Fiches individuelles


BRINGUIER Jean
- co-seigneur des Barbuts

Naissance : estimée 1550 ( Source )

Union : LA FARELLE (de ) Jacquette ( (e) 1552 - ? )
Mariage : 26 novembre 1576 à Lasalle 30460 ( Source )
Jacquette épousa 1° à Lasalle, le 19 novembre 1576 noble Jean BRINGUIER, co-seigneur des Barbuts ; leurs enfants ajoutèrent à leur nom celui de la Farelle.




BRINGUIER (de ) Catherine - 3 197
Naissance : estimée 1626 ( Source )

Père : BRINGUIER (de ) Jean ( (e) 1588 - 1636 )
Mère : COLOGNAC Marthe ( (e) 1588 - ? )

Union : DEVILLAS Etienne ( (e) 1626 - ? )
Enfant : DEVILLAS Pierre ( (e) 1656 - 1705 )
BRINGUIER (de ) Catherine
BRINGUIER (de ) Jean
BÉRINGUIER (de ) Jacques
DES VIGNOLLES Marguerite
COLOGNAC Marthe
COLOGNAC Jean
BROUZET Marthe




BRINGUIER (de ) Jean - 6 394
Naissance : estimée 1588 ( Source )
Décès : 1636 ( Source )

Père : BÉRINGUIER (de ) Jacques ( (e) 1558 - < 1616 )
Mère : DES VIGNOLLES Marguerite ( (e) 1558 - < 1613 )

Union : COLOGNAC Marthe ( (e) 1588 - ? )
Enfant : BRINGUIER (de ) Catherine ( (e) 1626 - ? )
BRINGUIER (de ) Jean
BÉRINGUIER (de ) Jacques
BÉRINGUIER (de ) François
 
DES VIGNOLLES Marguerite
DES VIGNOLLES François
REBOUL Jacquette




BRION Adolphe
Naissance : 1833 ( Source )

Père : BRION Frédéric ( 1792 - 1857 )
Mère : WEBER Louisa ( (e) 1792 - ? )

BRION Adolphe
BRION Frédéric
BRION Chrétien
BOECKEL Anne Catherine
WEBER Louisa
 
 




BRION Auguste
Architecte

Naissance : vers 1800 ( Source1 Source2 Source3 Source4 )
Mémoires de Jean Valentin Haas : 1819 ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Hass dit dans ses mémoires à propos d'Auguste Brion :

"26 avril 1819 - Albert part pour Strasbourg avec Auguste & Théodore Brion. Je me rends à Jaegerthal où j'eus un long entretien avec Mad. de Dietrich sur les affaires pendantes avec les Hospices de Metz & le Gouvernement à cause de forêts de Stürtzelbronn.

15 octobre 1822 - Réglé les comptes avec diverses personnes, écrit aux facteurs des forges & à Heim &c entrevuë avec Dauer au sujet des 274 ¼ Cordes de bois que Drion nous redoit - le soir Albert arrive avec Auguste Stuber, Auguste Brion, Auguste & Charles Schneegans."

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

BRION Auguste
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BRION Caroline
Naissance : 1789 ( Source1 Source2 )
Décès : novembre 1810 à Niederbronn 67 ( Source )
Caroline BRION est décédée en novembre 1810, à l'âge de 21 ans, à Niederbronn (67).

Voilà ce que Jean Valentin Haas dit dans ses mémoires à propos de Caroline Brion :

"Vers la fin d'Octobre [1810] notre nièce Caroline Brion tomba malade & malgré tous les efforts des médecins & les soins de sa bonne mère elle succomba le Novembre.

29 juillet 1818 - Dans la matinée j'écrivis encore quelques lettres à mes parents et amis à 2 heures après midi on se rassembla pour l'enterrement [de Louise, la fille de Jean Valentin Haas et la cousine de Caroline Brion, morte la veille à l'âge de 8 ans], MM. Wencelius, Hoffmann, Herbster, Rapp, F. Brion, Heim, Mesdames Wencelius, Nettner, Etienne, Wild, Himmler, Herbster, Brion, Hurter, Sophie Brion & beaucoup d'autres personnes composèrent le cortège, M. Horst prononça dans mon sallon un petit discours, puis à l'église un sermon & nous l'accompagnâmes ensuite au champ de paix où ses restes reposent à côté de sa cousine, qui l'avait précédée, Caroline Brion ; Wilhelmine Stuber qui était chez nous depuis quelques temps avait été présente à la mort de Louïse & l'accompagnait avec nous au [?]"

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

BRION Caroline
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BRION Charles "Auguste"
directeur des forges de Zinswiller

Naissance : 22 novembre 1822 à Strasbourg 67 ( Source )

Père : BRION Frédéric ( 1792 - 1857 )
Mère : WEBER Louisa ( (e) 1792 - ? )

Union : HAAS Louise "Fanny" ( 1825 - 1877 )
Mariage : 15 juillet 1851 à Strasbourg 67 ( Source )
BRION Charles "Auguste"
BRION Frédéric
BRION Chrétien
BOECKEL Anne Catherine
WEBER Louisa
 
 




BRION Charlotte Henrietta
Naissance : 1825 ( Source )

Père : BRION Frédéric ( 1792 - 1857 )
Mère : WEBER Louisa ( (e) 1792 - ? )

BRION Charlotte Henrietta
BRION Frédéric
BRION Chrétien
BOECKEL Anne Catherine
WEBER Louisa
 
 




BRION Chrétien
pasteur

Naissance : 18 mars 1763 à Sessenheim 67 ( Source1 Source2 )
Profession : 1787 ( Source )
Il est pasteur à Rothau (Ban de la Roche, de 1787 à 1792). L'y succédera Jonas Boeckel de 1793 à 1803.
Mémoires de Jean Valentin Haas : ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Haas dit dans ses mémoires à propos de son beau-frère Chrétien Brion :

"Le 24 Avril [1801] je m'y rendis encore & le lendemain nous partîmes ensemble pour Strasbourg où je présentai ma future à mes parents & amis de là nous allâmes gais [?] auprès de Mr Brion Ministre dont l'Epouse est la sœur de ma future, nous y restâmes huit jours nous retournâmes de là par Strasbourg à Mittelbergheim où je laissois encore ma future pour retourner à Framont après avoir obtenu la fixation du jour de nos noces au 9 Juin suivant.

Enfin le 17 [novembre 1808] je rejoignis ma petite famille à Niederbronn. Ma femme avec les enfants mon beau frère Brion & sa femme & leurs enfants - la joie qu'ils témoignèrent à mon heureuse arrivée, Mr Brion Mr Wencelius Mr Ziegler & tous les employés par l'accueil amical qu'ils me firent effacèrent dans un moment le souvenir de toutes les ennuis désagréables que j'avais essuyé dans le dernier tems de mon séjour à Framont.
   
   Le séjour de Zinsweiler [en 1809] en général est plus agréable que celui de Framont, le païs plus ouvert & plus fertile le voisinage des différentes forges & d'autres endroits, la proximité surtout de Niederbronn où mon beau frère Brion est Ministre ce qui nous permet d'être en rélations continuelles avec lui, & de nous voir aussi souvent que nous voulons, nous rend la vie plus douce & quoique je sois pour le moins aussi occupé qu'à Framont je jouïs également infiniment mieux de la vie que là étant le maître absolu de disposer du peu de moments de loisirs tout à fait de la manière qui me convient le mieux.

Mon beau frère Brion & sa famille vinrent souvent nous [voir ?] & nous leur rendîmes aussi fréquemment visite. [en 1810].

Pour rendre la peau plus ferme & pour rétablir en général ma Santé un peu chancelante je me rendis en Juin [1813] à Niederbronn où je logeai chez mon Beau frère Brion & pris les eaux pendant une Saison, ce qui me fit beaucoup de bien.

23 Mars 1815 - Sophie fut confirmée à Niederbronn par mon beau frère Brion.

18 octobre 1816 - Je fais reconduire par mes Chevaux jusqu'à Brumath, le jeune Dietrich, mon Albert et Brion qui avaient passé les vacances à Jaegerthal & Niederbronn.

26 novembre 1816 - Je passe par Strasbourg avec mon beau frère Brion nommé ministre à Barr, je pris ma Henriette avec nous allons voir Albert chez Piton - puis dans notre maison dans la soirée je fis encore quelques visites à Küss &c

27 novembre 1816 - Je fis visite à Mad. de Dietrich & partis à 10 heures ½ avec Brion pour Gertweiler - nous trouvons la Mère bien malade - nous passons la soirée avec Boeckel.

28 novembre 1816 - Brion va à Barr pour visiter sa nouvelle paroisse nous voyons Sultzer & Jäger & rentrons à Strasbourg en amenant Edouard - je vais encore voir mon oncle Grimmer & Piton.

17 décembre 1816 - Mon beau frère Brion nommé Pasteur à Barr part à 6 heures & ½ pour sa destination - Je travaille au plan pour une nouvelle Machine soufflante à établir à la fonderie de Reichshoffen - & fais un rapport sur le Weilergraben & la Keffenbach, dont le cûrage est indispensable.

7 avril 1817 - Nous assistâmes à la distribution des Prix du Gymnase*. Diné chez Piton. Après midi partis pour Gertweiler nous dépouillons les Comptes de la succession de feu ma belle-mère.

8 avril 1817 - Assemblée des héritiers à Gertweiler où Mr Schwind vint rédiger le brouillon des comptes - diné à Barr chez Brion - visite à Mittelbergheim - retourné à Barr où je visite quelques Marchands, pendant ce temps Mr Schwind met les comptes au net & fait les décomptes & répartitions - quelques visites puis retourné à Gertweiler.

22 août 1817 - Ma femme part à Strasbourg avec Sophie & Frédéric Brion.

23 août 1817 - Je reçois une lettre de ma femme qui m'annonce la mort de son beau frère Brion décédé à Strasbourg le 22 à 6 heures du soir après une longue & cruelle maladie"
Décès : 22 août 1817 à Strasbourg 67 ( Source1 Source2 )

Père : BRION Jean Jacques ( 1717 - 1787 )
Mère : SCHOELL Madeleine Salomé ( 1724 - 1786 )

Union : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )
Mariage : 6 janvier 1789 à Mittelbergheim 67 ( Source )
Enfants : BRION Caroline ( 1789 - 1810 )
BRION Chrétien ( 1790 - 1864 )
BRION Frédéric ( 1792 - 1857 )
BRION Henriette ( 1797 - 1850 )
BRION Jean "Jacques" ( 1799 - 1881 )
BRION Sophie ( ~ 1800 - ? )
BRION Auguste ( ~ 1800 - ? )
BRION Théodore ( > 1800 - ? )
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
 
 
SCHOELL Madeleine Salomé
 
 




BRION Chrétien
Naissance : 1790 ( Source1 Source2 )
Mémoires de Jean Valentin Haas : 1818 ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Haas dit dans ses mémoires à propos de Chrétien Brion :

"1er février 1818 - Chez Lindenlaub, explication sur des pièces qu'il veut faire ébaucher suivant Modèles - au Service divin à St Nicolas - chez Piton - Laad vient pour mon chantier, que Chrétien Brion avait voulu louer, mais ne pouvant pas tomber d'accord avec lui je le louë à Laad pour 9 ans à raison de f 600- par an, avec logement au rez de chaussée - diné chez Blumer, passé la soirée chez Haufé.

14 septembre 1818 - Je me rendis à Mittelbergheim chez mon beau frère Daniel Boeckel, qui parcourut avec moi nos vignes - chez la Vve de André Boeckel, chez Kayser ; de là à Barr chez Richard Dietz, marchand de fer, puis chez Chrétien Brion qui m'accompagne à Gertweiler, d'où je pars pour Obernay où je fais ma visite chez les Marchands de fer Gyss & Gand, après quoi je rentre en ville où je fais encore quelques visites.

7 janvier 1819 - Je pars pour Gertweiler avec Mlle Scherer de Landau, nous y dinons avec M. & Mad. Brenner & M. Sultzer, après diner vinrent MM. Moeder, Braunwald, Chrétien Brion &c nous passons la soirée au Taroc & après souper j'eus encore une longue conversation avec Boeckel & sa femme.

26 septembre 1819 - Le matin à l'église, après le Service divin fait un tour à Barr chez Chrétien Brion & sa mère, retourné à Gertweiler, mon beau frère Daniel y vient, nous parlons de vins puis dinons ; après diner encore une promenade à Barr ; le soir retourné à Gertweiler où Ehrmann m'envoie un exprès.

26 septembre 1821 - Expédié les lettres pour l'Administration des forges - chez Stuber - chez Quinteuz - chez Jost - au Corbeau - chez Diebolt - à la haute montée arrêté des places dans la Diligence pour Colmar - chez Wittmann - à l'Arsenal - diné chez Schneegans où Haufé vient aussi, conversation sur les Martinets - chez Küss, entretien sur le projet de Chr Brion - chez Winckler - chez Piton - chez Boeckel

28 novembre 1822 - Avec M. Champy fils au fourneau de Grandfontaine, examiné la machine soufflante & les autres nouvelles constructions, revenu à Framont, visité les forges basse, renardière, laminoir, Martinet, tour, platinerie &c examiné le fourneau de cémentation construit par Drion - au fourneau de Framont assisté au coulage d'un Cylindre du fourneau à réverbère & du haut fourneau - diner & après diner à Rothau chez Brion, Wolff, Guss avec ce dernier chez Mad. Pramberger passé la soirée avec Stuber & Steinheil - Brion y vient avec lui à la maison où je soupe & couche.
"
Décès : 1864

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

BRION Chrétien
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BRION Frédéric
directeur de forges à Tripstadt

Naissance : 1792 ( Source1 Source2 )
Mémoires de Jean Valentin Haas : 1810 ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Haas dit dans ses mémoires à propos de Frédéric Brion :

"Le 23 février 1810 ma femme me mit encore au monde une petite fille que nous nommâmes Louïse Mr Wencelius Madame Herbster, Frédéric Brion notre neveu & Mademoiselle [Cleophé Ze?] furent ses parrains & marraines, le baptême eut lieu le 22 [?].

Vers la fin de l'année [1811] Fritz Brion vint chez moi au bureau ensuite cette année se passa assez bien la vendange fut bonne il y eut une grande Comète de toute beauté.

22 août 1817 - Ma femme part à Strasbourg avec Sophie & Frédéric Brion.

23 août 1817 - Je reçois une lettre de ma femme qui m'annonce la mort de son beau frère Brion décédé à Strasbourg le 22 à 6 heures du soir après une longue & cruelle maladie.

4 mai 1818 - Par Jaegerthal au Günstel où je trouve MM. Drion père & fils & Fréd. Brion, on fait un comptage partiel pour pouvoir commencer la carbonisation, nous dinons à Günstel où j'avais fait venir le diner du bœuf à Jaegerthal - le soir je retourne chez moi.

13 mai 1818 - Par Jaegerthal & Winstein à Günstel où MM Drion père & fils & F. Brion font le reste du Comptage.

29 juillet 1818 - Dans la matinée j'écrivis encore quelques lettres à mes parents et amis à 2 heures après midi on se rassembla pour l'enterrement [de Louise, la fille de Jean Valentin Haas et la cousine de Caroline Brion, morte la veille à l'âge de 8 ans], MM. Wencelius, Hoffmann, Herbster, Rapp, F. Brion, Heim, Mesdames Wencelius, Nettner, Etienne, Wild, Himmler, Herbster, Brion, Hurter, Sophie Brion & beaucoup d'autres personnes composèrent le cortège, M. Horst prononça dans mon sallon un petit discours, puis à l'église un sermon & nous l'accompagnâmes ensuite au champ de paix où ses restes reposent à côté de sa cousine, qui l'avait précédée, Caroline Brion ; Wilhelmine Stuber qui était chez nous depuis quelques temps avait été présente à la mort de Louïse & l'accompagnait avec nous au [?]"

9 août 1818 - Avec Mr & Mad Stuber, qui étaient arrivés le 7 au soir, ma femme, Mlle Wilhelmine Stuber & notre Sophie à Stürtzelbronn & Grafenweyer où nous dinons, après midi à Baerenthal où nous faisons visite à F. Brion & sa mère.

4 avril 1819 - Après avoir mis ordre aux lettres arrivées, je me rends à l'église avec toute ma famille pour assister à la confirmation de notre Henriette - après le service & la Confirmation nous rentrons chez nous où je reçois plusieurs visites ; Frédéric & Melle Sophie Brion, M. & Mad. Horst viennent diner avec nous - le soir j'écris à M. Marocco pour lui envoyer copie de la déclaration de M. Drion.

2 juillet 1819 - Après midi par Jaegerthal au Grünenthal où les Charbonniers font leurs préparatifs pour la carbonisation de là au Winstein où je trouve Drion père & fils, Brion, Glonner &c. on dine à la maison forestale, après diner je visite les ruïnes du Chateau avec MM. Drion & retourne ensuite par Jaegerthal chez moi.

1er janvier 1820 - Après le Service divin je travaille dans mon cabinet jusqu'à l'arrivée de MM. Himmler, Wild, Salathé, Heim, Glonner, Webster, F. Brion, Nicolas, Hoffmann, Ziegler & des Dames qui tous dinent chez moi & restèrent ensuite jusqu'à huit heures du soir à s'amuser.

27 août 1821 - M. Champy vient faire ses adieux - Frédéric Brion arrive avec sa mère - j'écris à MM. les Président & Secrétaire de la Société des Sciences, Agriculture & Arts à Strasbourg, qui m'avaient transmis le Diplôme de Membre de la dite Société - M. Peloup vient me faire ses adieux - M. le Colonel Berthier vient me voir.

28 janvier 1822 - Chez Stuber, chez A. Ulrich, chez Faudel, chez Mr Coulaux, longue discussion sur le Baerenthal, sur Fréd. Brion, sur la fabrication &c - de là chez Schnoeringer, M. Seck y vient aussi, nous dinons ensemble - chez Boeckel, avec lui chez Blumer, que nous ne trouvons pas chez lui - chez Mad. Piton, où je passe la soirée & soupe.

30 janvier 1822 - après déjeuner j'emballe mes effets, puis me rends chez Stuber, discussion sur l'affaire de Salathé - Albert & Auguste viennent chez moi, puis Henriette je pars avec elle pour Niederbronn, où nous arrivons à six heures du soir - M. Laurain & Mad. Brion étaient arrivés de Baerenthal - conversation sur les nouveaux arrangements, sur le mariage & le placement de Fréd. Brion &c"
Décès : 1857 ( Source )

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

Union : WEBER Louisa ( (e) 1792 - ? )
Mariage : ( Source )
Enfants : BRION Charles "Auguste" ( 1822 - ? )
BRION Charlotte Henrietta ( 1825 - ? )
BRION Adolphe ( 1833 - ? )
BRION Frédéric
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BRION Frédérique
Naissance : 1752 ( Source )
Rencontre avec Goethe : 1770 à Sessenheim 67 ( Source )
Dans son ouvrage "Poésie et vérité", Goethe raconte son idylle avec Frédérique Brion :

"J'avais 21 ans. J'étais étudiant à Strasbourg. Joyeux luron dans cette taverne de l'l'Arbre Vert. J'étais venu m'imprégner de culture française. J'admirais Voltaire, je traduisais Molière, mais je m'éloignais de toutes les tragédies, même de Corneille. Je retrouvais le "naturel". C'est ainsi qu'un condisciple, nommé Weyland, m'invita à passer une fin de semaine dans la famille du pasteur Brion, à Sessenheim, près de Drusenheim. La famille, dont la réputation de grande hospitalité était connue, vivait tout près de la nature, et avait, ce qui ne gâtait rien, plusieurs filles charmantes. J'y allais, déguisé en pauvre étudiant en théologie !

Quand elle s'approcha de moi, dans le ciel campagnard, s'éleva la plus adorable des étoiles. Elle était habillée "à l'allemande", comme on disait ; elle portait délicieusement une jupe blanche et plissée, juste assez courte pour laisser apparaître les chevilles, un corselet blanc serré et un tablier de taffetas noir. Elle s'avança, mince et légère. Elle avait de grandes nattes blondes qui coiffaient sa mignonne tête. De ses yeux bleus et clairs, elle regarda autour d'elle d'un air rêveur, comme s'il ne pouvait y avoir de soucis sur cette terre. Un chapeau de paille était pendu à son bras et, ainsi, au premier coup d'oeil, j'eus le plaisir de voir et de connaître tout son charme et sa douceur.
Frédérique avait 18 ans. J'attendais l'apparition d'une femme, une occasion d'aimer pour éprouver la beauté du monde. Elle s'offrait à mon coeur de romantique ardent. Ma première visite fut suivie de beaucoup d'autres. Il ne fallait que six heures de chemin, à cheval, pour rejoindre Frédérique à Sessenheim. La première fois que je l'ai embrassée. Je peux bien vous le dire à la condition que vous n'insistiez pas davantage. C'est que ce premier baiser fut doux, très doux comme un premier rendez-vous. Il fut aussi une terrible prédiction qui s'avéra exacte.
Si vous cherchez à savoir jusqu'où nous sommes allés, vous me décevriez beaucoup et je ne vous répondrais plus. Nos lettres ont été détruites par la famille. Elles gardent leur mystère dans la fumée du feu qui les a emportées.
A Strasbourg, quelques semaines avant de connaître Frédérique, j'avais pris des cours de danse. Le maître avait deux filles : Lucinde et Emilie. Lucinde était très jalouse. Entre deux pas de menuet, elle m'a vu embrasser Emilie. La prédiction de la jalouse Lucinde fut terrible : "La femme que tu embrasseras pour la première fois sur la bouche sera damnée ! Elle connaîtra malheur sur malheur, pour toujours et toujours !"
Après avoir embrassé Frédérique, pour la première fois, j'eus d'horribles visions. Je savais déjà qu'elle n'était qu'une étape, que mon destin n'était pas accompli (...) Je l'ai écrit à Salzmann, mon ami. Ma tête ressemblait à une girouette quand la tempête se lève et que les vents soufflent de tous côtés. L'état de mon coeur était étrange. Je me demandais quand mon regard embrassait cet horizon de félicités : "N'est-ce-pas le jardin des fées dont je rêvais ?"... Mais après ce premier élan, je sentais d'autres impulsions qui me conduiraient à la recherche de Dieu, d'un christianisme assez décevant dans mon enfance, vers la cité idéale, la citoyenneté du monde, la science... Je savais que mon amour pour Frédérique était limité dans le temps. Elle le savait aussi. Elle était pourtant la tentation du bonheur...
Je revins en Alsace en 1774 sans aller à Sessenheim. J'avais peur de rouvrir une plaie encore mal cicatrisée. Je revis alors Strasbourg, le paysage alsacien du haut de la cathédrale. Je revins vers Frédérique huit ans plus tard. Voici ce que j'écrivais à Madame Von Stein, ma confidente : "Je me suis écarté de la grande route pour aller à cheval à Sessenheim pendant que les autres continuaient le voyage. J'ai trouvé là une famille comme je l'avais laissée, il y a huit ans, et j'ai été reçu avec beaucoup d'amitié. Je retrouvais Frédérique : elle m'avait aimé autrefois d'un amour plus beau que je ne le méritais. Quand j'ai dû la quitter, elle a failli mourir. Elle a évité de faire des allusions, elle a été charmante d'amitié cordiale. Je dois dire qu'elle n'a pas fait la plus légère tentative de ranimer en moi mes sentiments d'autrefois. Elle m'a conduit à chaque tonnelle, m'a fait asseoir et m'a mis tout à fait à l'aise. Je me suis informé de tout. On a appelé un voisin ; le barbier est venu, lui aussi, j'ai retrouvé des chansons que j'avais composées, une voiture que j'avais peinte... J'ai passé la nuit, je suis reparti le lendemain, au lever du soleil. J'ai à présent l'âme tranquille en pensant à ce coin de terre d'Alsace. Je peux vivre en paix avec moi-même. J'avais sacrifié Frédérique, je m'étais sacrifié moi-même. Je n'étais plus disponible pour l'amour."
Domicile : 1787 à Rothau 67 ( Source )
Frédérique demeura au presbytère de Sessenheim jusqu'à la mort de son père. Puis elle fut hébergée chez son frère, Chrétien, pasteur à Rothau, où on la vit souvent se promener aux abords de l'église avant d'y entrer pour se recueillir.
Décès : 3 avril 1813 à Meissenheim ( Source )
Elle termina sa vie, entourée de la tendresse de sa soeur Salomé, l'épouse du pasteur de Meissenheim, un petit village, en pays de Bade où elle mourut le 3 avril 1813, à l'âge de 61 ans, fidèle à un seul amour. Wolfgang avait commencé depuis deux ans son récit autobiographique Poésie et Vérité, terminé un an avant sa mort, et qui fut édité en 1833. Dans ce récit, il n'oublia pas "Frédérique von Sessenheim" qu'il anoblissait ainsi pour l'éternité.
La tombe de Frédérique a été édifiée contre le mur de l'église de Meissenheim, à côté de celle de sa soeur Salomé. Pour s'y rendre, il suffit de passer le Rhin, à Gerstheim. Sur la rive allemande, Meissenheim n'est pas facile à trouver mais le souvenir de Frédérique vaut la peine qu'on se perde un peu. Sur la pierre, une inscription : "Un rayon de soleil du poète tomba sur elle, si riche, qu'il lui donna l'immortalité."
Un vieux banc vous y attend : à travers les branches des arbres passe une lumière d'une douceur incomparable.

Père : BRION Jean Jacques ( 1717 - 1787 )
Mère : SCHOELL Madeleine Salomé ( 1724 - 1786 )

BRION Frédérique
BRION Jean Jacques
 
 
SCHOELL Madeleine Salomé
 
 




BRION Henriette
Naissance : 19 avril 1797 à Gries 67 ( Source1 Source2 )
Mémoires de Jean Valentin Haas : 1816 ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Haas dit dans ses mémoires à propos de Henriette Brion :

"16 avril 1816 - En revenant d'une tournée dans les forêts, ma femme m'annonça qu'elle ressentit les douleurs de l'enfantement & à 9 ½ hrs elle accoucha d'un petit garçon bien [portant ?] auquel nous donnâmes le nom Emile, il [fut ?] baptisé le 21 ses parrains & marraine furent Edouard Boeckel et Henriette Brion.

7 août 1819 - Arrivée de Mr de Sahune - le soir les Dlles Stuber, Henriette Brion & Caroline Boeckel arrivent également.

25 septembre 1819 - Avec Sophie à Truttenhausen, nous y trouvons Mr & Mad. de Türckheim, Mad. Beunck & une demoiselle, ils nous conduisent au chateau de Landsberg & nous font voir les environs, alors nous dinons ; M. de Türckheim me communique une lettre de Paris au sujet des affectations, nous délibérons sur le contenu & la réponse à faire. Boeckel arrive avec Henriette Brion ; après avoir fait encore une tournée dans les environs, nous retournons à Gertweiler en passant par Gottsweiler.

25 août 1820 - Fête de la St Louïs - Petri arrive de grand matin - Mr de Türckheim en passant pour aller à Bitche, vient me parler sur les affectations de Stürtzelbronn, je lui fournis les renseignements qu'il me demande sur la quantité de bois que ces forêts peuvent produire habituellement &c. Petri se rend à Baerenthal avec ma femme, Sophie, Henriette & Jacques Brion & Mlle Petri, ils reviennent pour diner, le soir tous vont au Bal.

31 août 1820 - Braunwald part avec Mad. Brion & Henriette Brion - visite d'un Officier d'Artie qui a le projet d'établir un martinet à l'Arsenal de construction à Strasbourg, je le conduis à la forge & au Martinet de Niederbronn, où il prend des nottes - en rentrant je trouve une saisie sur le montant des bois de Rausch - j'en informe de suite M. Renouard.

4 décembre 1820 - Mon beau frère Boeckel, Henriette Brion & Albert arrivent à deux heures nous dinons - après diner arrivent les sœurs de Petri, puis Petri & le soir Mad. Brion avec son fils Théodore.

7 décembre 1820 - Boeckel avec sa femme & leur Caroline, Henriette Brion, Wilhelmine Stuber & notre Albert partent à 6 heures du matin pour Strasbourg. A 10 heures Sophie part avec son mari & ses Effets, la mère les accompagne pour aider à Sophie dans l'arrangement de son ménage, les adieux font couler nos larmes !

13 juillet 1823 - Réglé avec Mr Haan mes comptes pour les loyers de Pasques & de la St Jean - Stuber vient me trouver, la conversation roule sur les constructions de Mad. Pramberger à Rothau sur le voyage de nos jeunes gens &c - chez Boeckel - diné chez M. Polidoro Marocco, discussion sur les intérêts des forges &c - au jardin botanique où je trouve Boeckel père & fils - avec eux à la maison, où je passe la soirée & soupe - M. Küss, Mad. Brion & sa fille Henriette y viennent aussi."
Décès : 3 juillet 1850 à Baerenthal 57230 ( Source )

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

Union : HERBSTER Eugène ( 1792 - 1850 )
Mariage : 15 juin 1824 à Zinswiller 67 ( Source )
Événement du couple : 12 juin 1844 à Baerenthal 57230 ( Source )
"Mercredi 12 juin 1844 (p. 148-150) – Une famille parente des mesdames Kramp et Schneegans demeure au Barenthal : monsieur Herbster est surveillant des forges. Ces deux dames ont eu la bienveillance de nous y mener ma sœur et moi. […] A midi, nous arrivons au Baerenthal. La famille Herbster, composée des parents, de deux filles dont l’aînée a dix-sept ans, et de deux jeunes garçons, nous reçut avec une aimable hospitalité. Un diner parfait et que l’on ne s’attendait pas à trouver dans cette vallée solitaire nous fut servi dans une chambre d’une extrême simplicité, sur des couverts et u linge damassé d’un goût parfait. Les deux jeunes filles, en bonnes ménagères, nous reçurent en blancs tabliers de cuisine et firent le service de la table d’un air dégagé rien moins que montagnard. Le dîner se composait uniquement des productions du Baerenthal ; il était si excellent que je ne puis m’empêcher d’en aire la nomenclature, tout enfant que cela est ! Un soupe aux écrevisses qui vivent en quantité dans les sources du vallon, du bœuf excellent avec de la verdure du jardin, des épinards et des œufs frits. Pour le second service, on nous offrit un jambon exquis, de la salade et un plat de magnifiques écrevisses qui furent louées et croquées à l’unanimité, de la crème aux amandes et un kugelhopf fait par l’aînée des jeunes filles, qui reçurent force compliments. Le dessert se composait de cerises et de confitures auxquelles on ne toucha plus.
   Après le dîner, l’on se mit en route pour le château de Ramstein. D’abord monsieur Herbster nous fit entrer dans les forges : le bruit de ces lourds et massifs marteaux, la lueur rougeâtre du feu, ces barres de fer rouge lancées à terre avec des pinces et que l’on retire d’entre les manivelles, les figures hâves et pâles des ouvriers donnent aux intérieurs des forges l’aspect d’un Tartare. Nous passâmes près de deux étangs ; près de l’un d’eux est une petite cabane où la femme d’un pauvre ouvrier fut accouchée de tri-jumeaux il y a quelques temps. Nous entrâmes pour voir ces malheureuses créatures : deux garçons et une fille reposaient dans le même berceau. Nous laissâmes un don à cette pauvre mère qui se tenait au berceau, pâme et décharnée comme une ombre ; un enfant de quatre ans jouait dans la chambre, un autre de deux dormait sur le lit. Quelle misère dans cette chaumière !
   […] Monsieur Herbster est un homme fort instruit : j’aimais causer avec lui des temps féodaux.
   […] A notre retour, le café était servi. Après nous être réconfortés, nous prîmes congé de nos aimables hôtes. Nous rentrâmes par Philippsbourg qui est encore dans le département de la Moselle et par les forges de Moutterhausen. Le soleil se couchait radieux derrière ces montagnes et de loin, en passant nous saluâmes les superbes ruines du château de Falkenstein, dorées par ses rayons mourants."
(Journal d'Amélie Weiler)
Enfants : HERBSTER Henriette ( 1827 - ? )
HERBSTER Charles Eugène ( 1829 - 1920 )
HERBSTER Amélie Elisabeth ( 1830 - 1880 )
BRION Henriette
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BRION Jean "Jacques"
pasteur

Naissance : 25 juillet 1799 à Gries 67 ( Source1 Source2 )
Mémoires de Jean Valentin Haas : 1818 ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Haas dit dans ses Mémoires à propos de Jacques Brion :

"20 septembre 1818 - Après midi ma femme se rend à Baerenthal d'où elle revient le soir en ramenant sa sœur la Vve Brion & son fils Jacques.

22 septembre 1818 - Je me rends à Jaegerthal où j'assiste à la pêche de l'Etang avec Albert, Jacques Brion & Auguste Stuber, nous dinons chez M. Hoffmann ; à 3 heures après midi nous mettons en feu le haut fourneau, puis retournons à Niederbronn.

25 août 1820 - Fête de la St Louïs - Petri arrive de grand matin - Mr de Türckheim en passant pour aller à Bitche, vient me parler sur les affectations de Stürtzelbronn, je lui fournis les renseignements qu'il me demande sur la quantité de bois que ces forêts peuvent produire habituellement &c. Petri se rend à Baerenthal avec ma femme, Sophie, Henriette & Jacques Brion & Mlle Petri, ils reviennent pour diner, le soir tous vont au Bal.

18 octobre 1820 - Réglé mon compte avec Stuber, préparatifs pour notre départ - M. Voltz vient me voir - chez Boeckel où je remets le montant du Piano pour Henriette à Théodore - chez Sauer pour les meubles de Sophie - Jacques Brion, Théodore Boeckel, Auguste Stuber, Albert, Auguste &c viennent nous dire à dieu - nous partons & arrivons chez nous le soir à la nuit.

17 mai 1823 - A la forge de Niederbronn, puis à Jaegerthal où je trouve Glonner qui monte avec moi à la Nonnenhard où nous examinons les bois exploités & les localités, je ne tombe pas d'accord sur le prix des bois - nous redescendons à Jaegerthal où nous dinons au bœuf - après diner je visite les forges & le haut fourneau, puis à Rauschendwasser où je donne ordre de commencer à la fenderie après les fêtes, la réparation de la digue étant achevée - retourné à Niederbronn - Jacques Brion arrive - ainsi que M. Müntz le marchand de Soultz.

18 mai 1823 - Pentecôte - au Service divin - Jacques Brion notre neveu, prononce le sermon - après l'église je fais quelques visites avec ma femme - MM. Coursin & Hoffmann dinent avec nous - après midi nous recevons quantité de Visites, entres MM. Eugelhard Père & fils avec leurs épouses, Mr. Démeuré Notaire avec son épouse, &c &."
Décès : 20 octobre 1881 à Strasbourg 67 ( Source )

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

Union : KRAMP Elise ( 1808 - 1870 )
Mariage : 1831 ( Source )
BRION Jean "Jacques"
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BRION Jean Jacques
pasteur

Naissance : 11 avril 1717 à Strasbourg 67 ( Source )
Profession : 1743 ( Source )
De 1743 à 1760, il est pasteur à Niederroeden, puis de 1760 jusqu'à sa mort, à Sessenheim.
Décès : 14 octobre 1787 à Sessenheim 67 ( Source )

Union : SCHOELL Madeleine Salomé ( 1724 - 1786 )
Mariage : 29 mai 1743 à Strasbourg 67 ( Source )
Enfants : BRION Frédérique ( 1752 - 1813 )
BRION Sophie ( (c) 1759 - 1838 )
BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )




BRION Sophie
Naissance : calculée 1759 à Sessenheim 67 ( Source )
Rencontres avec Valentin Haas : 1821 à Niederbronn 67 ( Source )
22 avril 1821 - Jour de Pasques, au Service divin, après l’église les jeunes Dietrich, Wencelius, les Demoiselles Frantz, Madame Brion avec ses trois fils, Mlle Brion &c tous à diner.

23 août 1821 - Wittmann qui était arrivé hier, dine avec moi – Salathé, ma femme, sa sœur, Mlle Brion, Charles & Emile vont à Soultz.
Rencontres avec Valentin Haas : 1832 à Niederbronn 67 ( Source1 Source2 )
Dans son agenda, Valentin Haas mentionne des visites à une demoiselle Brion. Les courriels d'Elisabeth Messmer m'ont fait comprendre qu'il s'agissait de Sophie Brion, soeur de son beau-frère Chrétien Brion, dont j'ignorais jusqu'alors l'existence, et qui résidait à Niederbrnn. En effet, Valentin n'aurait pas appelé "mademomiselle Brion" sa nièce Sophie. (HF - 21/06/2014)
Extraits correspondants de l'agenda :
Samedi 28 juillet. ste. Anne.
dans la matinée j’inscris encore au bureau de Albert les affaires d’hier – la Garde nationale & les troupes de ligne envoyèrent des détachements dans les différents temples pour la commémoration des victimes de 1830 – à neuf heures ¾ je fais porter mon porte-manteau à la Diligence puis me promène au Broglie jusqu’après dix Heures puis je pars pour Niederbronn – au Cabriolet avec M. & Mme Bruckerer on dine à Haguenau & arrive à Niederbronn après six heures – Auguste me reçoit à la descente nous allons chez Roquetti boire un verre de bierre, j’y trouve Wencelius, [nom illisible] &c je vais voir la nouvelle Salle les boutiques de marchands au promenoir & les embellissements – MM de Dietrich reviennent de Jagerthal, M Albert vient me chercher je me rends chez eux, nous causons puis soupons M. Eugène Perier employé à l’ambassade de Berlin.
Dimanche 29 juillet. ste. Marthe.
à cinq heures & demie je vais à la promenade boire quelques verres d’eau ou fumer une pipe, vers huit heures M. Alb. de D. vient me chercher pour déjeuner – promenade au jardin puis au Service divin – après quoi je fais ma visite chez Salathé & chez M. Horst – Mad. de Dietrich mère qui était arrivée de Jagerthal s’entretient avec moi – à une heure avec MM Baum, Perier, Dietrich & Auguste à la table chez Roquetti – long diner assez mal servi – après diner Café – chez Mlle Brion puis avec Lichtenberger & Auguste promenade à la forge & au Wasenberg jusqu’à huit heures puis soupé & couché, lettre de Charles à M. Eug. qui part pour Metz
Lundi 30 juillet. s. Abdon, martyr.
le matin je bois encore quelques verres d’eau à la fontaine en me promenant avec Auguste – après déjeuner M. Müntz M Alb. De D. vient diner nous allons à la forge de Niederbronn MM Alb. de D. Eug. Perier Mad. de D. moi, nous y trouvons M. Müntz auquel nous faisons voir l’usine après diner MM. de D & Perier vont à Zinsweiler & moi à Jagerthal où je visite le haut fourneau & la moulerie puis chez Mad. de Dietrich avec laquelle je m’entretiens longtemps – puis avec M. de Berckheim à la forge pour voir M Braun qui me fait voir les changements faits depuis mon départ & les petites constructions, ensuite lui & M. Berthe m’accompagnent par la [nom illisible] jusqu’à la sortie de la forêt, d’où je retourne à Niederbronn par le Langencker & la Wab – je fais mes adieux à Mad Salathé & à Melle Brion, puis chez Feycken & au Café où je trouve Auguste – ensuite rentré chez M. de Dietrich et soupé
Décès : 27 décembre 1838 à Niederbronn 67 ( Source )
Témoins : DIETRICH (de ) Eugène ( 1803 - 1868 )
/ HAAS Auguste ( 1806 - 1872 )


Père : BRION Jean Jacques ( 1717 - 1787 )
Mère : SCHOELL Madeleine Salomé ( 1724 - 1786 )

BRION Sophie
BRION Jean Jacques
 
 
SCHOELL Madeleine Salomé
 
 




BRION Sophie
Naissance : vers 1800 ( Source )
Mémoires de Jean Valentin Haas : 1817 ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Haas dit dans ses mémoires à propos de Sophie Brion :

"22 août 1817 - Ma femme part à Strasbourg avec Sophie & Frédéric Brion.

23 août 1817 - Je reçois une lettre de ma femme qui m'annonce la mort de son beau frère Brion décédé à Strasbourg le 22 à 6 heures du soir après une longue & cruelle maladie.

29 juillet 1818 - Dans la matinée j'écrivis encore quelques lettres à mes parents et amis à 2 heures après midi on se rassembla pour l'enterrement [de Louise, la fille de Jean Valentin Haas et la cousine de Caroline Brion, morte la veille à l'âge de 8 ans], MM. Wencelius, Hoffmann, Herbster, Rapp, F. Brion, Heim, Mesdames Wencelius, Nettner, Etienne, Wild, Himmler, Herbster, Brion, Hurter, Sophie Brion & beaucoup d'autres personnes composèrent le cortège, M. Horst prononça dans mon sallon un petit discours, puis à l'église un sermon & nous l'accompagnâmes ensuite au champ de paix où ses restes reposent à côté de sa cousine, qui l'avait précédée, Caroline Brion ; Wilhelmine Stuber qui était chez nous depuis quelques temps avait été présente à la mort de Louïse & l'accompagnait avec nous au [?]"

4 avril 1819 - Après avoir mis ordre aux lettres arrivées, je me rends à l'église avec toute ma famille pour assister à la confirmation de notre Henriette - après le service & la Confirmation nous rentrons chez nous où je reçois plusieurs visites ; Frédéric & Melle Sophie Brion, M. & Mad. Horst viennent diner avec nous - le soir j'écris à M. Marocco pour lui envoyer copie de la déclaration de M. Drion.

25 août 1820 - Fête de la St Louïs - Petri arrive de grand matin - Mr de Türckheim en passant pour aller à Bitche, vient me parler sur les affectations de Stürtzelbronn, je lui fournis les renseignements qu'il me demande sur la quantité de bois que ces forêts peuvent produire habituellement &c. Petri se rend à Baerenthal avec ma femme, Sophie, Henriette & Jacques Brion & Mlle Petri, ils reviennent pour diner, le soir tous vont au Bal."

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

BRION Sophie
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BRION Théodore
mécanicien

Naissance : après 1800 ( Source1 Source2 )
Théodore BRION voit le jour vraisemblablement après 1800, puisqu'il rentre en apprentissage en 1819.
Mémoires de Jean Valentin Haas : 1819 ( Source )
Voilà ce que Jean Valentin Haas dit de Théodore Brion dans ses mémoires :

"26 avril 1819 - Albert part pour Strasbourg avec Auguste & Théodore Brion. Je me rends à Jaegerthal où j'eus un long entretien avec Mad. de Dietrich sur les affaires pendantes avec les Hospices de Metz & le Gouvernement à cause de forêts de Stürtzelbronn.

16 octobre 1820 - Retourné à Strasbourg - chez Jost - chez Piton - diné chez Schneegans - retourné chez Jost, lui parlé pour placer Théodore Brion en apprentissage chez un Serrurier.

18 octobre 1820 - Réglé mon compte avec Stuber, préparatifs pour notre départ - M. Voltz vient me voir - chez Boeckel où je remets le montant du Piano pour Henriette à Théodore - chez Sauer pour les meubles de Sophie - Jacques Brion, Théodore Boeckel, Auguste Stuber, Albert, Auguste &c viennent nous dire à dieu - nous partons & arrivons chez nous le soir à la nuit.

4 décembre 1820 - Mon beau frère Boeckel, Henriette Brion & Albert arrivent à deux heures nous dinons - après diner arrivent les sœurs de Petri, puis Petri & le soir Mad. Brion avec son fils Théodore."

Père : BRION Chrétien ( 1763 - 1817 )
Mère : BOECKEL Anne Catherine ( 1768 - 1836 )

BRION Théodore
BRION Chrétien
BRION Jean Jacques
SCHOELL Madeleine Salomé
BOECKEL Anne Catherine
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




BROISTEDT Henri Victor
courtier de commerce

Naissance : 24 octobre 1814 à Strasbourg 67 ( Source )
AD Bas-Rhin

Union : GRIMMER Sophie Frédérique ( 1822 - ? )
Mariage : 9 novembre 1843 à Strasbourg 67 ( Source )
"Henri Victor Broistedt, courtier de commerce, né en 1814 de Henri-David Broistedt, négociant, et de Sophie Christmann (sœur de madame Grün) épousa le 9 novembre 1843 Sophie Frédéric Grimmer, née en 1822, fille de notaire." [Frédéric Grimmer, cousin de Valentin Haas. HF]
(Journal d'Amélie Weiler - Répertoire des familiers d’Amélie Weiler, p. 474) 





BRONZON Léopold
Naissance : estimée 1840
Officier d'état civil : 12 octobre 1890 à Sète 34 ( Source )



                     


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