Naissance : 1788 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Charles André
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
juge suppléant
Naissance : 1790 ( Source1 Source2 ) Domicile : 1850 à Cognac 16
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD David Pierre Henri
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : 1794 ( Source ) En vie : 1870 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Edouard
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : 1 janvier 1800 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Georges
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : 1785 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Jacquette Lucie
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : 1777 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Jacquette Scholastique
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : 7 février 1854 à Cognac 16 ( Source ) Décès : 3 août 1908 ( Source ) Inhumation : 6 août 1908
Monsieur Armand Robin était, comme l'atteste cette carte postale de son enterrement (!), une personnalité locale. Outre ses liens avec la maison de négoce du cognac Jules Robin & C°, Armand Robin fut surtout un homme public : conseiller d'arrondissement et conseiller municipal, hommage lui est rendu lors de ses funérailles par Henri Fichon qui s'exprime au nom du Conseil municipal et notamment de G. Briand, qui est alors maire et de Pascal Combeau, qui ne peuvent être présents à ces obsèques. Evoquant son attention vis à vis de ceux qui avaient besoin d'être secourus, mais aussi son rôle pour des œuvres charitables, Fichon conclu son discours sur Robin en disant qu'il fut un homme de bien .
Cognac - Funérailles de M. Armand Robin - Le 6 août 1908 ; Ch. Collas & Cie, Cognac ; N. et B., s.d. (coll. M.C. inv. 977.8.6).
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Père : ROBIN-BEAUREGARD André ( 1815 - 1882 )
Mère : GAUTIER Emma Catherine Morgan ( 1827 - 1900 )
Union : DELMAS Marthe ( (c) 1861 - 1933 )
Mariage : 1880
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Naissance : 15 mars 1850 à Cognac 16 ( Source1 Source2 Source3 )
Julia ROBIN est née en 1852 d'après la documentation familiale, le 15 mars 1850 d'après Gérard Bachelier.
La documentation de Jack Germain-Robin et les mémoires de maman (Marie Fillet) qui disent qu'elle est morte en 1928 à l'âge de 78 ans me font changer aujourd'hui la date de naissance de 1852 en 15 mars 1850. (HF - 1er décembre 2007)
Cette date est confirmée par son acte de naissance. (HF - 5 mars 2015).
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Baptême : 26 avril 1871 ( Source )
Il faudrait vérifier cette date de baptême étonnante dans la correspondance avec Henri Germain. (HF - 1er décembre 2007)Résidence : le Grand Breuil : ( Source )
"C'était là [à Cognac] qu'était la propriété de mon arrière-grand'mère Germain : le Grand Breuil (C'est plutôt le nom du lieu-dit). Grande maison normande dans une belle propriété qui domine la Charente. On pénétrait dans la maison par une petite entrée très claire, vitrée sur deux côtés, puis on entrait dans un hall immense dominé sur trois côtés par une galerie en bois, le troisième côté étant occupé par un escalier. Sur ce hall donnaient un petit salon, un grand salon d'angle, la salle à manger une porte donnant sur l'escalier de service qui menait à la cuisine au sous-sol et à des chambres et une porte donnant sur une petite entrée vitrée.. Il y avait aussi l'office à côté de la salle à manger. La galerie à l'étage desservait plusieurs chambres.
Mon arrière-grand'mère avait de superbes cheveux entièrement blancs. Je l'aimais beaucoup. Elle était d'ailleurs très bonne. Elle devait être riche, car elle avait un personnel important." (Marie Médard-Fillet - Mémoires)
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Résidence : Lafon : ( Source )
"Grand'mère Germain avait eu deux enfants : ma grand'mère Herrmann et oncle Jacques. Oncle Jacques avait épousé tante Marie, dont le père était le professeur Vaucher de Strasbourg, si je ne me trompe pas. Oncle Jacques et tante Marie occupaient la propriété de Lafon. La maison était entourée de douves. On y accédait par une charmille. Le rez-de- chaussée était surélevé, et pour y monter, il y avait un double escalier de pierres. Derrière la maison, il y avait une grande terrasse et de nouveau un escalier vers une partie du jardin. Dans la propriété, il y avait aussi une grande allée de marronniers, des noyers, un tennis avec quelques bâtiments et je crois une ferme, en tout cas une grange.
J'ai beaucoup de souvenirs liés à Lafon. Quand j'y allais, oncle Jacques et tante Marie n'avaient plus auprès d'eux que leurs deux derniers enfants Henri et Odile, un peu plus âgés que moi. Je partageais la chambre d'Odile et nos conversations dans nos lits le soir duraient très longtemps. Oncle Jacques était très strict sur la façon de se tenir à table. Les enfants se protégeait avec les mêmes serviettes de table que les grandes personnes, mais on les attachait en diagonales (on les plaçait comme aujourd'hui les ceintures de sécurité.). En effet les serviettes de table de l'époque étaient très grandes." (Marie Médard-Fillet - Mémoires)
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Décès : 18 novembre 1928 à Cognac 16 Le Grand Breuil ( Source1 Source2 )
"Mon arrière-grand'mère Germain est morte quand j'avais 7 ans. Je l'aimais beaucoup et elle m'aimait beaucoup. C'était une personne très bonne. Bien que grande bourgeoise elle n'avait pas le genre dame patronnesse et était réellement préoccupée des autres. Maman m'a raconté qu'elle appartenait au diaconat de la paroisse de Cognac et qu'un jour le diaconat avait accordé un secours à une jeune fille tuberculeuse. Celle-ci s'était empressée d'acheter avec un corsage de soie. Et ces dames de s'indigner. Ma grand'mère a dit « Elle en avait sans doute eu envie toute sa vie ». Mme Buff m'a rapporté aussi que pendant la guerre de 14, son père ayant été tué, sa mère , sa sœur et elle étaient démunies de tout, car sa mère étant allemande ne touchait aucun secours. C'est la paroisse de Cognac qui les a prises en charge et ma grand'mère s'est arrangée pour leur faire donner les vêtements de ses petites filles Germain-Robin.
Donc un jour maman en larmes et papa sont partis pour Cognac, à l'annonce de la mort de grand'mère Germain. Je me rappelle avoir prié pour qu'elle ne meure pas (on avait dû me dire qu'elle était très très malade). Mais elle était déjà morte : le dimanche matin elle ne se sentait pas assez bien pour aller au culte et une attaque l'a emportée. Elle avait 78 ans. On ne soignait pas les maladies cardio-vasculaires comme maintenant. Mais elle est partie du premier coup, sans avoir été diminuée. Dans mon idée, elle était très très vieille. Elle avait de superbes cheveux blancs et 78 ans." (Marie Médard-Fillet - Mémoires)
Père : ROBIN-BEAUREGARD André ( 1815 - 1882 )
Mère : GAUTIER Emma Catherine Morgan ( 1827 - 1900 )
Union : GERMAIN Henri Paul Louis Ambroise ( 1841 - 1898 )
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Fiançailles : 1870
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Mariage : 15 avril 1871 à Cognac 16 ( Source )
Enfants : GERMAIN Emma Louisa "Marguerite" ( 1872 - 1951 )
GERMAIN-ROBIN Ambroise Jules "Jacques" ( 1876 - 1967 )
ROBIN-BEAUREGARD Julia Catherine Elisa
ROBIN-BEAUREGARD André
ROBIN-BEAUREGARD Paul Jacques "Théodore"
GUILLET DES FONTENELLES Marie Marguerite
GAUTIER Emma Catherine Morgan
GAUTIER Benjamin Wombwell
BUTTER Catherine
Naissance : 1799 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Marie
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : 3 août 1787 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Marie Anne Scholastique
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : 25 octobre 1783 ( Source )
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
ROBIN-BEAUREGARD Marie Charlotte Victoire
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
juge de paix du canton de Jarnac
Naissance : 25 janvier 1782 à Cognac 16 ( Source ) Baptême : 27 janvier 1782 ( Source ) Diplôme : 25 février 1813 ( Source )
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Décès : 6 août 1859 Logis de Lafont
"Théodore" ROBIN dit Robin-Beauregard est décédé le samedi 6 août 1859, à l'âge de 77 ans, à - Logis de Lafont. La sépulture familiale se trouve au cimetière de Mérignac.
Père : ROBIN-BEAUREGARD Ambroise ( 1746 - 1811 )
Mère : CHARRIER Marie Marguerite ( 1758 - 1845 )
Union : GUILLET DES FONTENELLES Marie Marguerite ( 1786 - 1864 )
Mariage : 1815 ( Source1 Source2 )
Ils se marient vraisemblablement entre 1813, date de la mort du premier mari de Marthe Guillet et avant 1815, puisque leur fils André (dit Jules) naitra en 1815.
"Elle [Marie Marguerite Victoire Guillet] épousa en première noce Gabriel Lacroix du Repaire, propriétaire, âgé de 27 ans, demeurant à la Poignerie, commune de Marsac (Charente) (Registre d'état-civil de Mérignac) puis en seconde noce Paul-Jacques Théodore Robin Beauregard, juge de paix du canton de Jarnac."
Enfant : ROBIN-BEAUREGARD André ( 1815 - 1882 )
ROBIN-BEAUREGARD Paul Jacques "Théodore"
ROBIN-BEAUREGARD Ambroise
ROBIN Ambroise
MARTIN Marie
CHARRIER Marie Marguerite
CHARRIER Pierre Marc
LEGRAND Marie
Naissance : estimée 1750 Témoin : 14 octobre 1791 à Sète 34 ( Source )
Naissance : estimée 1490 ( Source1 Source2 ) Décès : après 1545 ( Source )
Père : ROCHE de BROCHIEUX Pierre ( (e) 1460 - 1494 )
Mère : FAURE Anne ( (e) 1460 - ? )
Union : MONTCHAL Nicolas ( 1485 - ? )
Contrat de mariage : 3 février 1513 ( Source ) Mariage : 13 février 1513 ( Source )
Enfant : MONTCHAL Anne ( (e) 1530 - ? )
ROCHE de BROCHIEUX Marguerite
ROCHE de BROCHIEUX Pierre
FAURE Anne
marchand - seigneur de Brochieux
Naissance : estimée 1460 ( Source ) Profession : à Annonay 07 ( Source ) Décès : 1494 à Annonay 07 ( Source )
Union : FAURE Anne ( (e) 1460 - ? )
Enfant : ROCHE de BROCHIEUX Marguerite ( (e) 1490 - > 1545 )
Naissance : 30 octobre 1733 à Strasbourg 67 ( Source ) Décès : 16 octobre 1769 à Strasbourg 67 ( Source )
Père : ROEDERER Jean Christmann ( 1706 - ? )
Mère : OTTMANN Marie Salomé ( 1715 - ? )
Union : KAMMERER Phlippe Jacques ( 1726 - 1802 )
Mariage : 18 mai 1752 à Strasbourg 67 saint Thomas ( Source )
Enfants : KAMMERER Philippe Jacques ( 1760 - 1812 )
KAMMERER Henri Christmann ( 1764 - ? )
KAMMERER Jean Daniel ( 1766 - ? )
ROEDERER Anne Marie
ROEDERER Jean Christmann
OTTMANN Marie Salomé
Naissance : 12 octobre 1706 à Strasbourg 67 ( Source )
Union : OTTMANN Marie Salomé ( 1715 - ? )
Mariage : 30 juillet 1732 à Strasbourg 67 saint Pierre le Vieux ( Source )
Enfant : ROEDERER Anne Marie ( 1733 - 1769 )
Naissance : estimée 1743 Eléments biographiques : avant 1750 à Sète 34 ( Source )
p 26 "[...] mais dit le curé [texte du 4 septembre 1750], « [Marie Menentier] n’est pas maîtresse de ses enfants, ses filles aînées ont fréquenté l’église dans leur bas-âge mais depuis quelques années elles n’y paraissent plus, le garçon* a environ 13 ou 14 ans, on ne l’a jamais vu à l’église… (le frère aîné) André est extrêmement zélé pour cette secte ».
*"le garçon" en question est Louis Rogé, futur époux de Jeanne Marie Médard. (HF - 03/02/2013)
Père : ROGÉ Louis ( ~ 1700 - 1765 )
Mère : MENENTIER Marie ( ? - ? )
Union : BLANC François ( (e) 1740 - ? )
Mariage : 21 avril 1763 à Sète 34 au désert ( Source )
Sète - registre protestants 1754-1792, vue 4/127
p 40 - Ont quitté Nîmes : François Blanc, fils de Pierre et C. Etienne, marchand droguiste, épouse Antoinette Rogé, le 27 mars 1763, c’est le premier mariage sétois au désert.
p 127 – Des familles présentes à la fin du XVIIIe, se sont éteintes, comme celle des Rogé. La fille d’André Rogé meurt célibataire en 1784, les trois filles de Louis épousent les négociants Blanc, Flickwier et Guinard ; le fils, porteur du nom, meurt à trente-deux ans sans héritier. Les deux frères, Jean et Clément Flickwier, n’ont qu’une descendance femelle et le nom disparaît à Sète.Parrain et marraine : 28 mai 1773 à Sète 34 ( Source )
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ROGÉ Antoinette
ROGÉ Louis
MENENTIER Marie
tonnelier
Naissance : vers 1700 à Clairac 47320 ( Source ) Décès : 1765 ( Source )
Union : MENENTIER Marie ( ? - ? )
Mariage : 1 février 1728 ( Source )
"Louis, tonnelier, épouse le 1er février 1728 Marie Menentier, fille d’un confrère."Eléments biographiques : entre 1729 et 1750 à Sète 34 ( Source )
Extraits du livre "Les protestants et l'église réformée de Sète concernant les frères Rogé et leurs familles :
p 21-22 – Dès le début du XVIIIème siècle, on découvre dans les registres notariés des actes concernant les n.c., connus par le « Registre ». [...] Les frères Rogé, Louis et André, ont quitté Bordeaux : Louis, tonnelier, épouse le 1er février 1728 Marie Menentier, fille d’un confrère.
p 26 – Le mariage Flickwier-Rogé
En septembre 1751, le curé et le subdélégué avertissent l’intendant : le 4, Causse signale le mariage à Paris de J. Flickwier et Dlle Rogé. Quelques jours plus tard, Pouget, subdélégué, avertit du retour du Sr Flickwier avec sa femme et le Sr Rogé, père. Quel doit être leur comportement demandent le curé et le subdélégué. Cette union ne respecte pas les règles et ordonnances royales. Ces protestants sétois se marient à Paris pour échapper aux poursuites légales.
Les frères Rogé, parmi les plus anciens n.c. à Sète, viennent de l’Agennais vers 1725, et, tonneliers, se lancent dans le négoce. Vers 1730, Louis, associé à Verborg à Montpellier, fait le commerce des vins et eaux-de-vie à la commission. Son mariage a été béni en 1728 à Saint-Louis, sa femme est catholique, mais dit le curé [texte du 4 septembre 1750], « elle n’est pas maîtresse de ses enfants, ses filles aînées ont fréquenté l’église dans leur bas-âge mais depuis quelques années elles n’y paraissent plus, le garçon a environ 13 ou 14 ans, on ne l’a jamais vu à l’église… (le frère aîné) André est extrêmement zélé pour cette secte ».
Jean Flickwier, originaire d’Hambourg, à Sète depuis 1740 environ, est peut-être passé par Béziers d’abord car il est associé avec Lagarde dans le commerce des boissons alcoolisées.
Le mariage parisien est célébré à la chapelle royale du Danemark. Lors de l’enquête, J. Flickwier fournit un extrait du registre. L’aumônier de l’ambassade danoise certifie avoir marié J. Flickwier, fils légitime et majeur de feu Jean et dame E. Behagen, avec Mlle Suzanne Rogé, fille de Louis Rogé et M. Ménentié, en présence des témoins Louis Rogé, père […]. Pratique assez courante, les n.c. parisiens, les provinciaux qui le peuvent, recourent aux services des puissances protestantes présentes à Paris. Les pasteurs des ambassades d’Angleterre, de Hollande, de Prusse, du Danemark comme celle de Suède, baptisent ou marient leurs ressortissants et, moins ouvertement, les n.c. français.
p 52-53 – Chaque nouvel arrivant apporte un peu de sa patrie d’origine, de ses coutumes et traditions et influence peu ou prou le groupe. Influence numérique, le « clan » cévenol […]. Influence économique et rôle dominant des négociants français et étrangers : les frères Councler, suisses, dont on a vu les alliances ; les Fraissinet, descendus de Saint-Hippolyte, installés d’abord à Montpellier, fixés à Sète jusqu’en 1778 avant d’habiter définitivement Marseille : on connaît leurs alliances avec […] Boichon, monnayeur […]. L’exemple le plus typique est celui des frères Rogé, venus du diocèse d’Agen : les mariages des enfants de Louis, le premier arrivé, nouent des liens avec les Blanc, de Nîmes, Guinard de Pomerols, Médard, de Lunel, eux-mêmes alliés aux Fornier, nîmois installés à Cadix, aux Flickwier, originaires d’Hambourg.
p 59-60 – Les protestants de Sète, Rogé et Balguerie, Burnet et de la Marche, Councler, Fraissinet, Kuhnholtz, Rouch ont des parts plus nombreuses [dans l’armement de navires]. […] Sur cinq cent soixante-trois bâtiments chargés de boissons alcoolisées, quatre cent trente-deux chargeurs sont connus : plus de la moitié est protestante, cinquante-six pour cent. On peut citer parmi les principaux exportateurs […] Fraissinet, Flickwier, […] Rogé […]. Les protestants continuent leur participation jusqu’à la fin du siècle […].
p 65 – Louis et André Rogé, venus de Clérac, diocèse d’Agen, au début du siècle, se lancent dans la tonnellerie et la barricaille D’abord commissionnaires de Verborg, marchand hollandais de Montpellier, ils sont associés en 1740-1750 à Balguerie. Ils s’intéressent aux affaires locales sétoises, affermant la taxe sur la viande, au commerce plus lointain, trafiquant avec les îles françaises d’Amérique. Louis, fils de l’aîné, épouse en 1766, Jeanne-Marie Médard, fille d’un propriétaire négociant en vins de Lunel. Il est associé avec son beau-frère, Jean Flickwier ; en 1770, après sa mort, sa veuve continue la société sous la même raison.
p 127 – Des familles présentes à la fin du XVIIIe, se sont éteintes, comme celle des Rogé. La fille d’André Rogé meurt célibataire en 1784, les trois filles de Louis épousent les négociants Blanc, Flickwier et Guinard ; le fils, porteur du nom [Louis, l'époux de Jeanne Médard] meurt à trente-deux ans sans héritier. Les deux frères, Jean et Clément Flickwier, n’ont qu’une descendance femelle et le nom disparaît à Sète.
Enfants : ROGÉ Suzanne ( ~ 1730 - ? )
ROGÉ Louis ( (c) 1737 - 1770 )
ROGÉ Antoinette ( (e) 1743 - ? )
négociant
Naissance : calculée 1737 ( Source ) Eléments biographiques : entre 1750 et 1784 à Sète 34 ( Source )
p 26 "[...] mais dit le curé [texte du 4 septembre 1750], « [Marie Menentier] n’est pas maîtresse de ses enfants, ses filles aînées ont fréquenté l’église dans leur bas-âge mais depuis quelques années elles n’y paraissent plus, le garçon* a environ 13 ou 14 ans, on ne l’a jamais vu à l’église… (le frère aîné) André est extrêmement zélé pour cette secte ».
*"le garçon" en question est Louis Rogé, futur époux de Jeanne Marie Médard. (HF - 03/02/2013)
p 127 – Des familles présentes à la fin du XVIIIe, se sont éteintes, comme celle des Rogé. La fille d’André Rogé meurt célibataire en 1784, les trois filles de Louis épousent les négociants Blanc, Flickwier et Guinard ; le fils [Louis Rogé], porteur du nom, meurt à trente-deux ans sans héritier.Décès : 13 février 1770 ( Source )
"Nota le pauvre Rogé mon gendre est mort après 3 jours de maladie seulement, le 13 février 1770 à deux heures ce matin."
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Père : ROGÉ Louis ( ~ 1700 - 1765 )
Mère : MENENTIER Marie ( ? - ? )
Union : MÉDARD Marie-Jeanne ( 1744 - ? )
Mariage : 15 janvier 1766 ( Source )
"Mariée avec M. Louis Rogé nég. à Sette ont épousé à Nion en Suisse le 15 janvier 1766, mon épouse avec Mlle Jeanneton Rogé ont été de delta avec eux, partirent tous d'ici le 26 Xbre et arrivèrent de retour au pont le 4 février à diné"
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ROGÉ Louis
ROGÉ Louis
MENENTIER Marie