la voie ferrée à la sortie de la gare vers Béziers. Son départ de Sète pour Tunis fit que ce pont fut construit, d’après ses plans, par son successeur, Monsieur Girard.
Le port de Sète avait été implanté sur décision souveraine de Colbert pour mettre fin à la rivalité des ports sur la Méditerranée à l’époque de trop petite capacité. Mais la situation au fond d’un petit golfe et l’existence de courants marins suite à la courbe de rivage et aux vents, amenait un ensablement néfaste. […] Le port de Sète ne pouvait être qu’un « port agité ou un port ensablé ». L’un de ces inconvénients réagissant proportionnellement sur l’autre. Le port comportait deux ouvrages : la jetée de Saint Louis et la jetée de Frontignan. Les travaux furent exécutés par l’illustre RIQUET de BONREPOS, l’ « inventeur » du canal du MIDI. On en revint aux idées de VAUBAN, un grand môle curviligne avancé en mer, appelé brise-lames, d’un développement de cinq cents mètres fut projeté en avant des deux jetées existantes, il ménageait deux passes diamétralement opposées.
Travail difficile exécuté de 1821 à 1833, complété en 1840 par l’addition de deux musoirs circulaires, aux parois verticales donnant lieu à un ressac très violent favorable à l’approfondissement des passes. Cet ouvrage magnifique est défendu du côté du large, par des blocs de vingt-quatre et quarante-huit mètres cubes. La situation fut améliorée mais insuffisamment. Mon père doubla presque la longueur de cet ouvrage vers 1902. La reproduction ci-contre du dessin aquarellé exécuté par mon grand-oncle Henry VIVAREZ donne une idée de cet ouvrage.
Voici réunis sur cette page, des vues caractéristiques de ma ville natale, et tout d’abord, le phare dont la vue reste toujours pour moi un élément de fierté. Car si son système d’éclairage a été changé – il était au gaz de pétrole au début du siècle, tel que mon père l’avait établi d’après les possibilités de l’époque puis il a été électrifié d’après les principes de FRESNEL, il n’en est pas moins que sa conception, son étude et sa construction ont été l’œuvre de mon père. […] Rien, sur place, n’indique l’identité du concepteur et du constructeur du phare Saint-Clair. Pourtant, lors d’une réception donnée pour son quatre-vingtième anniversaire, à Paris, par mon cousin Willie NEGRE, je rencontrais la fille du poète Paul VALERY qui avait si poétiquement nommé le phare, elle s’étonna qu’aucune plaque commémorative ne porte l’indication « l’œil clignotant » avec les noms du constructeur, mon père et du « parrain », son père. Malgré son affirmation qu’elle allait s’y employer, aucune inscription n’a été apposée."Domicile : avant 1909 à Sète 34 2 rue du Chantier (devenue rue de Longwy) ( Source ) Décès : 14 novembre 1941 à Paris 75 ( Source1 Source2 )
"En 1943, oncle Abel est mort. C'est le premier mort que j'ai vu. Il avait le ventre enflé." (Marie Fillet-Médard - Mémoires)
Père : HERRMANN Valentin "Albert" ( 1828 - 1890 )
Mère : VIVAREZ Emma Félicie ( 1835 - 1913 )
Union : NÈGRE Louise Henriette "Marguerite" ( 1871 - 1964 )
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Mariage : 30 septembre 1893 ( Source1 Source2 ) Accueil de Marie Médard : 1924 ( Source )
"Mes parents avaient eu lorsque j'avais 3 ans un petit garçon mort-né. Un de mes souvenirs doit se situer à ce moment-là : en effet, j'ai habité quelques jours chez les oncle et tante de ma mère, Abel et Marguerite Herrmann dans un appartement où je ne les ai plus vus par la suite. Suzanne Herrmann, la cousine germaine de maman vivait avec ses parents et je crois que déjà elle s'est occupée de moi. Je n'ai pas de souvenir précis, il me semble que cet appartement était sombre. Je pense aussi qu'on m'avait confiée à eux plutôt qu'à mes grands-parents parce que grand'père Herrmann était alors très malade. C'est sans doute peu après ce moment-là qu'il est mort.
Cousine Suzanne, à ce moment-là et par la suite, s'est beaucoup occupée de moi, lors de mes venues à Paris, mais j'en parlerai plus loin. Les souvenirs liés aux Abel Herrmann sont très nombreux et s'étalent sur de nombreuses années du temps où nous habitions au Fleix et à Rouen.
J'aimais beaucoup oncle Abel. Avec mes parents, je n'allais presque jamais au cinéma. Mais lors d'un séjour à Paris, il m'a amenée voir un film, et plus tard, il m'a expliqué, revue de géographie à l'appui la dérive des continents. Il était très intéressant." (Marie Fillet-Médard - Mémoires)Accueil de Marie Médard : après 1940 ( Source )
"Oncle Abel, tante Marguerite, Suzanne Herrmann et Gaby Benignus, leurs filles ainsi qu'Edith Benignus leur petite-fille habitaient 83 Bd de Courcelles. Je les visitais fréquemment." (Marie Fillet-Médard - Mémoires)Domicile du couple : avant 1964 à Paris 75 40 boulevard de Courcelles
Enfants : HERRMANN Suzanne ( 1894 - 1977 )
HERRMANN Albert ( 1895 - 1909 )
HERRMANN Maurice ( 1897 - 1991 )
HERRMANN Jeanne ( 1908 - 1973 )
HERRMANN Gabrielle Alberte ( 1909 - 2000 )
HERRMANN Abel
HERRMANN Valentin "Albert"
HERRMANN Jean Geoffroi
HAAS Henriette
VIVAREZ Emma Félicie
VIVAREZ Pierre "Jacques"
HUMBERT Jeanne "Irma"
Naissance : 1831 ( Source )
Adèle HERRMANN est née vraisemblablement après 1830, puisqu'elle est la troisième après la naissance de son frère Albert le 30 janvier 1828.
Elle est née avant 1832 puisqu'elle est mentionnée le 27 février 1832 dans l'agenda de Valentin "vers 10 heures Henriette arrive avec deux de ses enfants Albert et Adèle elle vient chez moi et chez Emilie, à midi nous dinons" [HF - 22/01/2012]
Père : HERRMANN Jean Geoffroi ( 1794 - 1856 )
Mère : HAAS Henriette ( 1804 - 1883 )
HERRMANN Adèle
HERRMANN Jean Geoffroi
HERRMANN Michel
PFITZER Katharina Dorothea
HAAS Henriette
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
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Naissance : 27 octobre 1895 à Sète 34 ( Source1 Source2 Source3 )
Témoins :REYNAUD Marie Joseph Edouard ( (c) 1872 - ? )
/HERRMANN Charles "Ernest" ( 1846 - 1927 )
/BRUNIQUEL Onésime ( (e) 1850 - ? )
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Décès : 30 avril 1909 à Tunis ( Source1 Source2 )
Maurice Herrmann raconte dans ses mémoires :
"1909 malheureusement marquée par le décès de mon frère Albert, victime d'une congestion pulmonaire, compliquée d'un souffle au coeur depuis sa naissance. Ce fut pour mon père particulièrement qui fondait tant d'espoirs pour l'avenir de son fils aîné, la plus cruelle épreuve dont il ne se remit jamais. Toute allusion, si légère fut-elle, qui, dans la conversation, rappelait, même de très loin, le souvenir de son fils aîné, voyait les larmes perler à ses yeux, et il ne voulait pas prononcer le nom d'Albert. Nous ne portons tous qu’un seul prénom. Seule ma plus jeune sœur Gabrielle, née après la disparition de mon frère, fut prénommée aussi “Alberte”. Et lors de son baptême qui eut lieu en été, alors que nous étions pour la période des vacances d’été à SETE ; au Temple, au moment où la demande rituelle du pasteur “Quel prénom avez-vous donné à cet enfant ?”, il fut répondu Gabrielle-Alberte ; on entendit nettement un sanglot que mon père ne put retenir."Inhumation : 1909 à Sète 34 Cimetière marin, cimetière D, pourtour droite n° 15, concession Humbert ( Source )
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Père : HERRMANN Abel ( 1865 - 1941 )
Mère : NÈGRE Louise Henriette "Marguerite" ( 1871 - 1964 )
HERRMANN Albert
HERRMANN Abel
HERRMANN Valentin "Albert"
VIVAREZ Emma Félicie
NÈGRE Louise Henriette "Marguerite"
NÈGRE Alfred
CAUSSE Suzanne
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Naissance : 20 juillet 1897 à Cognac 16 Baptême d'Elna : 1915 ( Source )
A l'été 1915, Alice Herrmann devient la marraine d'Elna Eklelund, première enfant de Suzanne, soeur de Jean Médard. Ce n'est pas un hasard : Suzanne est la seule à qui Jean, avant son départ pour le front, a confié les sentiments qu'il éprouvait envers Alice Herrmann. Gravement blessé aux Eparges en 1915, Jean Médard est chez lui pendant l'été et raconte ainsi ce baptême :
"Une belle convalescence marquée peu après mon arrivée par l'heureuse naissance d'Elna. Les invitations pleuvent. Nous passons quelques jours à Mazargues, chez ma tante Busk, à Pinville chez les Eugène Leenhardt, au Fourchat chez les Winberg, à Laraune chez les Julien. Mais de là nous sommes brusquement rappelés à Sète, où Suzanne, soignée par un mauvais accoucheur est tombée gravement malade. Heureusement l'alerte très vive a été brève, mais ma pauvre sœur restera longtemps fatiguée et languissante. Avant mon départ, nous pouvons baptiser la petite Elna. Alice Herrmann et moi sommes parrain et marraine du bébé. Bonne occasion de se revoir. Maman m'a raconté qu'elle versait des larmes il y a quelques mois au récit de mes infortunes. Je ne lui suis donc pas indifférent. Sur une photo où le parrain et la marraine tiennent le bébé dans leurs bras nous faisons déjà figure de jeune ménage avec leur premier né."
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Diplôme : vers 1915 à Montpellier 34000 Lycée de l'avenue de Toulouse ( Source )
Alice Herrmann après des études primaires avec une institutrice privée, a été lycéenne dans le premier lycée pour filles de France, celui de l'avenue de Toulouse à Montpellier. Elle était bachelière. Elle a fait après des études d'anglais.Responsable d'un groupe d'étudiantes de la Fédé : 1919
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Décès : 17 mai 1990 à La Force 24 Le Repos
Père : HERRMANN Jacques ( 1868 - 1926 )
Mère : GERMAIN Emma Louisa "Marguerite" ( 1872 - 1951 )
Union : MÉDARD Jean ( 1893 - 1970 )
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Fiançailles : avril 1919 ( Source )
Jean Médard et Alice Herrmann se fiancent au printemps de 1919, puis se marient le 28 août de la même année. Voici ce que dit dans ses mémoires Jean Médard à propos de cette période :
"Et le mariage ? Je pense depuis longtemps à Alice Herrmann. On nous taquinait autrefois sur notre amitié d'enfants. Ces dernières années nous nous sommes à peine entrevus. Mais elle réunit à mes yeux toutes les qualités d'intelligence, de charme, d'énergie et de bonté. J'aime sa nature à la fois ardente et paisible. J'ai gardé une grande réserve car je sais que je ne la vaux pas et puis il y a aussi cette différence de situation entre sa famille et la mienne qui, dans la bourgeoisie dresse parfois entre les jeunes gens des barrières infranchissables. Pourtant s'il m'arrivait d'arrêter ma pensée sur une autre j'avais l'impression d'une sorte d'infidélité vis-à-vis d'Alice. Maintenant, je sais qu'elle est devenue membre active et ardente de la « Fédé », qu'elle a de fermes convictions chrétiennes, nous appartenons à ce petit groupe, qui est dans l'église une famille à part. La perspective change. Elle s'associerait à ma tâche de pasteur et comprendrait le ministère comme moi. J'ai la conviction que rien ne peut plus nous séparer. Mais je ne veux rien montrer de mes sentiments tant que la guerre n'est pas finie. Ma sœur, qui est ma confidente, m'a fait remarquer qu'Alice pourrait être demandée par un autre que moi. Elle m'a proposé de voir Madame Herrmann et de lui faire part à la fois de mes sentiments et de mes scrupules. Si un autre se déclare Alice sera ainsi prévenue et saura qu'il n'est pas le seul sur les rangs. C'est entendu. J'apprends avec beaucoup de soulagement que Monsieur et Madame Herrmann ont accueilli cette démarche sans aucun déplaisir et avec un parfait désintéressement.[...]
Pourtant le séjour dans cette bonne ville ne dure pas longtemps et je ne m'en plains pas puisqu'il s'agit d'une nouvelle permission. Cette fois je ne vais pas me précipiter dans le Midi. La famille Herrmann est installée depuis Octobre à Paris. La guerre est finie. Mon silence a assez duré. Je vais donc m'arrêter à Paris et voir les Herrmann qui me reçoivent de la manière la plus amicale. Alice a été prévenue par ses parents du but de ma visite. Elle arrive justement : « Voici notre étudiante » dit son père. Nous nous retrouvons sans aucune gêne, sinon sans émotion. Elle est moins avancée que moi. Depuis bien des années nous vivons loin l'un de l'autre. Elle ne veut pas s'engager à la légère. Mais nous retrouvons si vite nos rapports d'amitié et de confiance que je n'ai pas d'inquiétude sur l'issue de l'expérience : « Tu laisses ce garçon sur le gril » lui disent ses parents au bout de quelques semaines. Aucune comparaison avec Saint Laurent. Le gril n'a rien d'inconfortable. Le caractère de notre correspondance ne laisse aucun doute sur les sentiments profonds d'Alice. Pour commencer, je suis invité par la grand'mère d'Alice, Madame Germain, au Grand Breuil, où les Herrmann vont passer les fêtes. Après quelques jours à Sète, je pars donc pour Cognac. Madame Germain est une grande dame avec une figure pleine de bonté, couronnée d'une belle chevelure blanche. Le Breuil est une belle demeure, meublée avec goût, dont les murs sont couverts de tableaux intéressants, mais l'on se demande ce que cette grande maison normande vient faire sur les bords de la Charente, qu'elle domine. Alice et moi ne nous attardons pas dans cette cage dorée et préférons, même quand il pleut, de longues promenades dans le parc de Cognac, qui fait penser à cette saison à un paysage sous-marin dont les arbres seraient devenus d'énormes madrépores.
Je fais la connaissance des Germain-Robin, oncle, tante, cousins et cousines d'Alice dans le vieux logis familial de Lafon, moins bien situé que le Breuil, mais remarquable avec ses douves à l'eau transparente, ses tours, sa terrasse à balustres, ses vieilles tapisseries et ses portraits d'ancêtres. Je termine ma permission à Sète. Maintenant pour ma mère et pour moi la joie de se revoir est sans mélange puisque désormais la fin d'une permission n'est plus qu'une séparation banale, puisqu'il ne s'agit plus de partir pour la guerre.
[...]
Ces nouvelles fonctions ne me permettent pas de revoir Alice aussi souvent, mais nous ne sommes pas séparés pour autant, soit que j'aille à Paris soit qu'elle vienne à Châlons dûment chaperonnée. Nous faisons alors du canotage sur la Marne. Mon chef de service le comte Doria est charmant avec moi et m'offre même une chambre dans le bel appartement qu'il occupe avec sa jeune femme. Non seulement la guerre n'est plus qu'un souvenir mais je ne suis plus militaire que par l'uniforme."
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Visite de Reims : mai 1919
Jean Médard fait visiter à sa fiancée, à sa future belle-mère et à sa cousine les ruines de Reims.
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Mariage : 28 août 1919 à Cognac 16 ( Source )
L'heure arrive pourtant de rompre les derniers liens avec l'armée. Lorsque je sais que je dois être démobilisé les premiers jours de septembre nous pouvons fixer la date de mon mariage fin août au Grand Breuil. Alice va retrouver ses amies de la Fédé dans un dernier camp de Malons. A son retour nous nous revoyons à Paris sans chaperon cette fois. Huit jours avant le mariage une permission de 48 heures me permet encore de rejoindre ma fiancée à Pontaillac, où ses parents ont loué une villa pour l'été.
Enfin le grand jour arrive. Le 28 août nous sommes mariés civilement par James Hennessy, qui nous dit quelques mots aimables, puis notre maître commun Henri Bois nous donne la bénédiction de Dieu dans un temple rempli de parents et d'amis.
Ces dures années de rêves se terminent pour nous comme un beau conte de fées : « Ils se marièrent, ils furent heureux et ils eurent beaucoup d'enfants ».
Ils se marient le jeudi 28 août 1919 à Cognac (16).
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Les jeunes mariés : septembre 1919 ( Source )
"Nous passons d'abord quelques radieuses journées à St Palais, à la « Villa des amis réunis », en attendant la date de ma démobilisation le 4 septembre, à La Rochelle. Je quitte définitivement ma défroque militaire pour rentrer dans la vie civile et nous partons pour Londres où nous passons trois ou quatre jours. A notre arrivée à Edimbourg nous pouvons constater que l'hospitalité écossaise n'est pas un vain mot. Impossible de trouver une place dans les hôtels ou pensions de famille. Un vieux cocher qui parle un anglais incompréhensible nous trimbale sans succès d'un bout à l'autre de la ville. Finalement dans une pension de famille où nous demandions au moins deux fauteuils dans un salon, un inconnu nous cède sa chambre pour aller coucher je ne sais où. Nous consacrons la journée du lendemain à la visite d'Edimbourg qui nous enchante.
Il nous tarde d'arriver au Trossacs, où nous passons quelques jours merveilleux : canotage sur le lac Katrin, ascension du Ben Lomond. Comment la beauté du cadre laisserait-elle indifférents des amoureux ? Au bout de quelques jours en mailcoach ou en bateau à travers l'admirable Loch Lhomond nous arrivons à Arrochard, un village de pêcheurs, sur la côte est, au fond d'un fiord et nous y terminons la partie sentimentale et touristique de notre voyage."
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Domicile du couple : entre 1931 et 1948 à Rouen 76 45 rue Buffon ( Source ) Domicile du couple : entre 1948 et 1953 à Sainte-Foy-la-Grande 33220 27 boulevard Gratiolet ( Source )
Enfant : MÉDARD Marie Suzanne ( 1921 - 2013 )
HERRMANN Alice
HERRMANN Jacques
HERRMANN Valentin "Albert"
VIVAREZ Emma Félicie
GERMAIN Emma Louisa "Marguerite"
GERMAIN Henri Paul Louis Ambroise
ROBIN-BEAUREGARD Julia Catherine Elisa
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négociant
Naissance : 1846 ( Source1 Source2 )
Ernest HERRMANN voit le jour en 1846 puisqu'en 1896, sur l'acte de mariage de son neveu Jacques Herrmann à Cognac, il est dit avoir cinquante ans.
Sa profession figure sur l'acte de naissance de son neveu Jacques Herrmann. (HF - 23/12/2012)Témoin : 29 juillet 1868 à Sète 34 ( Source ) Domicile : avant 1870 ( Source )
"La famille de mon beau-père [Jacques Herrmann] était d'origine strasbourgeoise. Son grand'père Geoffroy était pasteur à St Thomas de Strasbourg et avait épousé une Haas. Leur presbytère était adossé à l'église. Il a été démoli depuis, mais figure dans une estampe du XIXème siècle que nous possédons. On raconte que, malgré les consignes, les quatre garçons du pasteur étaient allés s'amuser dans le temple. L'un d'eux s'était même juché sur les épaules de la statue du maréchal de Saxe, chef d'œuvre de Pigalle. Le sacristain ne put l'en faire descendre qu'en promettant de ne pas révéler le méfait.
Le grand'père de ma femme Albert, et deux de ses frères Gustave et Ernest quittèrent l'Alsace. Albert et Ernest s'établirent à Sète. Les Albert Herrmann étaient très liés avec mes grands-parents. Ma mère et mon beau-père se tutoyaient." (Jean Médard - Mémoires)Service militaire : 1870
Pendant la guerre de 70, il sera le sergent de son beau-frère Henri Vivarez (nous avons deux photos qui en attestent).Lettre : 17 avril 1875
Le 17 avril 1875, Ernest écrit à sa belle-soeur Emma Vivarez :
"Ma chère sœur,
Ton père ---------- t'a donné dans les trois pages ci contre des détails sur tout et sur tous aussi je n'ajoute qu'un petit bonjour pour vous tous grands et petits. Je regrette que le temps ne vous favorise pas davantage. Je suis allé à la Baraquette après dîner pour voir les effets de la pluie et jardiner un petit moment. Les enfants n'ont pas pu y aller à cause du temps à leur grand regret mais Marc Benoît est venu passer l'après-midi et ils ont charrié leurs joujoux dans la salle à manger et s'en sont donnés à cœur joie. Ton père vient de partir pour la Baraquette pour entamer son massacre de chenilles.
Hier je t'ai fait suivre à Marseille une lettre de Mme Bermont (?).
Nous attendons avec quelque impatience une nouvelle lettre de vous nous disant surtout --- les premiers moments de ce -----.
Sur ce je vous embrasse tous de cœur grands et petits.
Votre
Ernest "
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Témoin : 28 octobre 1895 à Sète 34 ( Source ) En vie : 1920 ( Source )
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Décès : 1927 à Sète 34 ( Source ) Inhumation : 1927 à Sète 34 Cimetière marin, cimetière D, concession Scheydt ( Source )
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Père : HERRMANN Jean Geoffroi ( 1794 - 1856 )
Mère : HAAS Henriette ( 1804 - 1883 )
Union : SCHEYDT Henriette ( 1855 - 1877 )
Mariage : 3 mai 1876 à Beaucourt 90500 ( Source1 Source2 )
Dans ses mémoires, Maurice Herrmann dit quelques mots à propos de la famille de son grand-oncle Ernest Herrmann :
"Nos grands-mères habitaient un premier étage de l’immeuble où était l’important commerce de vins de la famille VIVAREZ, dont s’occupait alors mon grand-oncle, ERNEST HERRMANN, venu quelques mois auparavant* à la demande de son frère Albert pour le seconder. Oncle ERNEST se maria avec une Sétoise, amie de la famille, Mademoiselle Henriette SCHEIDT, qui malheureusement décéda en 1877 en mettant au monde un enfant mort né. Tous deux sont enterrés à Sète, au cimetière marin.
Une cousine germaine de mon père, LINA, nièce d’Ernest, vint alors s’installer à SETE vivre auprès de son oncle et tenir son intérieur. Un frère de Lina, Gustave, était installé à TOULOUSE où, Docteur, il était professeur à la Faculté."
* La formule "venu quelques mois auparavant" me parait trompeuse. Il semble dans cette phrase que la période de référence soit l'enfance de Maurice Herrmann à Sète, avant le départ de sa famille en Tunisie en 1909. Or, bien que je ne connaisse pas la date précise de l'arrivée à Sète d'Ernest Herrmann, elle se situe une quarantaine d'années plus tôt, puisqu'il a fait la guerre de 1870 aux côtés d'Henry Vivarez. (HF - 17 janvier 2009)
HERRMANN Charles "Ernest"
HERRMANN Jean Geoffroi
HERRMANN Michel
PFITZER Katharina Dorothea
HAAS Henriette
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
Naissance : vers 1800 ( Source ) Décès : vers 1870 ( Source )
Père : HERRMANN Michel ( (e) 1765 - < 1856 )
Mère : PFITZER Katharina Dorothea ( (e) 1770 - < 1832 )
Union : RIFF Philippe ( ~ 1800 - ? )
Descendance : ( Source )
"Deux enfants [qu'ils perdent] jeunes par une épidémie, ainsi que son mari."
HERRMANN Dorothée
HERRMANN Michel
HERRMANN Johann Michael
BETSCH Anna Barbara
PFITZER Katharina Dorothea
PFITZER Andreas
WEBER Barbara
médecin à Strasbourg
Naissance : après 1832 ( Source )
Edmond HERRMANN voit le jour après 1832, En effet, il n'est mentionné dans aucun des textes de son grand-père Valentin Haas qui parle le 14 septembre 1832 des "trois garçons de Henriette" et cite à d'autres reprises Henry, Albert et Gustave. (HF - 23 août 2012)Profession : 6 mai 1864 à Strasbourg 67
Thèse de médecine : "Des lésions viscérales suite d'embolie". Rien ne dit bien sûr qu'il s'agisse de "mon" Edmond Herrmann. Mais il était médecin à Strasbourg et les dates coïncident. L'auteur de la thèse est "Michel Edmond Herrmann". Il suffirait de vérifier sur l'état-civil les prénoms donnés à Edmond. Michel est très vraisemblable, puisque c'était le prénom du grand-père Herrmann. (HF - 24/01/2013)
Père : HERRMANN Jean Geoffroi ( 1794 - 1856 )
Mère : HAAS Henriette ( 1804 - 1883 )
HERRMANN Edmond
HERRMANN Jean Geoffroi
HERRMANN Michel
PFITZER Katharina Dorothea
HAAS Henriette
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
Naissance : après 1832 ( Source )
Emile HERRMANN voit le jour après 1832, puisqu'il est le cinquième enfant suivant son frère aîné Albert, né le 30 janvier 1828.
Père : HERRMANN Jean Geoffroi ( 1794 - 1856 )
Mère : HAAS Henriette ( 1804 - 1883 )
HERRMANN Emile
HERRMANN Jean Geoffroi
HERRMANN Michel
PFITZER Katharina Dorothea
HAAS Henriette
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
Naissance : estimée 1855 ( Source )
Père : HERRMANN Théophile "Henri" ( 1826 - 1893 )
Mère : PENNER Madeleine ( ~ 1826 - ? )
HERRMANN Emma
HERRMANN Théophile "Henri"
HERRMANN Jean Geoffroi
HAAS Henriette
PENNER Madeleine
PENNER Abraham
HAAS Bianca