Fiches individuelles


MÉDARD Jacques François "Albin"
rentier

Naissance : 28 mai 1824 à Lunel 34 ( Source )
Education à la Pension Toeffler :
"Albin avait fait ses études à Genève, à la pension Toepffer. Ce Toepffer n'était pas seulement le précurseur des dessinateurs de bandes dessinées qui avec "Monsieur Pencil", "Monsieur Cryptogame" et tant d'autres albums semble avoir grandement réjoui ses contemporains suisses. Il dirigeait une pension et avait des méthodes d'éducation assez originales pour l'époque. Il emmenait ses élèves pendant l'été dans de grandes randonnées à travers les Alpes, un espèce de camping itinérant d'auberge en auberge. Il a raconté ces aventures dans un gros livre intitulé "Les voyages en Zig-Zag" dont Albin est un des jeunes héros." (Mémoires de Jean Médard (14), chapitre I, page 11)
Décès : 19 juillet 1849 à Sommières 30250 4 faubourg du Bourguet ( Source1 Source2 Source3 Source4 )
"Mort du choléra avec sa mère à Sommières" dit le baptistaire de famille (page 40) rédigé pour cette période par Jean Médard.

"Albin (1824-1845) est mort jeune, emporté en même temps que sa mère par une de ces effroyables épidémies de choléra qui se sont encore abattues sur le MIdi pendant la première moitié du XIX siècle." (Mémoires de Jean Médard (14), chapitre I, page 11).
Une note manuscrite mentionne avec un ? l'âge de sa mort comme étant 25 ans.

Cette hypothèse de 25 ans est plus vraisemblable, puisque Romain Lavergne, très bien documenté, donne comme date de décès d'Anaïs France le 10 juillet 1849 et qu'on peut tenir pour acquis qu'ils sont morts lors de la même épidémie. (HF - 10/12/2013)

La consultation des archives municipales de Sommières le 13 mai 2014 confirme l'âge de 25 ans et les informations de Romain Lavergne. (HF - 20/05/2014)


Père : MÉDARD Louis Henry ( 1797 - 1832 )
Mère : FRANC Suzanne, Iphigénie, "Anaïs" ( 1803 - 1849 )

MÉDARD Jacques François "Albin"
MÉDARD Louis Henry
MÉDARD Henry
MATHIEU Françoise
FRANC Suzanne, Iphigénie, "Anaïs"
FRANC Jacques
FRANC Suzanne




MÉDARD Jean - 1 536
bourgeois d'Aigues-Mortes, maître cordonnier

Naissance : 1625 à Aigues-Mortes 30220 ( Source )
Profession : 1643
"Lors de son mariage en 1643, il est dit "maître cordonnier."
Décès : octobre 1670 ( Source )

Union : BONIFACE Isabeau ( 1622 - ? )
Mariage :
Enfants : MÉDARD Jean ( 1643 - 1689 )
MÉDARD Barthélémy ( 1650 - < 1704 )
MÉDARD Marie ( 1653 - 1699 )




MÉDARD Jean - 768
marchand mangonnier

Naissance : 1643 à Aigues-Mortes 30220 ( Source1 Source2 )
Jean MÉDARD voit le jour en 1643 à Aigues-Mortes (30), d'après une source et en 1648 d'après une autre.
Décès : 15 juin 1689 à Aigues-Mortes 30220 ( Source1 Source2 )
"Le 15 juin 1689 Sépulture de Jean Médard marchand négociant de la ville d'Aigues-Mortes décédé à l'âge de 46 ans. Son corps a été inhumé dans l'enclos des Cordeliers"

Une autre source indique comme date de décès le 9 février 1691. Il faudrait rechercher une explication aux différences de dates de naissance, de mariage et de décès selon les deux sources. (HF - 17 octobre 2004)

Père : MÉDARD Jean ( 1625 - 1670 )
Mère : BONIFACE Isabeau ( 1622 - ? )

Union : GILLY Françoise ( ~ 1643 - ? )
Contrat de mariage : 1675 ( Source )
"J'ai leur contrat de mariage devant maître Jacques Constantin, notaire à Aimargues (30)."
"dans le contrat de mariage, elle[Françoise Gilly] est dite fille de Jean Gilly et Marie Taillefert, mariés, vivant à Aigues Mortes." (Simone Boutet-Lagaillarde)
Mariage : 20 mars 1675 ( Source1 Source2 )
Une autre source indique une autre date pour leur mariage : "Ils se marient le lundi 17 mai 1677 à Aigues-Mortes (30). "

Cette deuxième date me paraît moins fiable que la première puisque leur premier enfant est né le 15 janvier 1676. (HF - octobre 2004)
Enfants : MÉDARD Guillaume ( 1676 - ? )
MÉDARD Elisabeth ( 1677 - ? )
MÉDARD Isabeau ( 1680 - ? )
MÉDARD Henry ( 1682 - ? )
MÉDARD Catherine ( 1684 - ? )
MÉDARD Paul ( 1686 - 1722 )
MÉDARD Jean ( 1689 - ? )
MÉDARD Jean
MÉDARD Jean
 
 
BONIFACE Isabeau
BONIFASSE Pierre
AGOUSTI Marguerite




MÉDARD Jean
lieutenant

Naissance : 26 avril 1677 ( Source1 Source2 Source3 )
Baptême : 9 mai 1677 à Lunel 34 ( Source )
"du 9 mai 1677 Jean Médard fils de Barthelemy Médrd Marchand mangonnier et de Jeanne Pelatane mariés habitants de Lunel, né le 26 avril présenté au saint Baptême par Jean Pelatan et Jeanne Médard d'aiguesmortes, soeur du dit Médard"
Profession : vers 1704 ( Source1 Source2 )
"D'abord marchand [il] achète une charge de lieutenant au régiment de Tarnau, vers 1704."
La source "Famille Médard" indique qu'en 1704, au moment de la naissance de sa fille Jeanne, il est lieutenant dans le régiment de M de Bernis.

Père : MÉDARD Barthélémy ( 1650 - < 1704 )
Mère : PELATAN Jeanne ( 1652 - ? )

Union : DESFERRE Marie ( ~ 1677 - ? )
Mariage : 15 août 1698 ( Source1 Source2 )
"Le 15 août 1698. Dans l'église des pères Capucins où se fait le service de la paroisse, ont été conjoints, en légitime mariage sieur Jean Médard Marchand et Dlle Marie Desferre"
Enfants : MÉDARD Barthélémy ( 1699 - ? )
MÉDARD Jean ( 1702 - ? )
MÉDARD Marie ( 1704 - ? )
MÉDARD Barthélémy ( 1714 - ? )
MÉDARD Jean
MÉDARD Barthélémy
MÉDARD Jean
BONIFACE Isabeau
PELATAN Jeanne
 
 




MÉDARD Jean
marchand mangonnier

Naissance : 1 juin 1681 ( Source1 Source2 Source3 )
Baptême : 15 juin 1681 ( Source )
Baptême : "Du 15 Juin 1781Jean Médard fils de Barthelemy Médard Md Mangonnier et de Janne Pelatane né le premier courant."
Décès : 1751 ( Source )

Père : MÉDARD Barthélémy ( 1650 - < 1704 )
Mère : PELATAN Jeanne ( 1652 - ? )

Union 1 : MELON Elisabeth ( ~ 1681 - ? )
Mariage : 17 novembre 1701 à Lunel 34 ( Source1 Source2 Source3 )
"Du 17 novembre 1701 ont été conjoints en vrai Mariage. Jean Médard et Elisabeth Melonne habitants de Lunel présent Jean Médard son frère. Contrat de mariage passé chez M. Baumes notaire le 18 avril."
Enfants : MÉDARD Jeanne ( 1703 - ? )
MÉDARD Magdelaine ( 1704 - ? )
MÉDARD Catherine ( 1706 - ? )
MÉDARD Jeanne ( 1710 - ? )
MÉDARD Paul ( 1715 - ? )
MÉDARD Elisabeth ( 1717 - ? )
MÉDARD Elisabeth ( 1719 - ? )
Union 2 : MAZEL Magdelaine ( ~ 1695 - ? )
Mariage : 1720 ( Source )
au Désert peut-être
Enfants : MÉDARD Jean ( 1721 - ? )
MÉDARD Anne ( 1722 - ? )
MÉDARD Jeanne ( < 1725 - ? )
MÉDARD Augustin ( 1727 - ? )
MÉDARD Magdelaine ( 1730 - ? )
MÉDARD Jean ( 1732 - ? )
MÉDARD Jean
MÉDARD Barthélémy
MÉDARD Jean
BONIFACE Isabeau
PELATAN Jeanne
 
 




MÉDARD Jean
Naissance : 13 avril 1689 ( Source )
Baptême : 17 avril 1689 ( Source )
"Le 13 avril 1689
Le Mercredi à huit heures du soir
Dieu m'a donné mon fils Jean Médard, son parrain Jean Feuillade, maître-boulanger et sa marraine Marie Gilly baptisée par monsieur Fage secondain de monsieur le curé Ponset. le 17 avril a été baptisé 1689"

Père : MÉDARD Jean ( 1643 - 1689 )
Mère : GILLY Françoise ( ~ 1643 - ? )

MÉDARD Jean
MÉDARD Jean
MÉDARD Jean
BONIFACE Isabeau
GILLY Françoise
GILLY Jean
TAILLEFERT Marguerite




MÉDARD Jean
Naissance : 3 juin 1702 ( Source1 Source2 )
Baptême : 7 juin 1702 ( Source )
Baptême : "Du 7 Juin 1702 a été baptisé Jean Médard né le 3 Juin, fils légitime et naturel de Jean Médard Marchand et de Marie Desferre habitants de Lunel. Parrain Daniel Desferre, marraine Jeanne Médard, présents Gédéon Nicol, François Gautier Mr Chirurgien"

Père : MÉDARD Jean ( 1677 - ? )
Mère : DESFERRE Marie ( ~ 1677 - ? )

MÉDARD Jean
MÉDARD Jean
MÉDARD Barthélémy
PELATAN Jeanne
DESFERRE Marie
DESFERRE ?
BÉRINGUIER Marguerite




MÉDARD Jean - 192
maître des Postes, négociant en vin

Naissance : 17 novembre 1714 à Aigues-Mortes 30220 ( Source1 Source2 )
Dans une note de bas de page, l'auteur de l'article justifie la naissance supposée à Lunel le 20/9/1721 par l'acte de baptême (AM Lunel, BMS, GG 10/1721, f° 19). Mais c'est une confusion avec un autre Jean Médard, né de Jean Médard (fils de Barthélémy) et de Magdelaine Mazel. Le baptistaire fait foi de la naissance le 17 novembre à AIgues-Mortes. (HF - 25/04/2014)
Baptême : 19 novembre 1714 à Aigues-Mortes 30220 ( Source )
"Dieu m'a donné un fils à deux heures après minuit le 17 novembre 1714 et baptisé le 19 dudit par M. Beauclan curé, son parrain Jean Codognan mon beau-père et sa marraine Françoise Gilly ma mère.
Nom lui a été donné Jean."
Mâs du Pont de Lunel : après 1715
Il hérite de sa famille le mas du Pont de Lunel.
"L'histoire littéraire donne une certaine notoriété à ce "Pont de Lunel" qui était alors un relai de poste et une auberge connue. Déjà Madame de Sévigné y avait été bloquée par une crue du Vidourle et s'y lamentait de ne pouvoir rejoindre à Montpellier sa fille bien-aimée. Mais pour l'époque qui nous intéresse c'est surtout une page que lui consacre J-J. Rousseau dans les Confessions (Livre VI, année 1737) qui nous donne des précisions amusantes. Ayant eu le malheur de lire un livre d'anatomie et "trouvant, nous dit-il, dans chaque maladie des symptômes de la mienne, je croyais les avoir toutes". (... ) Il se décide à quitter Mme de Warrens pour aller consulter un spécialiste à Montpellier (...). Il nous raconte ainsi son séjour : "Ma sensualité mise en exercice s'était si bien éveillée que je m'arrêtai un jour au Pont de Lunel pour y faire bonne chère avec de la compagnie, qui s'y trouva. Ce cabaret, le plus estimé d'Europe méritait alors de l'être. Ceux qui le tenaient avaient su tirer partie de son heureuse situation pour le tenir abondamment approvisionné et avec choix. C'était réellement une chose curieuse de trouver dans une maison seule et isolée au milieu de la campagne une table fournie en poisson de mer et d'eau douce, en gibier excellent, en vins fins, servie avec ces attentions et ces soins que l'on ne trouve que chez les grands et les riches et tout pour vos trente-cinq ous. Mais le Pont de Lunel ne resta pas longtemps sur ce pied et à force d'user de sa réputation il la perdit enfin tout à fait." (Mémoires de Jean Médard (14), chapitre I : Préhistoire, pages 3 et 4)

Correspondance :
Dans le chapitre I de ses Mémoires (pages 5 à 9), Jean Médard (14) analyse l'abondante correspondance échangée dans les années 1780 entre David Médard, vivant à Cadix, et son père Jean Médard (448) demeurant à Lunel. Outre les descriptions d'événements contemporains et d'affaires commerciales sont traitées les affaires de famille et particulièrement l'éducation des plus jeunes frères de David. (Hélène Fillet).
Extrait d'une lettre écrite par Jean Médard à son fils David le 18 mars 1784 : " C'est avec le plus grand plaisir que je vois tout ce que tu me dis au sujet de tes frères. J'ai n'ai jamais douté, mon amy, de l'excellence de ton coeur pour leur rendre tous les services qu'il te sera possible. Coulant ma 70ème année me voilà arrivé à l'âge où je dois m'attendre à payer d'un jour à l'autre le tribvut que l'humanité doit à la nature. Dans cette incertitude je te recommande enore un coup tes frères et de vouloir bien leur servir de père quand je n'existerai plus." (Jean-François étant mort trois ans auparavant c'est David qui était devenu l'aïné). " (Mémoires de Jean Médard (448) chapitre I, page 7)
Testament : ( Source )
"Il peut laisser à sa mort en 1786 12 000 livres à chacun de ses six enfants, qui se partagent entre autres plus de 100 cartérées de terre. Ici encore on retrouve l'habitude chère aux négociants lunellois d'investir leurs capitaux en biens fonciers."
Domicile : ( Source )
"Voisin de Marc-Antoine Ménard, il habite rue Boutarenque l'hôtel acheté à Noble Pierre Boutin de Saint-Ange;"
Décès : 16 mai 1786 à Lunel 34 ( Source )
Inhumation : après 16 mai 1786 à Lunel 34 ( Source )
Autorisation d'inhumer privée obtenue par sa veuve (AM Lunel, GG 49 non folié).

Père : MÉDARD Paul ( 1686 - 1722 )
Mère : COUDOUGNAN Jeanne ( 1690 - 1772 )

Union : COLOMBIER Marie ( 1724 - 1788 )
Mariage : 13 juin 1741 à Lunel 34 ( Source1 Source2 Source3 Source4 )
Ils se marient en 1741 à Lunel (34). (Les notes de Jean Médard indiquent Lunel comme lieu de mariage. La lettre du 22 janvier 2004 de Simone Boutet-Lagaillarde indique Marsillargues).
Enfants : MÉDARD Jeanne ( 1742 - 1747 )
MÉDARD Marie-Jeanne ( 1744 - ? )
MÉDARD Jean-François ( 1748 - 1781 )
MÉDARD Paul-Noël ( 1750 - 1752 )
MÉDARD Antoine Jean ( 1753 - 1754 )
MÉDARD David ( 1754 - 1792 )
MÉDARD Pierre ( 1757 - <> 1790 & 1792 )
MÉDARD Jean ( 1758 - 1759 )
MÉDARD Daniel ( 1760 - 1764 )
MÉDARD Henry ( 1761 - 1829 )
MÉDARD Paul ( 1763 - 1768 )
MÉDARD César ( 1765 - ? )
MÉDARD Jean "Louis" ( 1768 - 1841 )
MÉDARD Jean
MÉDARD Paul
MÉDARD Jean
GILLY Françoise
COUDOUGNAN Jeanne
COUDOUGNAN Jean
GRASSE Jeanne




MÉDARD Jean
Naissance : 20 septembre 1721 ( Source1 Source2 )
Baptême : 20 septembre 1721 ( Source )
Baptême : "Du 21 septembre 1721 a été baptisé Jean Médard né le jourd'hier fils naturel et légitime du sieur Jean Médard Marchand et de Magdalaine Mazel."

Père : MÉDARD Jean ( 1681 - 1751 )
Mère : MAZEL Magdelaine ( ~ 1695 - ? )

MÉDARD Jean
MÉDARD Jean
MÉDARD Barthélémy
PELATAN Jeanne
MAZEL Magdelaine
 
 




MÉDARD Jean
Naissance : 10 novembre 1732 ( Source1 Source2 )
Baptême : 10 novembre 1732 ( Source )
Baptême : "Du 24 Novembre 1732 a été baptisé Jean Médard, né le 10 Novembre, fils naturel et légitime de Jean Médard Md Mangonnier et de Magdelaine Mazel"

Père : MÉDARD Jean ( 1681 - 1751 )
Mère : MAZEL Magdelaine ( ~ 1695 - ? )

MÉDARD Jean
MÉDARD Jean
MÉDARD Barthélémy
PELATAN Jeanne
MAZEL Magdelaine
 
 




MÉDARD Jean
Naissance : 4 août 1758 ( Source1 Source2 )
Baptême : 7 août 1758 ( Source )
"baptisé par monsieur Glaise curé de cette ville le 7 du dit, on a pris pour parrain et marraine les premiers qui se sont trouvés à l'église pour ne point y aller."
Décès : 15 août 1759 ( Source )
"Mort le 15 août 1759."

Père : MÉDARD Jean ( 1714 - 1786 )
Mère : COLOMBIER Marie ( 1724 - 1788 )

MÉDARD Jean
MÉDARD Jean
MÉDARD Paul
COUDOUGNAN Jeanne
COLOMBIER Marie
COLOMBIER Jean
MOURGUE Françoise




MÉDARD Jean
négociant

Naissance : 26 janvier 1788 à Lunel 34 ( Source1 Source2 Source3 )
Baptême : 31 janvier 1788 ( Source1 Source2 )
Une autre source rapporte le même événement :

"Le 31 janvier a été baptisé Jean Médard fils de Pierre Médard négociant de dame Anne Vignole, mariés, habitants de Lunel né le 6 du mois présenté au saint baptême par sieur Jean Vignolles, avocat habitant Marsillargues et Marie Colombier sa grand-mère paternelle."
Baptême : 31 janvier 1788 ( Source )
"Samedi 26 janvier 1788.
Dieu m'a donné à 7 heures du soir un fils baptisé le 31 du dit par M. Rame ministre de Lunel présenté par Jean Vignolles mon beau-frère et Marie Colombier Vve Médard ma mère.
Nom lui a été donné Jean." (Baptistaire de famille, page 33)
Événement : vers 1792 ( Source )
Profession : ( Source )
Il a un atelier de broderies.
Décès : avant juillet 1840 ( Source )

Père : MÉDARD Pierre ( 1757 - <> 1790 & 1792 )
Mère : VIGNOLLES Anne ( 1762 - 1792 )

Union : SIVAN Marie Rose ( 1799 - ? )
Mariage : 23 novembre 1824 à Toulouse 31 ( Source )
Ils se marient le mardi 23 novembre 1824 à Toulouse (31).

"Je retrouve Jean lors de son mariage en 1824, confortablement installé à Toulouse au 23 place de la Bourse, dans une maison dont il est propriétaire, maison qui existe encore de nos jours (2002). Sur son acte de mariage sa mère est dite décédée. La "fiancée" Marie Rose Sivan, née à Bordeaux en 1799, apporte une dot de 12000 francs (cf contrat du mariage du 11 février 1824) somme importante pour l'époque. Il me semble qu'il s'agit d'un arrangement et non d'un réel apport. En effet cette jeune femme a été abandonnée ainsi que sa mère depuis fort longtemps par le père. Celui-ci était cuisinier. Je pense que la vie n'a pas du être facile pour ces deux femmes. Comment auraient-elles pu réunir une telle somme ? Je dois à la vérité de dire que Marie Rose vivait depuis pas mal d'années avec son époux. C'est pourquoi j'ai mis le mot fiancé entre guillemets. Ils ont eu trois enfants entre 1919 et 1823. Ils se marient en 1824 et ont Pierre Théophile, notre ancêtre en 1825. Cela est expliqué, je crois, par le fait qu'à l'époque la majorité étant 25 ans, on ne pouvait, si l'on était plus jeune, se marier sans le consentement du père. Le consentement de la mère ne sufisait pas. Le père étant disparu, puis étant décédé, il a fallu attendre. Marie Rose se marie donc en 1824, elle a juste 25 ans." (Simone Boutet-Lagaillarde)
Enfants : MÉDARD Louis Emile ( 1819 - ? )
MÉDARD "Alix Anne" Mathilde ( 1822 - ? )
MÉDARD Marguerite Elodie ( 1823 - ? )
MÉDARD Pierre "Théophile" ( 1825 - 1901 )
Autre enfant : MÉDARD Henry ( (e) 1818 - ? )
MÉDARD Jean
MÉDARD Pierre
MÉDARD Jean
COLOMBIER Marie
VIGNOLLES Anne
VIGNOLE Jean
HUC Anne




MÉDARD Jean - 6
pasteur

Naissance : 18 février 1893 à Sète 34 Quai Louis Pasteur n° 9 maison Pommier ( Source )
Témoins : NOËLL Louis ( (e) 1850 - ? )
/ JULIEN Néri ( (c) 1846 - ? )
/ MÉDARD Pierre ( 1860 - 1900 )
/ BENOÎT Lucien "Victor" Eugène ( 1859 - 1911 )

Baptême :
Baptême : après 18 février 1893
Parrain : Victor Benoït
Marraine : Jeanne Beau

Diplôme : 1910
Guerre - 1 : 1914
En 1914, il est mobilisé. Tout un chapitre de ses mémoires est consacré à la Première guerre mondiale
Guerre - 2 : 1915
Gravement blessé dès le début des hostilités, il peut assister, pendant sa convalescence au baptême de sa nièce Elna dont il est le parrain et dont Alice Herrmann est la marraine.
Guerre - 3 : 1916
De retour sur le front : le Chemin des Dames, la bataille de la Somme, Verdun.
Guerre - 4 : 1917
Après Verdun, Jean Médard est nommé sous-lieutenant puis officier de liaisons.
Guerre - 5 : 1918
Après la guerre, il accompagne les visiteurs étrangers sur les champs de bataille.
Voyage : 1921 à ?
Il fait un voyage en Chine en 1921.
Événement : août 1957 ( Source )
Mémoires : 1970
Profession :
Responsable des étudiants étrangers à la Fédération des associations chrétiennes d'étudiants 1919-1925
Pasteur au Fleix 1925-1931
Pasteur à Rouen 1931-1947
Pasteur à Sainte-Foy-la-Grande 1947-1958
Aumonier au collège de Normandie 1958-1967
Retraité au Fleix
Décès : 28 octobre 1970 à Le Fleix 24

Père : MÉDARD Pierre ( 1860 - 1900 )
Mère : BENOÎT Juliette Félicie "Mathilde" ( 1866 - 1931 )

Union : HERRMANN Alice ( 1897 - 1990 )
Fiançailles : avril 1919 ( Source )
Jean Médard et Alice Herrmann se fiancent au printemps de 1919, puis se marient le 28 août de la même année. Voici ce que dit dans ses mémoires Jean Médard à propos de cette période :

"Et le mariage ? Je pense depuis longtemps à Alice Herrmann. On nous taquinait autrefois sur notre amitié d'enfants. Ces dernières années nous nous sommes à peine entrevus. Mais elle réunit à mes yeux toutes les qualités d'intelligence, de charme, d'énergie et de bonté. J'aime sa nature à la fois ardente et paisible. J'ai gardé une grande réserve car je sais que je ne la vaux pas et puis il y a aussi cette différence de situation entre sa famille et la mienne qui, dans la bourgeoisie dresse parfois entre les jeunes gens des barrières infranchissables. Pourtant s'il m'arrivait d'arrêter ma pensée sur une autre j'avais l'impression d'une sorte d'infidélité vis-à-vis d'Alice. Maintenant, je sais qu'elle est devenue membre active et ardente de la « Fédé », qu'elle a de fermes convictions chrétiennes, nous appartenons à ce petit groupe, qui est dans l'église une famille à part. La perspective change. Elle s'associerait à ma tâche de pasteur et comprendrait le ministère comme moi. J'ai la conviction que rien ne peut plus nous séparer. Mais je ne veux rien montrer de mes sentiments tant que la guerre n'est pas finie. Ma sœur, qui est ma confidente, m'a fait remarquer qu'Alice pourrait être demandée par un autre que moi. Elle m'a proposé de voir Madame Herrmann et de lui faire part à la fois de mes sentiments et de mes scrupules. Si un autre se déclare Alice sera ainsi prévenue et saura qu'il n'est pas le seul sur les rangs. C'est entendu. J'apprends avec beaucoup de soulagement que Monsieur et Madame Herrmann ont accueilli cette démarche sans aucun déplaisir et avec un parfait désintéressement.[...]
Pourtant le séjour dans cette bonne ville ne dure pas longtemps et je ne m'en plains pas puisqu'il s'agit d'une nouvelle permission. Cette fois je ne vais pas me précipiter dans le Midi. La famille Herrmann est installée depuis Octobre à Paris. La guerre est finie. Mon silence a assez duré. Je vais donc m'arrêter à Paris et voir les Herrmann qui me reçoivent de la manière la plus amicale. Alice a été prévenue par ses parents du but de ma visite. Elle arrive justement : « Voici notre étudiante » dit son père. Nous nous retrouvons sans aucune gêne, sinon sans émotion. Elle est moins avancée que moi. Depuis bien des années nous vivons loin l'un de l'autre. Elle ne veut pas s'engager à la légère. Mais nous retrouvons si vite nos rapports d'amitié et de confiance que je n'ai pas d'inquiétude sur l'issue de l'expérience : « Tu laisses ce garçon sur le gril » lui disent ses parents au bout de quelques semaines. Aucune comparaison avec Saint Laurent. Le gril n'a rien d'inconfortable. Le caractère de notre correspondance ne laisse aucun doute sur les sentiments profonds d'Alice. Pour commencer, je suis invité par la grand'mère d'Alice, Madame Germain, au Grand Breuil, où les Herrmann vont passer les fêtes. Après quelques jours à Sète, je pars donc pour Cognac. Madame Germain est une grande dame avec une figure pleine de bonté, couronnée d'une belle chevelure blanche. Le Breuil est une belle demeure, meublée avec goût, dont les murs sont couverts de tableaux intéressants, mais l'on se demande ce que cette grande maison normande vient faire sur les bords de la Charente, qu'elle domine. Alice et moi ne nous attardons pas dans cette cage dorée et préférons, même quand il pleut, de longues promenades dans le parc de Cognac, qui fait penser à cette saison à un paysage sous-marin dont les arbres seraient devenus d'énormes madrépores.
Je fais la connaissance des Germain-Robin, oncle, tante, cousins et cousines d'Alice dans le vieux logis familial de Lafon, moins bien situé que le Breuil, mais remarquable avec ses douves à l'eau transparente, ses tours, sa terrasse à balustres, ses vieilles tapisseries et ses portraits d'ancêtres. Je termine ma permission à Sète. Maintenant pour ma mère et pour moi la joie de se revoir est sans mélange puisque désormais la fin d'une permission n'est plus qu'une séparation banale, puisqu'il ne s'agit plus de partir pour la guerre.
[...]
Ces nouvelles fonctions ne me permettent pas de revoir Alice aussi souvent, mais nous ne sommes pas séparés pour autant, soit que j'aille à Paris soit qu'elle vienne à Châlons dûment chaperonnée. Nous faisons alors du canotage sur la Marne. Mon chef de service le comte Doria est charmant avec moi et m'offre même une chambre dans le bel appartement qu'il occupe avec sa jeune femme. Non seulement la guerre n'est plus qu'un souvenir mais je ne suis plus militaire que par l'uniforme."

Visite de Reims : mai 1919
Jean Médard fait visiter à sa fiancée, à sa future belle-mère et à sa cousine les ruines de Reims.
Mariage : 28 août 1919 à Cognac 16 ( Source )
L'heure arrive pourtant de rompre les derniers liens avec l'armée. Lorsque je sais que je dois être démobilisé les premiers jours de septembre nous pouvons fixer la date de mon mariage fin août au Grand Breuil. Alice va retrouver ses amies de la Fédé dans un dernier camp de Malons. A son retour nous nous revoyons à Paris sans chaperon cette fois. Huit jours avant le mariage une permission de 48 heures me permet encore de rejoindre ma fiancée à Pontaillac, où ses parents ont loué une villa pour l'été.
Enfin le grand jour arrive. Le 28 août nous sommes mariés civilement par James Hennessy, qui nous dit quelques mots aimables, puis notre maître commun Henri Bois nous donne la bénédiction de Dieu dans un temple rempli de parents et d'amis.
Ces dures années de rêves se terminent pour nous comme un beau conte de fées : « Ils se marièrent, ils furent heureux et ils eurent beaucoup d'enfants ».
Ils se marient le jeudi 28 août 1919 à Cognac (16).

Les jeunes mariés : septembre 1919 ( Source )
"Nous passons d'abord quelques radieuses journées à St Palais, à la « Villa des amis réunis », en attendant la date de ma démobilisation le 4 septembre, à La Rochelle. Je quitte définitivement ma défroque militaire pour rentrer dans la vie civile et nous partons pour Londres où nous passons trois ou quatre jours. A notre arrivée à Edimbourg nous pouvons constater que l'hospitalité écossaise n'est pas un vain mot. Impossible de trouver une place dans les hôtels ou pensions de famille. Un vieux cocher qui parle un anglais incompréhensible nous trimbale sans succès d'un bout à l'autre de la ville. Finalement dans une pension de famille où nous demandions au moins deux fauteuils dans un salon, un inconnu nous cède sa chambre pour aller coucher je ne sais où. Nous consacrons la journée du lendemain à la visite d'Edimbourg qui nous enchante.
Il nous tarde d'arriver au Trossacs, où nous passons quelques jours merveilleux : canotage sur le lac Katrin, ascension du Ben Lomond. Comment la beauté du cadre laisserait-elle indifférents des amoureux ? Au bout de quelques jours en mailcoach ou en bateau à travers l'admirable Loch Lhomond nous arrivons à Arrochard, un village de pêcheurs, sur la côte est, au fond d'un fiord et nous y terminons la partie sentimentale et touristique de notre voyage."

Domicile du couple : entre 1931 et 1948 à Rouen 76 45 rue Buffon ( Source )
Domicile du couple : entre 1948 et 1953 à Sainte-Foy-la-Grande 33220 27 boulevard Gratiolet ( Source )
Enfant : MÉDARD Marie Suzanne ( 1921 - 2013 )
MÉDARD Jean
MÉDARD Pierre
MÉDARD Louis "Gustave"
BÉRARD Anna "Coralie"
BENOÎT Juliette Félicie "Mathilde"
BENOÎT Louis Olivier Aimé "Lucien"
LEENHARDT Eugénie Fanny "Caroline"




MÉDARD Jean "Louis"
bibliophile

Naissance : 2 juillet 1768 à Lunel 34 ( Source1 Source2 Source3 )
Baptême : 4 juillet 1768 à Lunel 34 ( Source )
"Le samedi 2 juillet 1768.
Dieu m'a donné à 9 heures du matin un fils baptisé sous l'interrègne du curé par M. Delanglades prêtre de cette ville le 4 du dit. On a pris pour Parrain M. Bérard man (?) et pour marraine Renarde la sage-femme afin de ne point aller à l'église. Mon oncle J. Coudougnan s'y est pourtant trouvé présent et Bérard par hasard.
Nom lui a été donné Jean-Louis." (Baptistaire de famille, page 31)
+ BMS Lunel recherché pour voir si la rédaction de l'acte éclairait la formulation un peu curieuse du baptistaire. Mais non. (HF - 16/12/2013)

Événement : 1834 ( Source )
1834 L’affaire « Busco et Bernard » à Grenoble fait faillite. C’est l’affaire de la famille de la seconde épouse de Gabriel Filliettaz (beau-père de Scipion). Les héritiers intéressés sont Mesdames Scipion Mourgue, Benjamin Morel et Jean Louis Médard. Ils sont pris pour 120 000
Correspondance : 2 juillet 1840 à Montpellier 34000 ( Source )
Bibliophile :
Jean-Louis est celui qui a légué à la ville de Lunel ce qui est devenu "le fonds Jean-Louis Médard". Très abondante documentation à ce sujet : brochures, CD rom, site internet.
Dans ses mémoires, Jean Médard dit à son sujet :
"Louis (Jean-Louis), lui, a dû s'établir solidement selon le vœu de son père et de ses frères. Il a épousé en 1807 Sarah Fillietaz de Paris et son mariage fut béni par « le respectable pasteur Rabaud Pomier, frère de Mr St Etienne). C'était un bibliophile. N'ayant point d'enfants il a légué sa bibliothèque à la ville de Lunel. Elle contient de magnifiques parchemins enluminés du Moyen Age, des incunables, des premières éditions inestimables du XVIIème et XVIIIème siècles, en particulier une édition spéciale des « Oiseaux » de Buffon, publiée seulement à quatre exemplaires : un pour l'auteur, un pour le roi de France, un troisième pour Catherine de Russie et le dernier dont il s'est rendu acquéreur. De nombreux autographes sont insérés dans les livres, en particulier une lettre de Rabaut St Etienne adressée à sa sœur Mme Rogé (Marie Médard) à l'occasion de la mort de son mari, des lettres de Napoléon, Joséphine, J.-J. Rousseau, etc. Il est mort en 1841. Mes oncles racontaient que si la ville a hérité de ces trésors et non la famille c'est parce que ses neveux dans leurs dernières visites ne lui avaient pas demandé sa bénédiction. Il aurait été dommage qu'elle soit dispersée. D'autre part elle dort, jamais consultée, jalousement gardée à cause de la rareté des ouvrages et de la beauté des reliures."
Eléments biographiques :
Jean-Louis Médard, dit Louis Médard, est un commerçant et bibliophile français, né le 2 juillet 1768 à Lunel et mort le 26 juillet 1841 à Montpellier.
Biographie
Enfance et adolescence :
Louis Médard est né à Lunel en 1768 dans une famille protestante. D'une extraction sociale aisée (la bourgeoisie commerçante), il effectue ses études au collège royal de Nîmes. Sa formation, qui doit le préparer à embrasser la carrière commerciale aux côtés d'un de ses frères aînés, est appuyée par son père, Jean Médard. Celui-ci lui prescrit en sus une lecture active d'ouvrages particuliers. Médard reste marqué par l'Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens de l’abbé Raynal.
Ses activités professionnelles :
La mort de Jean Médard et la banqueroute familiale empêchent Louis de rejoindre le négoce : à défaut, il est apprenti canut à Lyon. Au terme de cette période de deux ans, Louis a vingt ans. N'obtenant pas la place convoitée, il retourne à Montpellier, s'associe à Jean Parlier en 1801 (société Médard et Parlier) et parvient à prospérer dans le commerce en gros des indiennes. En 1807, il épouse Jeanne-Jacqueline-Sara Fillietaz, fille du négociant anversois Gabriel Fillietaz. Sa sœur, Élisabeth épousa Scipion Mourgue. Il s'agit d'une famille représentante de la grande bourgeoisie suisse commerçant en Europe. Le couple reste sans postérité.
Son héritage :
Il cesse ses activités en 1821 et se consacre pleinement à sa passion des livres. À son décès en 1841, il lègue à la ville de Lunel sa bibliothèque à la condition qu'elle fût mise à disposition du public1.
Il est inhumé au cimetière protestant de Montpellier.
Le bibliophile humaniste
Le don de cette collection prestigieuse aux Lunellois s'explique de diverses manières :
Une enfance marquée par les livres
Les convictions protestantes de L. Médard
Le siècle des Lumières, qui reconnaît l'utilité de la lecture pour la formation des esprits2.
Les garde-fous
Selon le mécène, tous les livres ne peuvent être mis entre toutes les mains. Il prend donc soin de rédiger deux catalogues domestiques de ses ouvrages à destination du maire de Lunel : le Grand et le Petit Catalogue : ce dernier recense les ouvrages licencieux et polémiques pour une communication plus confidentielle.

Le fonds Médard
La collection
Le fonds est constitué de 4871 volumes dont 42 manuscrits (parmi lesquels 15 datent du Moyen Âge). Elle compte également deux incunables. Les imprimés se répartissent quant à eux comme suit : 2,5 % datent du XVIe siècle, 7,5 % du XVIe siècle, 32,5 % du XVIIIe siècle. L'ensemble couvre des domaines divers : environ moitié ressort des belles-lettres, un tiers de l'histoire, un dixième les sciences et arts, le reste étant consacré à la théologie ou à la jurisprudence. Parmi les différents centres d'intérêt de L. Médard, les auteurs de l'Antiquité, l'histoire du protestantisme et les controverses religieuses ou encore la période révolutionnaire occupent une part importante3.
La contribution de L. Médard à la valeur ajoutée des ouvrages :
La collection constitue, vue de l'extérieur, un ensemble homogène : L. Médard a choisi de faire relier ses ouvrages4 avec néanmoins l'adjonction de la marque de propriété LM par d'illustres relieurs tels que Bauzonnet, Bozerian, Simier père et fils ou Thouvenin.
L'apport intellectuel de L. Médard : lecteur averti, il a fait insérer dans ses ouvrages de nombreuses préfaces, habilement mises en pages par ses secrétaires. Ces particularités d'exemplaires constituent une source privilégiée de compréhension des choix de L. Médard.
La bibliothèque actuelle
Le fonds L. Médard est une des rares bibliothèques de bibliophile a ne pas avoir été dispersée à la mort de son propriétaire : aujourd'hui encore elle conserve son intégrité. Sise dans l'ancien Hôtel de Ville de la commune, elle est présentée dans son mobilier d'origine. À la demande, des visites guidées peuvent être effectuées, des ateliers pédagogiques pour les classes peuvent y être offerts et les ouvrages peuvent être consultés. En ce sens, la volonté de L. Médard d'accès à sa collection est bien respectée. Afin de renforcer la valeur de cet ensemble patrimonial, la ville de Lunel vient de faire l'acquisition d'une partie des fers de reliure.
Bibliographie
Paul Culot, Denise Rouger, Louis Médard et les relieurs de son temps, Bibliothèque municipale de Lunel, Mairie de Lunel, Lunel, 2002
Sources
Copie des testament et codicille conservée au Fonds Médard, à Lunel
Notes
? testament datant de 1834, dépôt de testament mystique du 30 juillet 1841 et codicille du même jour, reçus par maître Joseph Gros, notaire à Montpellier. La bibliothèque fut effectivement déposée dans sa ville natale, à la mort de son épouse en 1858.
? Ses intentions sont parfaitement énoncées dans son Grand catalogue : A mes compatriotes [...] ma collection où figurent bon nombre de classiques sera utile aux professeurs et aux élèves. Puisse ce collège acquérir par les soins paternels du maire, la bienveillance du conseil municipal et par la protection du gouvernement, un rang distingué qui satisfasse entièrement les pères de famille ! Alors, la nouvelle génération naturellement studieuse, me saura gré de mes labeurs, d'une vingtaine d'années, pour ma ville natale ou encore Une bonne latinité est un début précieux...mes jeunes amis puisez à cette bonne source. A votre âge nous n'avions pas le secours des traductions; n'y recourez cependant que pour mieux comprendre le texte : ce n'est que là que vous trouverez de grands-maîtres...
? Fonds Marat, le Théâtre révolutionnaire
? à l'exception d'environ 150 d'entre eux, restés dans leur reliure primitive
(Source : Wikipédia)
Décès : 26 juillet 1841 ( Source1 Source2 )
Louis MÉDARD est décédé en 1841, à l'âge de 72 ans.

Père : MÉDARD Jean ( 1714 - 1786 )
Mère : COLOMBIER Marie ( 1724 - 1788 )

Union : FILLIETAZ Jeanne "Sara" ( 1788 - 1857 )
Mariage : 17 septembre 1807 à Paris 75 ( Source )
Ils se marient le jeudi 17 septembre 1807 à Paris (75014).

Jean-Louis Médard a lui même glissé dans un des ouvrages de sa collection (inséré dans Triomphe de l'intolérance, Londres MDCCLXXIX, Biblio Lunel armoire U rayon 2) une "Lettre autographe de M. Rabaut St Etienne qui le 17 février 1770 donne au nom de la religion des consolations à une jeune veuve, ma soeur et ma marraine, c'est sous ce digne ministre qu'en 1784, j'ai fait, à Nîmes, un court écrit de religion, souvent prêté, et enfin perdu en 1812 par un ami qui, quoique catholique, en avait commencé une copie. C'est le respectable Rabaut-Pomier, le frère de M. St Etienne qui a béni mon mariage, célébré à Paris le 17 septembre 1807. " (Note écrite par Jean-Louis Médard)
Marie-Jeanne (nommée Jeanne-Marie page 21 du baptistaire de famille) était en fait "officiellement" la marraine de Jean-François. Cette note de Jean-Louis Médard montre qu'elle faisait donc aussi fonction de marraine pour lui.

Ces deux documents (la lettre de Rabaut de St Etienne à Jeanne Médard, épouse Rogé et la note de Jean-Louis Médard, le frère de la veuve) ont été recopiés à la main par Jean Médard. (HF)
MÉDARD Jean "Louis"
MÉDARD Jean
MÉDARD Paul
COUDOUGNAN Jeanne
COLOMBIER Marie
COLOMBIER Jean
MOURGUE Françoise




MÉDARD Jean "Louis"
médecin à Paris

Naissance : décembre 1856 ( Source )
Baptême : 1857 ( Source )
"Parrain : Jean Bérard, grand-père maternel, marraine Sarah Fillietaz"
Correspondant de Jean Médard : 1911
Mon principal correspondant et répondant était naturellement mon oncle Louis Médard. Nos atomes ne s'accrochaient pas. Il me considérait comme un enfant et il n'avait pas tort, mais il manifestait surtout sans ménagement son hostilité à mes projets d'avenir. Il avait déclaré autrefois que son frère Pierre en devenant pasteur avait mal tourné. Il aurait voulu me voir prendre un autre tournant.
   Il avait dû être beau dans sa jeunesse. Il le restait malgré l'âge. Il ressemblait lorsque je l'ai connu, à un roi de pique avec ses yeux bleus, sa taille imposante, sa barbe grise et ses cheveux longs (une drôle d'idée pour un docteur). Avec l'âge il était devenu un peu ventripotent, ce qui complétait la ressemblance. Il y avait deux hommes en lui : le docteur assez pontifiant, qu'illustrait parfaitement son aspect physique et le carabin bohême assez sympathique. Il habitait un appartement modeste dans la partie populaire de la rue de Rivoli, près de l'Hôtel de ville et recevait généreusement à sa tables des amis de jeunesse assez minables, en particulier un dentiste sans clientèle, complètement fauché, qu'il entretenait plus ou moins. Sans parler de sa vieille maîtresse, Madame Caron, qui habitait rive gauche. Je ne sais pourquoi il ne l'avait pas épousée car ils étaient très attachés l'un à l'autre depuis longtemps. Elle l'appelait « mon grand » et trouvait, elle qu'il ressemblait non pas à un roi de pique mais au grand barbu, personnage central du bas relief de Rude, sur l'arc de triomphe. C'est lui qui m'a fait découvrir au printemps les belles forêts de la région parisienne. C'était un ravissement pour moi que ces frondaisons auxquelles le Midi ne m'avait pas habitué. Le soir nous dînions dans quelque guinguette avec Madame Caron avant de regagner Paris. Ces sorties avec mon oncle étaient d'ailleurs assez rares.
Décès : vers 6 octobre 1915 ( Source )
"J’ai reçu à midi un mot de tante Elise m’annonçant la mort d’oncle Louis survenue chez son ami Renaud. Cela ne me surprend point ; je l’ai trouvé si malade cet hiver ! Mais je songe au coup que cela porte encore à ta tante Jeanne et à ta tante Elise ! Cette dernière a du partir hier au soir. Je n’ai aucun détail." (Lettre du 9 octobre 1915 de Mathilde Benoît à son fils Jean Médard)

Père : MÉDARD Louis "Gustave" ( 1828 - 1898 )
Mère : BÉRARD Anna "Coralie" ( 1835 - 1911 )

MÉDARD Jean "Louis"
MÉDARD Louis "Gustave"
MÉDARD Louis Henry
FRANC Suzanne, Iphigénie, "Anaïs"
BÉRARD Anna "Coralie"
BÉRARD Jean
RUNEL ?




MÉDARD Jean Léon
Naissance : 30 juillet 1866 ( Source )

Père : MÉDARD Pierre "Théophile" ( 1825 - 1901 )
Mère : CEINTENAC Marguerite "Magdeleine" ( 1837 - 1925 )

Union : DESMONY Eugénie ( ~ 1866 - ? )
Mariage : ( Source )
Enfant : MÉDARD Camille ( < 1900 - 1918 )
MÉDARD Jean Léon
MÉDARD Pierre "Théophile"
MÉDARD Jean
SIVAN Marie Rose
CEINTENAC Marguerite "Magdeleine"
CEINTENAC Paul
MARTY Antoinette




MÉDARD Jean-François
Naissance : 3 mai 1748 ( Source1 Source2 )
Baptême : 4 mai 1748 ( Source1 Source2 )
"Le Vendredi 3 mai 1748
Dieu m'a donné un fils à six heures du soir présenté en baptême par M. Coudougnan jeune mon oncle et par la Fille naturelle de son frère faisant l'un pour mon beau frère François Colombier et pour ma fille Jeanne Marie Médard, baptisé par M. Glaize curé de cette ville le 4 dudit, Nom lui a été donné Jean François."
Personnalité : ( Source )
On sait beaucoup de choses sur Jean-François grâce à une abondante correspondante échangée entre son père et divers correspondants :

"La correspondance commence en 1777 avec quelques lettres que lui adresse son ami Fornier de Lédebon, négociant en grains comme lui, dont il sera très souvent question par la suite. Ce dernier lui fait le plus grand éloge du caractère et des capacités de son fils aîné Jean-François, qu'il vient semble-t-il d'employer quelque temps à Nîmes dans sa propre affaire. Il conseille vivement au père de prendre son fils comme associé. Et c'est ainsi, le conseil étant suivi que la firme de la maison de commerce s'appellera désormais : « Médard et fils ». Il approuve Jean-François de renoncer pour le moment à se marier, malgré le désir de son père. Il agit ainsi pour des raisons très nobles, parce qu'il entend prendre en charge l'avenir de ses deux plus jeunes frères étant donné l'âge avancé de leur père. De Lédebon pense que Jean Médard n'aurait que trois raisons valables de vouloir faire aboutir à tout prix de projet de mariage qu'il a formé : s'il avait une très grosse fortune et la possibilité d'établir sans peine tous ses fils. Or il jouit simplement d'une fortune « honnête ». Si son fils était fils unique, ce qui n'est pas le cas. S'il fallait craindre pour Jean-François des écarts de jeunesse, ce qu'on a nullement à redouter."
Décès : 12 septembre 1781 ( Source )
"Mort le 12 septembre 1781 environ 10 heures du soir, un des plus dignes enfants à tous égards qu'il puisse y avoir ; la fin ayant parfaitement répondu à la vie régulière qu'il avait menée, je le donne pour modèle à tous mes autres enfants qui l'ont tous connu" (Baptistaire de famille, p. 21, note de Jean Médard (448)).

Père : MÉDARD Jean ( 1714 - 1786 )
Mère : COLOMBIER Marie ( 1724 - 1788 )

MÉDARD Jean-François
MÉDARD Jean
MÉDARD Paul
COUDOUGNAN Jeanne
COLOMBIER Marie
COLOMBIER Jean
MOURGUE Françoise




MÉDARD Jeanne
Naissance : avant 2 février 1686 ( Source1 Source2 )
Jeanne MÉDARD est née avant le samedi 2 février 1686, date de son baptême.
Baptême : 2 février 1686 ( Source )
"Du 2 février 1686 a été baptisée Jeanne Médard fille légitime de Barthélemy Médard et de Jeanne Pelatane, mariés habitants de Lunel."

Père : MÉDARD Barthélémy ( 1650 - < 1704 )
Mère : PELATAN Jeanne ( 1652 - ? )

MÉDARD Jeanne
MÉDARD Barthélémy
MÉDARD Jean
BONIFACE Isabeau
PELATAN Jeanne
 
 




MÉDARD Jeanne
Naissance : 30 octobre 1703 ( Source1 Source2 )
Baptême : 1 novembre 1703 ( Source )
Baptême : "Du premier novembre 1703, le sacrement de Baptême a été supplée à une fille âgée de deux jours. a laquelle on a dooné le nom de Jeanne en danger de mort. fille légitime et naturelle de Jean Médard M° Mangonnier et de Catherine Melonne"

Père : MÉDARD Jean ( 1681 - 1751 )
Mère : MELON Elisabeth ( ~ 1681 - ? )

MÉDARD Jeanne
MÉDARD Jean
MÉDARD Barthélémy
PELATAN Jeanne
MELON Elisabeth
 
 




MÉDARD Jeanne
Naissance : 26 février 1710 ( Source1 Source2 )
Baptême : 11 mars 1710 à Lunel 34 ( Source )
Baptême : "Du onze Mars 1710 a été baptisée Jeanne Médard âgée de 14 jours, fille légitime et naturelle de sieur Jean Médard Md Mangonnier et de Catherine Mélonne habitants de Lunel"

Père : MÉDARD Jean ( 1681 - 1751 )
Mère : MELON Elisabeth ( ~ 1681 - ? )

MÉDARD Jeanne
MÉDARD Jean
MÉDARD Barthélémy
PELATAN Jeanne
MELON Elisabeth
 
 


                     


Ces pages ont été créées par Heredis 13 pour Windows , © BSD Concept