Naissance : vers 1755 ( Source ) Domicile : à Port-au-Prince ( Source )
"Deux autres de ses fils sont à Port-au-Prince, Théodore et Joseph, ce dernier étant mort à Saint-Domingue."
(J. Fr. Gautier-Auriol)
Père : GAUTIER Guy ( 1720 - 1791 )
Mère : ROBIN Elisabeth ( 1722 - 1810 )
GAUTIER Théodore
GAUTIER Guy
GAUTIER Jean
DESBORDES Marie Elisabeth
ROBIN Elisabeth
Naissance : 1904 ( Source1 Source2 ) Décès : 2000 ( Source )
Union : LEENHARDT Hervé ( 1894 - 1968 )
Mariage : mars 1946 ( Source )
Naissance : estimée 1550 ( Source ) Testament 1 : 16 août 1591 ( Source ) Testament 2 : 10 septembre 1617 ( Source ) Décès : après 10 septembre 1617 ( Source )
Union : DU CROS Loys ( (e) 1550 - > 1591 )
Mariage : 16 septembre 1576 ( Source )
Enfant : DU CROS de SANOUL Magdeleine ( ~ 1580 - ? )
Naissance : estimée 1670 Témoin : 21 décembre 1704 à Sète 34 Saint Louis ( Source )
Naissance : estimée 1695 ( Source ) En vie : 1753 ( Source )
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Union : GERMAIN Jean-Baptiste ( (e) 1695 - < 1753 )
Enfants : GERMAIN Louis ( < 1728 - ? )
GERMAIN Bastien ( (e) 1730 - ? )
Naissance : 1868 ( Source )
Le prénom est sur plusieurs sites en ligne.Décès : 1923 ( Source )
Union : LÈQUES Marguerite ( 1874 - 1958 )
Enfants : GÉNOYER Ivan ( 1902 - 1963 )
GÉNOYER Edith ( 1905 - 1985 )
GÉNOYER France ( 1911 - 1992 )
Naissance : 7 novembre 1905 à Marseille 13 ( Source1 Source2 Source3 ) Décès : 25 août 1985 ( Source1 Source2 )
Père : GÉNOYER Auguste ( 1868 - 1923 )
Mère : LÈQUES Marguerite ( 1874 - 1958 )
Union : PEUGEOT Jacques ( 1904 - 1964 )
GÉNOYER Edith
GÉNOYER Auguste
LÈQUES Marguerite
LÈQUES Paul Alexandre
CHANTE Marie
Naissance : 29 juillet 1911 à Marseille 13 ( Source1 Source2 Source3 ) Décès : 25 décembre 1992 à Aix-en-Provence 13100 ( Source )
Père : GÉNOYER Auguste ( 1868 - 1923 )
Mère : LÈQUES Marguerite ( 1874 - 1958 )
Union 1 : EGG Jean ( 1908 - ? )
Mariage : 4 août 1934 à Montpellier 34000 ( Source1 Source2 )
Union 2 : EGG Jean ( ~ 1905 - ? )
GÉNOYER France
GÉNOYER Auguste
LÈQUES Marguerite
LÈQUES Paul Alexandre
CHANTE Marie
Naissance : 15 mars 1902 à Le Vigan 46300 ( Source1 Source2 Source3 ) Décès : 17 février 1963 à Paris 75 ( Source1 Source2 )
Père : GÉNOYER Auguste ( 1868 - 1923 )
Mère : LÈQUES Marguerite ( 1874 - 1958 )
Union : OPERMANN Juliette ( 1907 - 2001 )
Mariage : 1929 ( Source )
GÉNOYER Ivan
GÉNOYER Auguste
LÈQUES Marguerite
LÈQUES Paul Alexandre
CHANTE Marie
Naissance : 11 mai 1721 à Roybon 38 ( Source )
Père : GERBER JANTON Antoine ( (e) 1690 - ? )
Mère : GERMAIN Benoîte ( (e) 1690 - ? )
Union : FILET COCHE Antoine ( 1722 - 1756 )
Mariage : 16 février 1751 à Murinais 38 ( Source )
Enfant : FILET Joseph ( 1751 - 1825 )
GERBER Claire
GERBER JANTON Antoine
GERBER JANTON Jean
GRIFFON Marguerite
GERMAIN Benoîte
GERMAIN Benoît
GROS JEAN Antoinette
Naissance : 1901 ( Source1 Source2 )
Union : LEENHARDT Roger ( 1903 - 1985 )
Mariage : 30 mars 1932 ( Source )
Naissance : estimée 1690 ( Source )
Père : GERBER JANTON Jean ( (e) 1660 - ? )
Mère : GRIFFON Marguerite ( (e) 1660 - ? )
Union : GERMAIN Benoîte ( (e) 1690 - ? )
Mariage : 12 août 1708 à Roybon 38 ( Source )
Enfant : GERBER Claire ( 1721 - ? )
GERBER JANTON Antoine
GERBER JANTON Jean
GRIFFON Marguerite
Naissance : estimée 1660 ( Source )
Union : GRIFFON Marguerite ( (e) 1660 - ? )
Enfant : GERBER JANTON Antoine ( (e) 1690 - ? )
Naissance : 4 juillet 1850 ( Source ) Décès : 17 juillet 1850 ( Source )
Père : GERMAIN Louis "Ambroise" ( 1812 - 1869 )
Mère : BITTERLIN Louisa Adeline ( 1819 - 1903 )
GERMAIN ?
GERMAIN Louis "Ambroise"
GERMAIN Etienne "Louis" Ambroise
JAUGEY Victoire Augustine "Henriette"
BITTERLIN Louisa Adeline
BITTERLIN Jean "Paul"
WAGNER Marie-Louise
Naissance : estimée 1730 ( Source ) En vie : 1758 ( Source )
Père : GERMAIN Jean-Baptiste ( (e) 1695 - < 1753 )
Mère : GENELÉ Françoise ( (e) 1695 - ? )
GERMAIN Bastien
GERMAIN Jean-Baptiste
GENELÉ Françoise
Naissance : estimée 1660 ( Source )
Union : GROS JEAN Antoinette ( (e) 1660 - ? )
Enfant : GERMAIN Benoîte ( (e) 1690 - ? )
Naissance : estimée 1690 ( Source )
Père : GERMAIN Benoît ( (e) 1660 - ? )
Mère : GROS JEAN Antoinette ( (e) 1660 - ? )
Union : GERBER JANTON Antoine ( (e) 1690 - ? )
Mariage : 12 août 1708 à Roybon 38 ( Source )
Enfant : GERBER Claire ( 1721 - ? )
GERMAIN Benoîte
GERMAIN Benoît
GROS JEAN Antoinette
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Naissance : 21 février 1872 à Cognac 16 ( Source1 Source2 ) Voyage en Hongrie : 1893 à Budapest
Avec son père et sa grand-mère, elle fait un voyage à Budapest, en Hongrie en 1893 pour rendre visite à la famille Schloesser qui y est installée.
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Voyage : 1935 ( Source )
"[En 1935,] ma grand'mère m'accompagne en Angleterre. Visite de Londres. National Gallery peut-être Tate Gallery A Oxford, je suis frappée par les manuscrits enluminés (je n'étais pas encore bibliothécaire à Tours). Ma grand'mère m'avait laissé un livre de cuisine La cuisine simplifiée car elle pensait que je devais représenter la cuisine française en Angleterre. Quelle illusion ! En fait je n'en ai rien fait mais j'ai toujours ce livre, qui me sert encore." (Marie Fillet-Médard - Mémoires)Domicile : 1940 ( Source )
"A l'automne 40 je vais à Paris pour y préparer ma licence d'histoire. La première année (40-41), je loge chez grand'mère Herrmann 96 Bd Pereire et je partage sa chambre. Car Emilie occupe une chambre et Monique Herrmann l'autre.
Au cours de l'hiver de 41, Monique a eu une paratyphoïde. A la suite de quoi, j'ai été vaccinée contre la typhoïde et la paratyphoïde. Toutes ces vaccinations m'ont protégée plus tard en déportation." (Marie Fillet-Médard - Mémoires)
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Guerre : 1942 ( Source )
"Ma belle-mère [Marguerite Germain, épouse Herrmann] nous écrit au même moment : « En sortant de l'Oratoire dimanche avec Monique, je me suis trouvée sous les arcades de la rue de Rivoli en face d'un ménage à l'air modeste et distingué, qui portait l'étoile jaune. Alors je me suis avancée, leur ai tendu la main en disant : « Je suis chrétienne, je sors de l'Oratoire, permettez-moi de vous témoigner ma sympathie. Nous sommes tous des enfants de Dieu. » Le monsieur à porté ma main à ses lèvres, il était tout ému et moi j'avais les larmes aux yeux. » (Jean Médard - Mémoires)Événement : 1947
"J'ai un souvenir merveilleux de tante Marguerite Hermann comme on l'appelait, je pense pour la différencier d'une autre Marguerite. C'était à Paris, en 1947, elle nous avait emmené voir l'Ile de la Cité : D'abord Notre Dame (lieu sacré des protestants) et ensuite la Sainte Chapelle. NOUS ça devait être Annie [Meillon], Viviane [Letrône] et moi. Tante Marguerite était tellement enthousiaste et érudite que les touristes s'agglutinaient autour de nous pour écouter ses histoires, et que les cicérones officiels la regardaient d'un mauvais œil ! Elle et Grand-Papa étaient très proches."
Source : Courriel du 17 mai 2013 de Jacques Meillon à Claude Ortéga :Fortune : ( Source )
- Après le retour de Marie Médard de déportation, Marguerite Herrmann a donné des flambeaux en argent massif et des émeraudes pour remercier la Suède d'avoir soignée sa petite fille. (Sylvie Aubert ignore si il s'agit d'un don en nature ou d'une vente pour faire un don.)
- Marguerite Herrmann a été ruinée par son administrateur de biens qui a fait faillite. (Sylvie Aubert ne précise si c'est frauduleux ou non)
- Elle a aussi vendu des tableaux pour faire des dons aux missions. Apparemment ventes où elle a été flouée. (Source : oncle Jacques).Décès : 24 septembre 1951 à Paris 75 ( Source1 Source2 Source3 )
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Père : GERMAIN Henri Paul Louis Ambroise ( 1841 - 1898 )
Mère : ROBIN-BEAUREGARD Julia Catherine Elisa ( 1850 - 1928 )
Union : HERRMANN Jacques ( 1868 - 1926 )
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Contrat de mariage : 16 février 1896 à Cognac 16 ( Source ) Mariage : 17 février 1896 à Cognac 16 ( Source )
Mariage de Jacques Herrmann et Marguerite Germain
N° 22 - Mariage de Jacques Hermann et Emma Louisa Marguerite Germain
Du dix sept février mil huit cent quatre vingt seize à une heure
du soir. Acte de mariage de Jacques Herrmann, négociant
demeurant à Cette (Hérault), né à Cette, le vingt huit juillet
mil huit cent soixante huit, fils majeur et légitime
de Valentin, Albert Herrmann, décédé, & de Emma
Félicie Vivarez, sans profession, demeurant à Cette
(Hérault) procédant du consentement de sa mère
et en sa présence ; d'une part. Et Emma Louisa
Marguerite Germain, sans profession demeurant
à Cognac, née à Cognac le vingt et un février mil huit
cent soixante douze, fille majeure et légitime de
Henri Paul Louis Ambroise Germain, négociant, &
de Julia Catherine Elisa Robin-Beauregard, sans
profession, demeurant ensemble à Cognac, procédant
du consentement de ses père et mère et en leur présence
d'autre part. Dressé par nous Jean Brisson, maire
de la ville de Cognac (Charente) délégué aux fonctions
d'officier de l'Etat Civil, qui avons procédé publique-
ment dans cette Mairie à la célébration du mariage
dans la forme suivante. Après avoir donné lecture
aux parties : 1e de l'acte des publications faites en
cette Maire les dimanches deux & neuf février
courant, sans opposition ; 2e du certificat des mêmes
publications dans la ville de Cette (Héraultl) les
dimanches vingt six janvier dernier & deux février
courant aussi sans opposition délivré par le Maire
de cette ville le cinq février courant ; 3e de leurs actes de
naissance. 4e de l'acte de décès de Valentin
Albert Herrmann, père de l'époux, en date à Cette
(Hérault) du douze octobre mil huit cent quatre
vingt dix. 5e du chapitre six du livre premier
du Code Civil (titre des mariages) sur les droits et
les devoirs respectifs des époux. Après avoir inter-
pellé les futurs époux lesquels nous ont remis
un certificat à eux délivré par Me Hériard, notaire
à Cognac le seize février courant, constatant qu'à
la date du même jour ce notaire a reçu les clauses
& conditions civiles de leur mariage. Nous avons
demandé aux futurs époux s'ils veulent se prendre
réciproquement en mariage. Chacun d'eux nous
ayant répondu séparément et affirmativement
nous avons prononcé au nom de la loi que Jacques
Herrmann & Emma Louisa Marguerite Germain
sont unis en mariage le tout en présence des témoins
ci-après nommés : Charles Ernest Herrmann,
négociant, âgé de cinquante ans, oncle de l'époux
demeurant à Cette (Hérault) Emile Henri
Vivarez, Ingénieur Civil des mines, Chevalier de la
légion d'honneur, âgé de quarante neuf ans, oncle
de l'époux, demeurant à Paris ; Jules Jacques Armand
Robin-Beauregard, négociant, âgé de quarante deux
ans, oncle de l'épouse et Louis Gabriel Olivier Jaulin,
négociant, âgé de quarante neuf ans, ami de l'époux.
Ces deux derniers demeurant à Cognac, & ont les
époux, la mère de l'époux, les père et mère de
l'épouse & les témoins signé avec nous le présent
acte, de ce requis [?] après lecture faite à tous./
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Domicile Sète : vers 1900 à Sète 34 ( Source1 Source2 )
"Dans mon enfance mes futurs beaux-parents, les Jacques Herrmann habitaient [à Sète] quai du Nord (plus tard quai Noël Guignon) au second étage d'une maison bourgeoise. Au rez-de-chaussée étaient les bureaux de mon beau-père, une Cie de Wagons-Foudres. Au premier vivaient sa mère, « Grand'mère Herrmann » et sa grand'mère « Grand'mère Vivarez », la première encore très active, l'autre très âgée et importante. C'était la doyenne de la paroisse, elle est morte à 95 ans et mon grand'père allait lui « faire le culte » chaque semaine." (Jean Médard - Mémoires)
Maurice Herrmann, le neveu de Jacques Herrmann, évoque aussi cette époque :
"Nos grands-mères habitaient un premier étage de l’immeuble où était l’important commerce de vins de la famille VIVAREZ, dont s’occupait alors mon grand-oncle, ERNEST HERRMANN [...]
Dans le même immeuble à SETE se trouvait également les bureaux de l’importante affaire de transport de vins par « wagons-foudres » fondée par mon oncle Jacques HERRMANN, et j’étais, enfant, tout fier de voir circuler sur les voies ferrées de tels wagons sur lesquels se lisaient la raison sociale « Jacques HERRMANN ET Cie ».Domicile Montpellier : 1912 à Montpellier 34000 ( Source )
Jusque vers octobre 1918, les Herrmann habitaient à Montpellier une demeure qu'ils ont vendue quand ils se sont installés à Paris. Leur fille ALice Herrmann a fait ses études au lycée de Montpellier et y a passé son baccalauréat, ce qui était très rare pour une jeune fille de cette époque. La maison qu'ils possédaient alors est maintenant la faculté de théologie protestante. (HF - 14 août 2006)
"En 1905, la faculté de théologie devient une faculté libre à la charge des églises réformées.
En 1920, la faculté de théologie quitte Montauban pour être transférée dans la ville universitaire de Montpellier. Elle occupe alors la villa Saint-Martin de Prunet qui avait appartenu à l'économiste André Gide et venait d'être achetée par l'Union des églises réformées évangéliques."
Source : http://www.montpellier.fr/uploads/Document/PUB_CHEMIN_FICHIER_TEXTE_23_1135614010.txt
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Domicile Paris : 1918 à Paris 75 ( Source )
"Mes grands-parents Herrmann vivaient dans un beau quartier, 9 avenue Hoche, près du parc Monceau." (Marie Fillet-Médard - Mémoires)Domicile Cognac : à Cognac 16
A Cognac, le couple possédait cette demeure, construite au 19ème sur l'emplacement de l'ancien hôtel particulier des Fé de Segeville. Dite "Maison Herrmann" dans les archives de la ville de Cognac, elle est actuellement siège l'inspection de l'éducation nationale, du CIO et du CMPP. (HF - 14 août 2006)
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Domicile du couple : à Sète 34 Chemin du mas Rousson
Dans la mémoires de Jean Médard, et dans la correspondance, on trouve souvent mention de la "baraquette" des Herrmann sur le mont Saint-Clair. Une lettre d'Alice Herrmann, datée du 7 septembre 1915, permet d'en circonscrire la localisation "chemin du mas Rousson". (HF - 08/11/2014)
Enfants : HERRMANN Alice ( 1897 - 1990 )
HERRMANN Henri ( 1900 - 1926 )
HERRMANN Jean Edouard ( 1904 - 1990 )
Naissance : 1 juillet 1758 à Versailles 78 paroisse Notre Dame ( Source1 Source2 Source3 Source4 )
En ce qui concerne son prénom : J'ai repéré récemment que le grand-père Bitterlin d'Henri Germain, celui qui est venu d'Alsace à pied, et dont nous ignorions le prénom, avait signé P Bitterlin la dédicace à son petit-fils d'un nouveau testament. A cette époque, P ne pouvait être que Paul ou Pierre (ou une variante alsacienne de ces deux prénoms). Mais ça n'a pas fait tilt. Ce matin, je découvre sur internet un "Louis Germain, chef d'office du duc de Penthièvre". Entre "chef d'office" et l'intendant de la tradition orale, la marge est faible. Et le prénom Louis m'évoque quelque chose. Je vérifie à Ambroise Germain : rien ! Je vérifie à Henri Germain. Bingo !! Paul, Louis, Ambroise ! Me voilà avec les prénoms des deux grands-pères et la quasi-certitude que notre "Louis Germain chef d'office du duc de Penthièvre" est bien une seule et même personne que l'intendant évoqué dans les mémoires de Grand-père. (HF - 19 mai 2006 )Baptême : 2 juillet 1758 à Versailles 78 paroisse Notre Dame ( Source )
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Portrait : ( Source ) Décès : 19 mai 1837 à Paris 75 ( Source )
Père : GERMAIN Louis ( < 1728 - ? )
Mère : PRUDHOMME Marie Angélique ( 1733 - ? )
Union : JAUGEY Victoire Augustine "Henriette" ( <> 1770 & 1775 - 1846 )
Mariage : 9 janvier 1791 ( Source1 Source2 Source3 )
(Cette date figure dans l'arbre généalogique de Jack Germain-Robin comme étant celle du baptême d'Etienne Louis GERMAIN, ce qui parait de toute évidence une erreur puisqu'il est né en 1758, et que sa femme a eu un enfant pendant la Terreur.)
Maman (Marie Fillet-Médard) m'a en effet transmis une anecdote qui lui était racontée par sa grand-mère Marguerite Germain. A Paris, pendant la Terreur, une arrière grand-mère, qui venait d'accoucher (ou qui était en train d'accoucher ?), entendait passer dans la rue les charrettes des condamnés à la guillotine. L'accoucheuse lui a proposé de venir voir à la fenêtre en disant : "Vous verrez les charrettes, ça vous distraira !".
Maman ignore de qui il s'agit, mais les seuls ancêtres parisiens connus de Marguerite Germain étant les parents d'Ambroise Germain (et les dates pouvant coïncider) je suppose que l'accouchée de l'histoire était la grand-mère soit paternelle, soit maternelle d'Ambroise Germain. (Ceci dit, ce pourrait aussi être du côté Bitterlin si le Bitterlin "qui est venu d'Alsace à pied" a épousé une Parisienne.)
Est-ce la même ancêtre qui a connu quelqu'un qui avait été page de Louis XIV, autre anectode transmise oralement dans la famille ? (HF - avril 2005)
La note manuscrite trouvée aujourd'hui (18 février 2008) à la Tupinière relie d'une flèche le nom d'Henriette Jaugé aux mots suivants : "C'est elle qui est en couches au moment de la Rév." Elle précise "a eu un enfant qui n'a pas vécu".
(Cette note mentionne trois autres élements précisant le texte des mémoires de grand-père :
- "Henriette Jaugé a reçu de la princesse de Lamballe petit service de Saxe en possession de tante Alice". Il s'agit d'Alice Jacquet, descendante d'Henriette Germain. (HF - 18 février 2008)
- "Guérin intendt duc de Penthièvre (portrait de famille brûlé en Hongrie)" une flèche relie au nom Guérin les mots suivants "mère du volontaire ep. Germain"
- "le père du révolut. envoyé au tribunal. Sa f. a glissé au prést du Tribunal rév. une tabatière av. diamants remplie de pièces d'or (tabatière donnée par le duc de Penthièvre - La miniature de la tabatière est portée en broche par Germaine Steilen)"
Pour en revenir à la date du mariage des parents d'Ambroise Germain, les hypothèses précédentes, affinées au fur et à mesure des nouvelles informations découvertes, se trouvent donc confirmées. Voir ci-dessous :
- Hypothèse 1 : Ils se marient au plus tard vers 1820, puisque leur fils Ambroise se mariera en 1840. Il est cependant vraisemblable que leur mariage a eu lieu bien plus tôt, car Louis Germain est sûrement né avant 1760, étant donné qu'il était, au moment de la Terreur, le chef d'office "du Duc de Penthièvre. "Il avait épousé la fille du jardinier en chef du château de Versailles, ce qui fut considéré comme une mésalliance. Il faut croire qu'il y avait une hiérarchie assez stricte dans la « domesticité royale. Nos cousins Jaquet possèdent encore une tabatière en or ornée d'une miniature représentant le prince, cadeau fait à son intendant. Elle était sertie de diamants qui ne sont plus à leur place depuis 1793 ou 1794. La fidélité de l'intendant à la famille royale l'avait rendu suspect. C'est en faisant parvenir les pierres précieuses aux juges du tribunal révolutionnaires que les siens purent sauver sa tête. Il faut croire que les juges n'étaient pas tous des « incorruptibles ». Un autre cadeau, plus modeste, avait été fait à sa femme, alors petite fille, par la princesse de Lambale, « une dînette », conservée par quelque membre de la famille." (extrait des Mémoires de Jean Médard)
- Hypothèse 2 : Ambroise Germain étant né en 1812 (information obtenue en consultant la base Léonore en octobre 2007), on peut supposer que le mariage a eu lieu au plus tard en 1811. (HF - 18 février 2008)
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Enfant : GERMAIN Louis "Ambroise" ( 1812 - 1869 )
GERMAIN Etienne "Louis" Ambroise
GERMAIN Louis
GERMAIN Jean-Baptiste
GENELÉ Françoise
PRUDHOMME Marie Angélique
PRUDHOMME Jacques
RIVAC Marie
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directeur de la maison de cognac Jules Robin
Naissance : 12 novembre 1841 à Paris 75 ( Source1 Source2 )
En ce qui concerne les prénoms d'Henri Germain : bingo ! bingo ! J'ai repéré récemment que son grand-père Bitterlin, celui qui est venu d'Alsace à pied, et dont nous ignorions le prénom, avait signé P Bitterlin la dédicace à son petit-fils d'un nouveau testament. A cette époque, P ne pouvait être que Paul ou Pierre (ou une variante alsacienne de ces deux prénoms). Mais ça n'a pas fait tilt. Ce matin, je découvre sur internet un "Louis Germain, chef d'office du duc de Penthièvre". Entre "chef d'office" et l'intendant de la tradition orale, la marge est faible. Et le prénom Louis m'évoque quelque chose. Je vérifie à Ambroise Germain : rien ! Je vérifie à Henri Germain. Bingo !! Paul, Louis, Ambroise ! Me voilà avec les prénoms des deux grands-pères et la quasi-certitude que notre "Louis Germain chef d'office du duc de Penthièvre" est bien une seule et même personne que l'intendant évoqué dans les mémoires de Grand-père. (HF - 19 mai 2006 )
Nous avons quelques indications sur son apparence physique grâce à sa lettre du 11 septembre 1870 : "En passant tout à l’heure sur la place du Carrousel un monsieur (que dis-je un monsieur) un citoyen m’a arrêté et m’a demandé si je n’étais pas Allemand. Je lui ai demandé où il croyait m’avoir vu à Mannheim me dit-il, enfin convaincu que je n’avais pas l’accent il a cessé ses questions. Ce que c’est que d’être un grand blond et d’avoir du sang alsacien ! Mais malgré ma parfaite innocence, il m’a accosté si brusquement que j’en étais tout interloqué. J’espère que si je suis pris de nouveau pour en un espion, ce sera pour moi chose connue et que je répondrai plus carrément." (Il n'a pourtant pas l'air blond sur les photos !) (HF - 19/04/2014)Diplôme : 1849
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Diplôme : 1865 ( Source )
Ecole des Mines, entré en 1862, diplôme en 1865
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Profession : entre 1869 et 1873 à Prades 66500 ( Source ) Domicile : 1870 à Paris 75 15 rue des Moulins - Paris 1er ( Source ) Activités : 1888
Il est à l'origine du Comité de viticulture de l'arrondissement de Cognac créé en 1888 pour lutter contre le phylloxéra et en est le premier président. La station viticole de Cognac est installée dans des locaux lui appartenant.
Avec sa femme, ils fondent l'oeuvre de la Goutte de lait et le dispensaire installé rue de la Grille (actuelle rue Henri-Germain) dans un local appartenant aussi à la famille.
Peintre amateur de grand talent - les deux oeuvres conservées au Musée municipal de Cognac en témoignent - il est président de l'association artistique La Palette cognaçaise et sociétaire du Salon des artistes français où il expose régulièrement.
Il s'intéresse aussi à l'archéologie préhistorique charentaise et ses études figurent dans des publications spécialisées.
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Notice biographique : ( Source )
Henri GERMAIN (1841-1898)
Ecole des mines de Paris (promotion 1862)
Bulletin de l'Association amicale des anciens élèves de l'Ecole des Mines, Mars 1898
Henri Germain est né à Paris en 1841 ; après de bonnes études à Louis-le-Grand et à Sainte-Barbe, il entra en 1862 à l'École des Mines dont il sortit en 1865.
Après un séjour à Freiberg en Saxe, il fut nommé administrateur judiciaire de la Société des Forges de la Nouvelle, en liquidation. Les Forges étaient éteintes et ne devaient pas être remises à feu, mais la Société exploitait d'importantes mines de fer dans les Pyrénées-Orientales. Germain fut ainsi amené à résider à Prades, près de Perpignan, non loin des mines dont il surveillait l'exploitation quand le cours naturellement lent des affaires litigieuses qu'il avait à suivre et à diriger ne le retenait pas a Paris.
Il s'y trouvait précisément peu avant le siège et il n'bésita pas à y rester pour faire son devoir ; il était fiancé depuis peu à Mademoiselle Julia Robin, de Cognac. Germain se mit à la disposition du gouvernement de la Défense nationale et Dorian <dorian.html>, alors ministre des Travaux publics, qui le connaissait, l'employa au service de la réception des projectiles et à la construction des baraquements aux fortifications ; il eut l'honneur, à cette occasion, de faire visiter à M. Thiers le fort d'Aubervilliers.
Pendant ces temps difficiles comme dans les diverses circonstances de sa carrière, Germain fit simplement son devoir et dès que les communications avec la province furent rétablies, il rejoignit sa fiancée, se maria à Cognac le 15 avril 1871 et reprit son poste de Prades qu'il occupa encore plusieurs années.
M. Jules Robin, son beau-père, qui avait eu l'occasion d'apprécier l'aptitude de Germain aux affaires, lui offrit alors de le prendre dans sa maison: il y entra en 1877 et en devint par la suite l'un des chefs les plus actits et les plus autorisés.
Homme droit, modeste, affable, estimé aussi bien du monde des affaires que de tous ceux qui avaient appris à le connaître à un titre quelconque, Germain fut souvent sollicité de consacrer à la chose publique, sous une forme ou sous une autre, l'intelligence et l'activité qui avaient si bien servi ses intérêts particuliers : quoique ses goûts l'éloignassent volontiers des agitations de la vie politique, néanmoins, aux mauvais jours du boulangisme, quand il s'agit de combattre le bon combat, il ne crut pas devoir se soustraire à l'appel de ses concitoyens et il n'eut pas à le regretter.
Nommé en 1888 Président du Comité de Viticulture de l'arrondissement de Cognac, il imprima une vive impulsion à ses travaux et contribua à la reconstitution méthodique des vignobles de la région. Juge, puis Président du Tribunal de Commerce de Cognac en 1895, il remplit brillament ces fonctions et rendit des jugements dans des procès importants, qui ont été justement remarqués ; aussi venait-il d'être confirmé dans cette charge peu de temps avant sa mort.
Henri Germain s'est doucement éteint le 1er janvier 1898, à cinquante-sept ans, après une maladie de quelques semaines, devant laquelle devaient rester malheureusement impuissants et les secours de la science et les soins attentifs et multipliés d'une compagne dévouée.
Jusqu'à l'automne dernier Germain ne s'était pas ressenti des atteintes de l'âge et sa santé semblait aussi robuste que par le Passé ; au mois d'octobre il éprouva des douleurs d'estomac qui parurent s'apaiser un moment, mais le mal perfide, qui le menaçait, continuait son oeuvre pour prendre bientôt une allure rapide, puis précipitée que rien ne pouvait plus arrêter.
Cette brusque catastrophe a semé la désolation dans un milieu jusqu'alors particulièrement heureux et uni, arrachant à une noble femme le meilleur ami, aux enfants et à leur famille le chef chéri et respecté, à une vénérable mère enfin le fils qui était tout son orgueil.
Germain était essentiellement bon : il faisait beaucoup de bien, discrètement, sans éclat ; non seulement il ouvrait volontiers et largement sa bourse aux malheureux, mais encore il savait donner ; tout récemment, il avait créé un dispensaire qu'il visitait journellement.
Germain laisse un nom aimé et respecté, et si les regrets unanimes, profonds et sincères peuvent être un adoucissement à la douleur des siens, sa bonté qui lui survit recueille la meilleure des récompenses.
Ch. MEUNIER-DOLLFUS.Décès : 1 janvier 1898 à Cognac 16 ( Source )
Henri GERMAIN est décédé le samedi 1 janvier 1898, à l'âge de 56 ans, d'une maladie contractée à la suite d'un accident.Rue Henri Germain : 10 novembre 1903 à Cognac 16 ( Source )
"Le 10 novembre 1903, le conseil municipal décide, pour honorer la mémoire de ce généreux concitoyen, de donner son nom à la rue de la Grille où il a créé le dispensaire qui rend de si grands services."
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Père : GERMAIN Louis "Ambroise" ( 1812 - 1869 )
Mère : BITTERLIN Louisa Adeline ( 1819 - 1903 )
Union : ROBIN-BEAUREGARD Julia Catherine Elisa ( 1850 - 1928 )
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Fiançailles : 1870
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Mariage : 15 avril 1871 à Cognac 16 ( Source )
Enfants : GERMAIN Emma Louisa "Marguerite" ( 1872 - 1951 )
GERMAIN-ROBIN Ambroise Jules "Jacques" ( 1876 - 1967 )
GERMAIN Henri Paul Louis Ambroise
GERMAIN Louis "Ambroise"
GERMAIN Etienne "Louis" Ambroise
JAUGEY Victoire Augustine "Henriette"
BITTERLIN Louisa Adeline
BITTERLIN Jean "Paul"
WAGNER Marie-Louise