Fiches individuelles


HAAS Louise
Naissance : 23 février 1810 à Zinswiller 67 ( Source )
Mémoires de Jean Valention Haas : 1810 ( Source )
Voici ce que Jean Valentin Haas écrit dans ses mémoires à propos de sa fille Louise :

"Le 23 février 1810 ma femme me mit encore au monde une petite fille que nous nommâmes Louïse Mr Wencelius Madame Herbster, Frédéric Brion notre neveu & Mademoiselle [Cleophé Ze?] furent ses parrains & marraines, le baptême eut lieu le 22 [?].
Quelque grande que fut ma joïe sur cet heureux événement elle fut cruellement troublé par une lettre de mon frère Frédéric qui m'annonça la mort cruelle de notre pauvre frère Léonard décédé le 7è après d'inexprimables souffrances - l'historique de sa maladie se trouve consigné dans les lettres de Frédéric du 10 Xbre 1809 & 9 Janvier de cette année & les circonstances de sa mort [dans ?] celle du 10 février.

Le séjour de Zinsweiler [où la famille s'est installée en 1809] en général est plus agréable que celui de Framont, le païs plus ouvert & plus fertile le voisinage des différentes forges & d'autres endroits, la proximité surtout de Niederbronn où mon beau frère Brion est Ministre ce qui nous permet d'être en rélations continuelles avec lui, & de nous voir aussi souvent que nous voulons, nous rend la vie plus douce & quoique je sois pour le moins aussi occupé qu'à Framont je jouïs également infiniment mieux de la vie que là étant le maître absolu de disposer du peu de moments de loisirs tout à fait de la manière qui me convient le mieux.
L'hyver même quoique triste comme ailleurs l'est cependant infiniment moins qu'à Framont, entouré d'atteliers de toute espèce j'y passe les heures où mes occupations ou mon goût ne me retiennent pas au Bureau ou à l'étude & à la lecture. Le soir je reste chez moi si je veux le premier hyver j'occupai à donner au jeune Herbster, fils de mon prédécesseur des Leçons de mathématiques & à mes enfants des leçons de lecture & d'écriture après le souper je fais un tour aux Usines & rentre à l'heure qu'il me plaît pour lire encore ou me coucher.

[L'été 1811] ma femme avec Sophie & les petits se rendit à Strasbourg [puis ?] à Mittelbergheim & Gertweiler en laissant Sophie en Ville elle revint le 20 à Strasb avec son frère Jonas & le 23 Piton la conduisit à Brumath où je l'attendais.

En 1814, un jour on sonna l'alarme, la Compagnie stationnée chez nous fut promptement sous les Armes & se porta sur la route d'Offwiler - Le Commandant de la petite forteresse de Lichtenberg avait fait une Sortie à la tête des Vétérans qui composaient la garnison il se porta sur Zinsweiler avec petite pièce de campagne, dans l'intention, disait-on, de détruire la forge & le haut fourneau puisqu'on lui avait fait le rapport que nous coulions des projectiles pour les ennemis, il fit effectivement tenir quelques coups de canons dont les boulets, dit-on , arrivèrent jusque dans les jardins du village - mon premier soin fut de faire partir mes enfants, je les mis dans une petite voiture & les fit aller du côté d'Oberbronn - le Capitaine avait envoyé une estafette à Niederbronn pour demander un renfort des Dragons qui y étaient cantonnés qui tardèrent beaucoup à se rendre à son invitation cependant à la fin il en arriva une patrouille qui se porta sur les lieux - aussitôt que le Commandant de Lichtenberg vit des hommes à cheval il battit en retraite & entra dans son fort en emmenant peut être quelques bestiaux qu'il avait pris à Offwiler & à Rothbach. Le danger étant passé je fis revenir mes enfants à la maison. Nous eûmes encore quelques fausses alarmes qui troublèrent notre repos pour quelques moments, mais nos inquiétudes furent chaque fois promptement dissipées.
[…] Les enfants eurent la fièvre scarlatine, mais ils furent heureusement rétablis, quoique la maladie était assez maligne & dura longtemps.

12 juillet 1818 - Notre Louïse tombe malade, nous faisons venir de suite Mr Salathé, la maladie ne parut d'abord pas très grave.

28 juillet 1818 - A une heure après minuit ma femme me fit appeler, Louïse étant dans la plus effrayante agitation & me reconnut cependant encore, l'agitation cesse et fait place à un assoupissement mêlé de mouvements convulsifs, cet état dure jusqu'à trois heures moins un quart alors elle rendit le dernier soupir dans les bras de la pauvre mère. Mr Salathé étant en campagne depuis hier & n'étant pas rentré chez lui le soir, nous ne pouvions pas nous procurer ses secours qui auraient peut être pu sauver notre pauvre petite, dont la mort nous causait un chagrin infini, ses bonnes et aimables qualités l'avaient renduë chère à ses camarades & à nous tous & nous pleurions bien sincèrement sa perte, dont je fis part encore ce jour à mes amis, chez le Maire [?] le Greffier de la Commune pour l'acte de décès et chez le Ministre pour les funérailles.

29 juillet 1818 - Dans la matinée j'écrivis encore quelques lettres à mes parents et amis à 2 heures après midi on se rassembla pour l'enterrement, MM. Wencelius, Hoffmann, Herbster, Rapp, F. Brion, Heim, Mesdames Wencelius, Nettner, Etienne, Wild, Himmler, Herbster, Brion, Hurter, Sophie Brion & beaucoup d'autres personnes composèrent le cortège, M. Horst prononça dans mon sallon un petit discours, puis à l'église un sermon & nous l'accompagnâmes ensuite au champ de paix où ses restes reposent à côté de sa cousine, qui l'avait précédée, Caroline Brion ; Wilhelmine Stuber qui était chez nous depuis quelques temps avait été présente à la mort de Louïse & l'accompagnait avec nous au [?]"
Décès : 28 juillet 1818 ( Source )

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1766 - 1833 )
Mère : BOECKEL Richarde Elisabeth ( 1782 - 1841 )

HAAS Louise
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Jean "Valentin"
GRIMMER Marie-Salomé
BOECKEL Richarde Elisabeth
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




HAAS Louise "Fanny"
Naissance : 11 avril 1825 à Niederbronn 67 ( Source1 Source2 Source3 )
Source : AD du Bas-Rhin, registre des acte de naissance de 1825 de Niederbronn, page 9/26. J'ai pu trouver cet acte car la date de naissance de Fanny (ainsi que son premier prénom) figurait sur le site américain http://www.werelate.org/wiki/Person:Charles_Brion_(2).
Décès : 1877 ( Source )

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1766 - 1833 )
Mère : BOECKEL Richarde Elisabeth ( 1782 - 1841 )

Union : BRION Charles "Auguste" ( 1822 - ? )
Mariage : 15 juillet 1851 à Strasbourg 67 ( Source )
HAAS Louise "Fanny"
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Jean "Valentin"
GRIMMER Marie-Salomé
BOECKEL Richarde Elisabeth
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




HAAS Madeleine
Naissance : estimée 1750
Biographie : ( Source )
"Madeleine Haas fut mariée à M. Alinger officier retiré qui avait fait de grands voyages aux Indes il demeura à Hockenheim il est mort ainsi que son Epouse."
Décès : avant 1806 ( Source )

Père : HAAS Johann Leonhard ( 1719 - 1801 )

Union : ALINGER ? ( (e) 1750 - < 1806 )
HAAS Madeleine
HAAS Johann Leonhard
HAAS Johann Conrad
CLAUSE Elisabeth "Marguerite"
 
 
 




HAAS Marguerite Elisabeth
Naissance : 1773
Marguerite Elisabeth HAAS est née en 1773.

Jean Valentin Haas note dans ses mémoires : "Environ un an après moi naquit mon frère Jean Léonard, encore environ quinze mois après ma sœur Marie Salomé, après mon frère Jean Frédéric & enfin ma sœur Marguerite Elisabeth, cette dernière doit être née en 1773."
Décès : 9 octobre 1804 ( Source )
Marguerite HAAS est décédée le mardi 9 octobre 1804, à l'âge de 31 ans.
"C'est vers la fin de cette année ou au commencement de la Suivante que mourut ma Sœur cadette Marg. Elisabeth femme Schlagdenhauffen dans le Conshad ; ce triste Evénement influa tant sur la foible constitution de ma bonne mère que depuis ce moment elle ne fit plus que languir, elle succomba enfin à sa douleur & quitta ce bas monde le 31 Xbre 1804."

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1727 - 1801 )
Mère : GRIMMER Marie-Salomé ( (c) 1730 - 1804 )

Union : SCHLAGDENHAUFFEN Jacques Frédéric ( 1766 - 1817 )
Mariage : vers mai 1800 ( Source )
Dans ses mémoires, Valentin Haas raconte :
"Le 20 Mai [1801], mon beau-frère Schlagdenhauffen (qui avait épousé ma sœur cadette Marguerite Elisabeth il y avait un an) qui étoit chez moi à Framont reçut une lettre où on lui marquoit de s'en revenir à la maison sans délai mon pauvre père étant mort le même jour à midi."
Jean Valentin Haas père étant mort le 20 mai 1801, le mariage de sa fille et de Schlagdenhauffen a eu lieu en 1800.
Résidence : 1801 ( Source )
"Ma pauvre mère qui avait vécuë avec lui [son mari] 41 ans & qui se trouva par sa mort toute isolée quoique ma Sœur Marg. Elis. Demeurant dans la même maison (son mari Schlagdenhauffen, Charpentier, ayant fait avec elle le Chantier de mon père)" (Valentin Haas - Mémoires)
Enfants : SCHLAGDENHAUFFEN Elise ( 1801 - 1821 )
SCHLAGDENHAUFFEN Frédéric Jacques ( 1802 - 1865 )
SCHLAGDENHAUFFEN Auguste ( 1804 - 1809 )
HAAS Marguerite Elisabeth
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Johann Conrad
CLAUSE Elisabeth "Marguerite"
GRIMMER Marie-Salomé
GRIMMER Gaspard
SCHIED Catherine




HAAS Marie
Naissance : 1831 ( Source )
Décès : 1916 ( Source )

Père : HAAS Albert ( 1803 - 1864 )
Mère : SCHWARTZ Emilie ( 1808 - 1851 )

HAAS Marie
HAAS Albert
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
SCHWARTZ Emilie
SCHWARTZ Jean Michel
STOECKEL Marie Barbe




HAAS Marie
Naissance : vers 1850 ( Source )
Décès : 1933 ( Source )

Père : HAAS Emile ( 1816 - 1893 )
Mère : PETIT-GÉRARD N° 1 ( ~ 1816 - ? )

HAAS Marie
HAAS Emile
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
PETIT-GÉRARD N° 1
 
 




HAAS Marie "Salomé"
Naissance : calculée juillet 1768 ( Source )
Marie "Salomé" HAAS est née en 1768.

Jean Valentin Haas note dans ses mémoires : "Environ un an après moi naquit mon frère Jean Léonard, encore environ quinze mois après ma sœur Marie Salomé, après mon frère Jean Frédéric & enfin ma sœur Marguerite Elisabeth, cette dernière doit être née en 1773."
Marraine : 25 mars 1802
Elle fut la marraine de sa nièce Sophie Haas, ainsi que le raconte Jean Valentin Haas dans ses mémoires : "Le Baptême eut lieu le 25 Mars [1802]dans ma maison à Framont, mon beau-frère Boeckel l'administra en présence des parrains & marraines qui furent mon beau-frère Schlagdenhaufen, le beau-frère de ma femme & ma sœur Salomé, femme Lix & la belle-sœur de ma femme Anne Marie Boeckel née Baumhauer de Mittelbergheim & de plusieurs personnes de notre Connaissance après la Cérémonie nous dînâmes ensemble & le lendemain nos convives s'en retournèrent chez eux."
Décès : 13 mai 1812 ( Source )
Salomé HAAS est décédée en mars 1812, à l'âge de 44 ans. Dans ses mémoires, Jean Valentin Haas note :

"En Mars je reçus de Piton & de Schlagdenhaufen la nouvelle que ma Soeur Lix depuis sa dernière couche était très malade, elle succomba le 13 May après d'affreuses souffrances."

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1727 - 1801 )
Mère : GRIMMER Marie-Salomé ( (c) 1730 - 1804 )

Union : LIX Jean-Jacques ( (c) 1765 - ? )
Mariage : 1795 ( Source )
Voici ce que dit Jean Valentin Haas dans ces mémoires à propos de sa soeur et de son mari :

"Ma Sœur Marie Salomé (qui avait épousé en 1795 le Sr Lix Conducteur d'Artillerie & Tailleur de Limes [?] mais qui alors il demeura dans la ruë de Maroquais où il tint une boutique de Marchand de farine) dans la même ville."

Après la mort de sa femme, Jean Valentin Haas continue à le voir, sans doute à peu près une fois par an, puisque son nom apparait une dizaine de fois dans son journal entre 1813 et 1823.
Enfant : LIX Théodore ( < 1813 - ? )
HAAS Marie "Salomé"
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Johann Conrad
CLAUSE Elisabeth "Marguerite"
GRIMMER Marie-Salomé
GRIMMER Gaspard
SCHIED Catherine




HAAS Marie-Louise
Naissance : 19 septembre 1906 ( Source1 Source2 )
Décès : 2002 à Strasbourg 67 ( Source )

Père : HAAS Théodore ( 1861 - 1933 )
Mère : SPOOR Frédérique ( 1877 - 1926 )

HAAS Marie-Louise
HAAS Théodore
HAAS Albert
BAUDRY Louise
SPOOR Frédérique
 
 




HAAS Martin
Naissance : 1687 ( Source )

Père : HAAS Nicolas ( 1653 - 1725 )
Mère : BINGENHEIMER Anna Maria ( 1663 - ? )

HAAS Martin
HAAS Nicolas
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
BINGENHEIMER Anna Maria
 
 




HAAS Nicolas
Naissance : 1653 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )
Décès : 16 décembre 1725 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )

Père : HAAS Conrad ( 1615 - 1689 )
Mère : ?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ? ( (e) 1619 - ? )

Union : BINGENHEIMER Anna Maria ( 1663 - ? )
Mariage : 1684 à Seulberg an der Höhe ( Source )
Enfants : HAAS Johannes ( 1684 - 1696 )
HAAS Johann Jacob ( 1685 - 1690 )
HAAS Martin ( 1687 - ? )
HAAS Rodolphe ( 1689 - 1754 )
HAAS Anna Marguareta ( 1691 - ? )
HAAS Jean Valentin ( 1694 - ? )
HAAS Jean Philippe ( 1697 - ? )
HAAS Anna-Maria ( > 1697 - ? )
HAAS Johann Gerhardt ( > 1698 - 1699 )
HAAS Nicolas
HAAS Conrad
 
 
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
 
 




HAAS Paul
Naissance : vers 1850 ( Source )

Père : HAAS Emile ( 1816 - 1893 )
Mère : PETIT-GÉRARD N° 1 ( ~ 1816 - ? )

HAAS Paul
HAAS Emile
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
PETIT-GÉRARD N° 1
 
 




HAAS Peter
Naissance : 1635 à Seulberg an der Höhe ( Source )

Père : HAAS Conrad ( 1615 - 1689 )
Mère : ?, 1ÈRE ÉPOUSE de CONRAD HAAS Katharina ( ~ 1619 - 1653 )

HAAS Peter
HAAS Conrad
 
 
?, 1ÈRE ÉPOUSE de CONRAD HAAS Katharina
 
 




HAAS Philippe
maître charpentier

Naissance : estimée 1750
Biographie : ( Source )
"Philippe est encore dans ce moment* Me Charpentier à Strasbourg, il est marié à une deml N. N. & a plusieurs enfants ; il s'en faut de beaucoup qu'il ait les connaissances de son frère défunt Léonard.
*1806"

Père : HAAS Johann Leonhard ( 1719 - 1801 )

HAAS Philippe
HAAS Johann Leonhard
HAAS Johann Conrad
CLAUSE Elisabeth "Marguerite"
 
 
 




HAAS Richarde "Sophie"
Mémoires de Jean Valention Haas : 1801 ( Source )
Voici ce que Jean Valentin Haas écrit dans ses mémoires à propos de sa fille Sophie :

"A l'automne [1801] nous fîmes le voyage de Mittelbergheim ensemble pour voir la bonne mère, dont j'avais gagné toute la confiance & qui me témoigna toute l'amitié possible. Quelque tems après notre retour à Framont ma femme me déclara qu'elle se croyoit enceinte, sa grossesse fut des plus heureuses & le 28 février 1802 de grand matin elle sentit des douleurs qu'elle prit pour des coliques elle prit un lavement mais ne s'en trouvant pas soulagée je fis chercher la Sage femme de Grandfontaine laquelle l'ayant touchée déclara que le terme de l'accouchement approchoit ; j'envoyois alors sur le Champ une Voiture de Mr Champy à Mittelbergheim pour chercher Madame Kantz ancienne Sage femme de Strasbourg qui restoit chez Mr Oberlin & pour prévenir aussi mon beau frère à Rothau qui de suite envoya un exprès à sa mère ; Madame Boeckel arriva bientôt avec Madame Kantz sur les 3 heures après midi & à 5 heures du soir mon épouse mit au monde un enfant femelle, bien portante, auquel nous donnâmes le nom de Richarde Sophie. La mère se rétablit promptement & la petite quoique venue quelques jours avant terme continua à se bien porter à devenir grosse & grasse - quelques jours après l'accouchement ma belle-mère arriva & resta une quinzaine, après quoi ma mère vint & y resta. Le Baptême eut lieu le 25 Mars dans ma maison à Framont, mon beau-frère Boeckel l'administra en présence des parrains & marraines qui furent mon beau-frère Schlagdenhaufen, le beau-frère de ma femme & ma sœur Salomé, femme Lix & la belle-sœur de ma femme Anne Marie Boeckel née Baumhauer de Mittelbergheim & de plusieurs personnes de notre Connaissance après la Cérémonie nous dînâmes ensemble & le lendemain nos convives s'en retournèrent chez eux. Maintenant ma chère épouse goutoit avec plaisir son bonheur d'être mère & en supportoit avec joie les peines, & moi, combien j'étois heureux lorsque rentrant chez nous à toute heure, je pouvois serrer entre mes bras tantôt ma chère moitié, tantôt la petite innocente gage de notre amour. Ainsi s'[écoula ?] la première année de notre union & une partie de la seconde partagée entre les devoirs & besoins du ménage & de mon état & les douceurs de l'amour conjugal & paternel, Grâces à Dieu, sans aucun accident grave qui auroit pu troubler notre Bonheur.

A cette lettre je n'eus point de réponse, & je commençai dès lors à faire mes préparatifs de départ. Au commencement d'Octobre [1808] ma femme partit avec nos enfants pour se rendre à Niederbronn, & moi je restai en pension à l'auberge chez Madame Laurent, je fis partir le restant de mes meubles pour Strasbourg & travaillais au Bureau & dans les Usines comme à l'ordinaire. Enfin le 14 Novembre après avoir réglé mes Comptes avec Mr Champy je lui remis ma Caisse & mes Livres & je pris Congé de lui & me fis conduire à Strasbourg où je ne m'arrêtai que deux jours pour prendre des arrangements relativement à [mes ?]. Enfin le 17 je rejoignis ma petite famille à Niederbronn. Ma femme avec les enfants mon beau frère Brion & sa femme & leurs enfants - la joie qu'ils témoignèrent à mon heureuse arrivée, Mr Brion Mr Wencelius Mr Ziegler & tous les employés par l'accueil amical qu'ils me firent effacèrent dans un moment le souvenir de toutes les ennuis désagréables que j'avais essuyé dans le dernier tems de mon séjour à Framont.

C'est ainsi que je passai de la manière la plus agréable l'hyver jusqu'au 1er Avril 1809 jour où Mr Drion m'installa dans mes fonctions de facteur à Zinsweiler dès le lendemain je commençai à faire avec Mr Herbster mon prédécesseur l'Inventaire de toutes le Matières premières & Marchandises existantes à l'Usine. M [?] fit nettoyer la maison & le 4è je fis arriver une partie de mes meubles & y couchai pour la première fois. Le 5 ma femme & mes enfants arrivèrent avec le reste des effets que nous avions à Niederbronn & peu à peu je fis aussi venir ce que nous avions déposé à Strasbourg. Nous voilà donc établis dans notre nouveau Séjour, comme le printemps approchait ma femme eut de suite de l'occupation au jardin mais c'est les enfants surtout qui se trouvèrent à leur aise dans la vaste cour & le beau jardin qui contrastaient si fort avec la pitoyable demeure où ils étaient presque toujours enfermés à Framont.
Le séjour de Zinsweiler en général est plus agréable que celui de Framont, le païs plus ouvert & plus fertile le voisinage des différentes forges & d'autres endroits, la proximité surtout de Niederbronn où mon beau frère Brion est Ministre ce qui nous permet d'être en rélations continuelles avec lui, & de nous voir aussi souvent que nous voulons, nous rend la vie plus douce & quoique je sois pour le moins aussi occupé qu'à Framont je jouïs également infiniment mieux de la vie que là étant le maître absolu de disposer du peu de moments de loisirs tout à fait de la manière qui me convient le mieux.
L'hyver même quoique triste comme ailleurs l'est cependant infiniment moins qu'à Framont, entouré d'atteliers de toute espèce j'y passe les heures où mes occupations ou mon goût ne me retiennent pas au Bureau ou à l'étude & à la lecture. Le soir je reste chez moi si je veux le premier hyver j'occupai à donner au jeune Herbster, fils de mon prédécesseur des Leçons de mathématiques & à mes enfants des leçons de lecture & d'écriture après le souper je fais un tour aux Usines & rentre à l'heure qu'il me plaît pour lire encore ou me coucher.

[L'été 1811] ma femme avec Sophie & les petits se rendit à Strasbourg [puis ?] à Mittelbergheim & Gertweiler en laissant Sophie en Ville elle revint le 20 à Strasb avec son frère Jonas & le 23 Piton la conduisit à Brumath où je l'attendais.

Le 12 Juin [1812] Sophie alla à Strasbourg & revint le 4 Juillet avec les enfants de Piton le 15 Juillet Mad. Piton vint chez nous & nous quitta le 25 pour se rendre à Soultz.

Au commencement de Juillet [1813] Sophie se rendit à Strasbourg où elle resta jusqu'au 29.

En 1814, un jour on sonna l'alarme, la Compagnie stationnée chez nous fut promptement sous les Armes & se porta sur la route d'Offwiler - Le Commandant de la petite forteresse de Lichtenberg avait fait une Sortie à la tête des Vétérans qui composaient la garnison il se porta sur Zinsweiler avec petite pièce de campagne, dans l'intention, disait-on, de détruire la forge & le haut fourneau puisqu'on lui avait fait le rapport que nous coulions des projectiles pour les ennemis, il fit effectivement tenir quelques coups de canons dont les boulets, dit-on , arrivèrent jusque dans les jardins du village - mon premier soin fut de faire partir mes enfants, je les mis dans une petite voiture & les fit aller du côté d'Oberbronn - le Capitaine avait envoyé une estafette à Niederbronn pour demander un renfort des Dragons qui y étaient cantonnés qui tardèrent beaucoup à se rendre à son invitation cependant à la fin il en arriva une patrouille qui se porta sur les lieux - aussitôt que le Commandant de Lichtenberg vit des hommes à cheval il battit en retraite & entra dans son fort en emmenant peut être quelques bestiaux qu'il avait pris à Offwiler & à Rothbach. Le danger étant passé je fis revenir mes enfants à la maison. Nous eûmes encore quelques fausses alarmes qui troublèrent notre repos pour quelques moments, mais nos inquiétudes furent chaque fois promptement dissipées.
[…] Les enfants eurent la fièvre scarlatine, mais ils furent heureusement rétablis, quoique la maladie était assez maligne & dura longtemps.

Le 23 Mars [1815] Sophie fut confirmée à Niederbronnpar mon beau frère Brion.

13 novembre 1816 - Je dinais à Jaegerthal chez Madame de Dietrich avec Sophie le départ de Mad. de Dietrich pour Strasbourg où elle passe l'hyver étant fixé au 14è.
Les jours suivants outre mes occupations ordinaires je fis encore la description d'un fourneau à réverbère avec plan pour M. Bruckmann à Heilbronn.

14 mars 1817 - Parti pour Strasbourg avec M. Wencelius où nous arrivons à 4 hs du soir, nous nous rendons encore chez Mad. de Dietrich puis je vais voir Albert & Sophie.
Chez plusieurs Marchands - chez Mad. de Dietrich où nous dinons débats sur les intérêts de la famille & des forges.

9 août 1818 - Wilhelmine Stuber & notre Sophie à Stürtzelbronn & Grafenweyer où nous dinons, après midi à Baerenthal où nous faisons visite à F. Brion & sa mère.

24 décembre 1818 - Après déjeuner je fis encore quelques visites puis nous nous mettons en route pour retourner à Niederbronn.
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Les jours suivants j'eus beaucoup à travailler dans mon Cabinet & au Bureau, sans parler des tournées aux forges étant engagé dans une longue correspondance avec Mad. de Dietrich pour ses affaires, avec les Gérants pour celles des forges, avec le sous Préfet au sujet de la Vente des effets mobiliers du Chateau d'Oberbronn & des objets restés invendus, avec les Employés des forêts & avec ceux des forges, enfin avec des marchands & diverses autres personnes, j'eus aussi plusieurs visites, entre autres celles de André Ulrich chez lequel je conduisais le 29 ma Sophie pour qu'il la prenne avec lui à Strasbourg.

9 janvier 1819 - J'expédie les lettres arrivées avec mes Nottes au Bureau central à Niederbronn, puis je me rends avec Sophie chez mon Oncle Grimmer où je dine.

11 janvier 1819 - Lix & Perrin viennent chez moi avec Ehrmann, je fais ensuite quelques visites chez les Marchands & dine chez Piton avec Blumer & Sophie, après diner encore quelques visites puis chez Haufé où je passe la soirée & soupe.

16 avril 1819 - Avec Wencelius & nos enfants au Laugenweyer dont on fait la pêche qui ne produit par grande chose, de là on se rend au Grafenweyer où une nombreuse société se trouve réunie pour le diner, le soir nous retournons chez nous.

21 septembre 1819 - Albert & ses Camarades partent avec le messager & moi avec Mad. Brion & mes deux filles Sophie & Henriette, nous dinons à Brumath & rentrons en ville à 2 heures & ½ - je fais encore quelques visites puis passe la soirée chez M. Stuber.

24 septembre 1819 - Chez M. Voltz auquel je fais part des difficultés que les Princesses de Rohan nous font pour la recherche de Minerai de fer dans sa forêt de Fleckenstein, délibéré sur les moyens de nous faire rendre justice. Je dine chez Stuber & pars ensuite avec Henriette Brion & ma Sophie pour Gertweiler.

25 septembre 1819 - Avec Sophie à Truttenhausen, nous y trouvons Mr & Mad. de Türckheim, Mad. Beunck & une demoiselle, ils nous conduisent au chateau de Landsberg & nous font voir les environs, alors nous dinons ; M. de Türckheim me communique une lettre de Paris au sujet des affectations, nous délibérons sur le contenu & la réponse à faire. Boeckel arrive avec Henriette Brion ; après avoir fait encore une tournée dans les environs, nous retournons à Gertweiler en passant par Gottsweiler.

14 novembre 1819 - Heim vient, discussion sur l'opération de Munschina, sur la Coupe de Cambiel &c - Drion & Nicolas, discussion sur les affaires de Schoenau - Enterrement de feu Madame Horst née Storck, morte en couches - Baptême de son enfant où notre Sophie est marraine.

29 novembre 1819 - Par Rauschendwasser à Jaegerthal diné chez Mad. de Dietrich - longue discussion avec M. de Türckheim sur les affaires des forêts - ramené Sophie qui y était depuis quelques jours - le soir envoyé à M. Marocco l'Acte de la Dame Apffel - lettres de Drion & de Pierrey.

13 janvier 1820 - Je pars pour Strasbourg où je n'arrive que vers le soir je me rends chez Stuber où je trouve mes enfants, Sophie, Albert & Henriette, Caroline & Théodore Boeckel & Auguste Schneegans avec lesquels je passe la soirée.

21 mai 1820 - Fête de la Pentecôte - au Service divin - Mad. de Dietrich me communique une lettre de M. de Sahune qui demande pour M. de Sézille un fourneau à ornements dont je prends notte - je lui fais part de mon entrevuë avec M. Martin Inspecteur des forêts, nous parlons beaucoup sur les forêts en général & sur celle de Dürckheim en particulier - ma femme se rend à Soultz avec Sophie."
Naissance : 28 février 1802 à Framont 70 ( Source )
Décès : 1838 ( Source )

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1766 - 1833 )
Mère : BOECKEL Richarde Elisabeth ( 1782 - 1841 )

Union : PÉTRI Frédéric ( 1789 - ? )
Mariage : 5 décembre 1820 à Niederbronn 67 ( Source )
Voici ce que Jean Valentin Haas écrit dans ses mémoires à propos de sa fille Sophie, à partir de la demande de mariage de Petri :

"5 juin 1820 - M. Petri Notaire à Soultz vient pour demander la main de notre Sophie - nous ne nous opposons pas, ayant déjà cueilli des renseignements sur son compte - Sophie consent aussi, il dine avec nous, & part ensuite pour Bouxwiler.

9 juillet 1820 - Petri vient encore ; le soir je fais une promenade avec lui, ma femme, Sophie, & Julie Piton qui était chez nous depuis le 5, à la forge.

16 juillet 1820 - Pris lecture des lettres arrivées pendant mon absence - Nicolas, plusieurs Voituriers & Ouvriers viennent - après midi Salathé - plus tard Petri, Drion fils & Ziegler qui vont au Bal avec ma femme, Julie Piton & Sophie. Le soir M. de Montigny vient encore me voir, il accuse un des forgerons de Jaegerthal de lui avoir tué un chien &c.

9 août 1820 - Petri étant encore arrivé & les conventions préliminaires pour son mariage avec Sophie étant faites il commence par se présenter avec sa future chez Madame de Dietrich à Jaegerthal & chez les personnes de notre connaissance. Le soir MM. Aubin-Viard, Inspecteur, Herzog, Sous Inspecteur & d'Eu de Montigny font leur visite à Mad. de Dietrich.

17 août 1820 - Ma femme & Sophie partent avec Madame Musculus pour Soultz.

25 août 1820 - Fête de la St Louïs - Petri arrive de grand matin - Mr de Türckheim en passant pour aller à Bitche, vient me parler sur les affectations de Stürtzelbronn, je lui fournis les renseignements qu'il me demande sur la quantité de bois que ces forêts peuvent produire habituellement &c. Petri se rend à Baerenthal avec ma femme, Sophie, Henriette & Jacques Brion & Mlle Petri, ils reviennent pour diner, le soir tous vont au Bal.

4 septembre 1820 - Avec ma femme, Petri & Sophie à Bouxwiler, descendons chez les sœurs de Petri, visite chez sa belle sœur, chez MM. Rosenthiel, Deist, Pauly, Wagner - à la Raid visité l'établissement avec M. Pauly - rentré à Bouxwiler, diné chez les Dlles Petri, à la manufacture - retourné à Niederbronn, visite en passant par Ingweiler, chez Me Petri Notaire, Oncle de Petri.

12 octobre 1820 - Après avoir soigné la correspondance & donné quelques ordres pour la fabrication pendant mon absence, je pars avec ma femme & Sophie pour Strasbourg, je vois encore en passant M. Renouard à Reichshoffen & la fonderie. Arrivés à Strasbourg je me rends chez Stuber où Sophie loge, puis chez Boeckel - chez Piton, qui est très mal - chez M. de Türckheim, longue discussion sur les forêts, il part demain pour Jaegerthal - soupé chez Stuber.

13 octobre 1820 - Fait quelques emplettes avec ma femme & Sophie - chez Wittmann - chez M. de Sahune, longue conférence sur les affaires des forges - diné chez Boeckel, après midi avec lui & Frantz à la campagne de mon Oncle Grimmer, puis chez Boeswilwald - chez Kammerer - passé la soirée chez Frantz.

18 octobre 1820 - Réglé mon compte avec Stuber, préparatifs pour notre départ - M. Voltz vient me voir - chez Boeckel où je remets le montant du Piano pour Henriette à Théodore - chez Sauer pour les meubles de Sophie - Jacques Brion, Théodore Boeckel, Auguste Stuber, Albert, Auguste &c viennent nous dire à dieu - nous partons & arrivons chez nous le soir à la nuit.

31 octobre 1820 - Je me rends à Jaegerthal avec M. Wencelius, ma femme & Sophie, nous dinons chez Madame de Dietrich en grande Compagnie - après le diner j'eus une longue conférence avec Mad. de Dietrich & M. de Türckheim sur les coupes achetées & autres forêts - fait un tour au Martinet puis rentré chez moi.

16 novembre 1820 - Me Feberg Notaire à Reichshoffen vient passer Contrat de Mariage de Sophie avec Petri - Wencelius & Dambach témoins - Petri retourne à Soultz.

19 novembre 1820 - Première publication du Mariage de Sophie - Michel Blum me propose les coupes de Buchwald & Finsterthal qu'il a enchéri à Wissembourg. Drion me propose aussi du bois dans sa forêt.

25 novembre 1820 - Chez Stuber - soigné les lettres arrivées pour les forges - chez Coulaux, convenu avec son Neveu que j'irai à Mutzig - chez M. de Sahune, conférence sur les affaires des forges - chez M. Renouard, même sujet de conversation - diné chez Mad. de Dietrich - après midi à l'Enrégistrement pour faire contrôler l'Etat des Apports réciproques de Petri & Sophie - chez M. Champy - chez Schnécgaud, chez Haufé, chez Piton qui ne va pas mieux chez Boeckel où je soupe.

3 décembre 1820 - Publication au prône du mariage de Sophie - après midi je fais avec ma femme les invitations.

4 décembre 1820 - Mon beau frère Boeckel, Henriette Brion & Albert arrivent à deux heures nous dinons - après diner arrivent les sœurs de Petri, puis Petri & le soir Mad. Brion avec son fils Théodore.

5 décembre 1820 - Jour de Noces de notre fille Richarde Sophie avec Mr Chrétien Frédéric Petri - M. Brunnemann Maire, fait la cérémonie de mariage civil dans mon Sallon, où mon beau frère Boeckel prononce ensuite un petit discours improvisé, à midi on se rend à l'Eglise où M. Horst prononce un discours & fait ensuite la Cérémonie religieuse - à deux heures on se met à table - le soir les jeunes gens se divertissent - MM. Müntz & Musculus partent pour Soultz.

6 décembre 1820 - Les frères & sœurs de Petri partent pour Bouxwiler, Mesd. Müntz & Musculus pour Soultz - préparatifs pour le déménagement - Petri & Sophie font leurs visites d'adieu au Village - le soir Salathé, puis Nicolas qui part pour Baerenthal avec Mad. Brion.

7 décembre 1820 - Boeckel avec sa femme & leur Caroline, Henriette Brion, Wilhelmine Stuber & notre Albert partent à 6 heures du matin pour Strasbourg. A 10 heures Sophie part avec son mari & ses Effets, la mère les accompagne pour aider à Sophie dans l'arrangement de son ménage, les adieux font couler nos larmes !

10 décembre 1820 - Je me rends à Soultz où je descends chez Petri qui a un très joli logement & est assez bien meublé, je dine chez lui, nous prenons le Caffé chez Musculus & à quatre heures, ma femme & moi prenons congé de Petri & de Sophie pour retourner à Niederbronn.

31 décembre 1820 - Après le Service divin Wencelius vient chez moi pour discuter les moyens de nous mettre en rélation avec MM. les Gérants, dont l'un M. Renouard de Bussierre, se trouve à Paris comme Député, & l'autre, M. de Sahune, nommé Conservateur des forêts à Troyes en Champagne, quittera aussi Strasbourg aux premiers jours ! - M. de Brauer père désire prendre une action ou une part d'action dans les forges, & dans le cas où il ne pourrait pas en trouver, il offre de placer des fonds chez nous à 5 ½ ou 6 pr % par an ! - nous en référerons avec la Gérance. - Le soir Petri & Sophie arrivent de Soultz.

2 janvier 1821 - Petri & Sophie retournent à Soultz - avec le jeune Brauer à Jaegerthal, mise en feu du haut fourneau, diné chez Himmler.

2 mars 1821 - Je me rends cependant à la Minière de Schwowiler où ma présence était nécessaire, je prends Henriette avec moi jusqu'à Soultz où je la laisse chez Petri & après avoir fait ma visite à la Minière, j'y viens aussi, je dine avec eux puis retourne à Niederbronn - Henriette reste avec Sophie.

13 mars 1821 - A Soultz pour le différent existant entre MM. Gabaud, Entrepreneur de la Saline & Dournay, propriétaire des Mines de Lobsan - je descends chez Musculus où M. Berger, Directeur des Mines de Lobsan arrive, il me donner encore quelques détails sur l'affaire - puis chez M. de Bury où M. Mabrû se trouvait déjà, nous discutons les frais d'extraction de la houille fournie & à fournir à la Saline & en établissons le prix moyen. Je dine chez Petri ; après midi signé le procès verbal puis retourné chez moi.

30 avril 1821 - Sophie vient de Soultz avec Madame Müntz - après midi je me rends à la fonderie de Reichshoffen où je fais rebattre une certaine quantité de boulets pour m'assurer si le four chauffe bien & si le coulage en coquille & le rebattage sont bien organisés.

15 mai 1821 - Je pars pour Lauterbourg pour y chercher un Modèle en tôle d'un fourneau que M. Gsell de Carlsruhe voudrait faire exécuter chez nous en fonte & pour l'entrée duquel les Douanes lui avaient fait des difficultés, de manière qu'il a été forcé de le laisser déposé sur la frontière - ma femme m'accompagne jusqu'à Soultz où je la laisse chez Sophie & me rends par Seltz à Lauterbourg, d'où je me transporte moi-même, avec Auscher, au-delà de la Lauter pour faire entrer le modèle en question, que je fais porter au Bureau des Douanes où l'on me fait signer un acquis à Caution - visite à MM Schilling & Auscher, marchands de fer.

16 mai 1821 - Je retourne à Soultz où je fais mes visites chez MM. Herzog sous inspecteur des forêts & Müntz Notaire - diné chez Petri, après midi chez Musculus, puis retourné à Niederbronn avec ma femme.

26 juillet 1821 - Visite de MM. André Müller de Molsheim, l'Ingénieur du fort de Bitche, Lecoursonnois, Duhamel, de Beaumont, Mauchèze &c - chez M. Champy - puis à la forge - le soir Sophie arrive.

2 août 1821 - M. & Mad. de Türckheim à diner, long entretien avec ce dernier - ma femme avec Sophie & les dames Himmler & Musculus sont à Baerenthal - le soir MM. Voltz & Boussingault.

5 août 1821 - Visite de Thouvenin - chez M. Voltz, avec lui chez MM. Duhamel & de Beaumont, ces trois MM. viennent diner chez moi - Julie Petri - Drion père & fils - Couturier - le soir je conduis ma femme, Sophie, Henriette & Julie Petri au bal - Drion, Couturier & Voltz partent.

7 août 1821 - Parti avec M. Voltz, qui était revenu de Mouterhausen hier au soir, pour visiter les Mines de Lembach, en passant par Jaegerthal & Steinbach - à Katzenthal nous trouvons M. Boussingault, nous allons ensemble au Roehrenthal où nous parcourons tous les travaux - M. Voltz va ensuite visiter les travaux de Mouterhausen au Dahlenberg - nous allons de là à Lembach où nous dinons - de là MM. Voltz & Boussingault partent pour Lobsan & moi pour Niederbronn - où Petri venait d'arriver - il reste jusqu'au 9 alors il part avec Sophie.

10 septembre 1821 - Ma femme se rend à Soultz pour voir Sophie.

21 octobre 1821 - Glonner part - chez Ihlé où je déjeune, chez Madame Vve Bartholdi - chez M. Blanchard, Sous Préfet - chez M. Aubin-Viard, Inspecteur, entretien sur le défrichement du Sandholtz - sur le Hüttenthal &c - après diner chez Guinaud - parti pour Soultz où je descends chez Petri, j'y trouve son frère Georges & deux de ses sœurs - chez Musculus.

22 octobre 1821 - Après avoir déjeuné chez Petri je fais encore une visite à Musculus puis retourne à Niederbronn - après midi je soigne la Correspondance &c.

5 décembre 1821 - Retourné chez moi, laissé Henriette à Soultz chez Petri.

6 décembre 1821 - Ma femme part pour Soultz - je soigne la correspondance & autres affaires au bureau - après midi à la forge de Niederbronn - le soir Petri arrive en ramenant Henriette - Mad. Brion arrive.

26 février 1822 - parti pour une tournée à la Minière de Schwowiler, avec ma femme que je laisse à Soultz chez Petri pendant ma tournée après laquelle je reviens à Soultz où je dine - le soir nous rentrons chez nous.

27 mars 1822 - Par Haguenau à Sourbourg, d'où nous allons à la Minière de Schwowiler, nous retournons diner à Sourbourg, après diner, en passant par Soultz, nous voyons un moment Petri & Sophie - puis aux Minières de Lampertsloch & de Nohweiler, d'où M. Albert de Dietrich se rend à Jaegerthal & Heller & moi par Freschweiler à Niederbronn.

9 juin 1822 - Lettre de Petri que m'annonce que Sophie est accouchée hier vers midi d'une petite fille bien portante & que la mère est aussi bien que les circonstances le permettent - Mesdm Himmler & Pfauth viennent faire leur visite, je leur fais part de la nouvelle reçuë & écrit à Mad. Dietrich pour le même objet.

20 juin 1822 - Parti à cinq heures moins un quart avec Henriette pour assister au baptême de la petite Richarde Sophie - le soir je reviens à Niederbronn en y ramenant ma femme qui avait été depuis quelque temps à Soultz pour soigner Sophie dans ses couches.

12 juillet 1822 - Nouvelles de Sophie qui a mal au Sein - ma femme se décide d'y aller & de me renvoyer Henriette qui y est depuis le jour du baptême - elle part à neuf heures, le soir Henriette revient & m'annonce que Sophie va mieux.

22 juillet 1822 - Petri arrive de Soultz pour emmener ma femme, Sophie étant à peu près guérie de son mal au Sein - M. Castaing arrive, je me rends avec lui à son logement pour signer le procès verbal de ses dernières opérations. Vers le soir je fais une promenade avec Boeckel, sa femme, Frantz & ma femme.

1er septembre 1822 - MM Schnoeringer & les frères Lauer arrivent ; M. Laurent Entrepreneur me remet les dessins des ferrements pour les Ecluses du Canal Monsieur & me donne quelques explications pour leur confection - Sophie arrive de Soultz avec sa petite - après midi Salathé.

15 - septembre 1822 - Travaillé toute la journée dans mon cabinet, mon pied me faisant trop mal pour sortir. Mad. de Dietrich vient à l'église puis chez moi, conversation sur les forges, forêts &c. - Sophie retourne à Soultz - commencé à mettre au net mon Rapport aux Gérants.

23 octobre 1822 - Ecrit à Mr de Türckheim pour lui rendre compte de mon entrevuë avec M. de Vellecour - MM les Préfet & Sous Préfet - à midi je pars pour l'enchère à Wissembourg avec ma femme que je laisse chez Petri à Soultz - j'arrive à Wissembourg à cinq heures & demie & fais encore quelques visites - en rentrant à mon auberge vers sept heures j'y trouve mon frère Frédéric, que je n'avais pas vu depuis nombre d'années, je ne le reconnaissais pas au premier abord, la chambre étant pleine de monde & pas trop bien éclairée ; après les embrassements & félicitations sur l'heureuse & inopinée rencontre, nous nous mîmes à table avec une quantité d'autres personnes - ensuite nous montons dans notre chambre où nous causons encore longtemps avant de nous coucher. Glonner était aussi arrivé le soir.

26 octobre 1822 - Le matin chez Me Puguière, Avoué, auquel Mr Dauer a transmis notre cause contre Drion, longues explications avec lui, je lui laisse l'Acte de Vente & les Nottes de M. Dauer - à dix heures je pars de Wissembourg avec mon frère, nous descendons chez Petri où nous dinons - après diner je me rends chez Musculus & chez Mr de Bury, puis nous partons pour Niederbronn où nous arrivons à 5 heures & ½.
10 novembre 1822 - Travaillé toute la journée dans mon Cabinet - Acte pour M. Kern au sujet de la Scierie de Baunstein - Madame Renouard ayant eu hier au soir un accident a fait contremander le diner auquel elle m'avait invité. Le soir lettre de Petri qui nous annonce que Sophie a de nouveau mal au Sein.

11 novembre 1822 - Ma femme part pour Soultz - Correspondance - Règlement de comptes & payement de Maîtres Mineurs - après midi à la forge de Niederbronn - la coulée du haut fourneau s'étant ouverte spontanément à 18 Charges, la fonte s'est répanduë dans la fonderie & les mouleurs n'ont pas pu couler.

16 novembre 1822 - Parti de bonne heure de Schwindratzheim, par Haguenau à la Minière de Schwowiler, d'où, après avoir examiné les travaux d'extraction, nous entrons à Sourbourg, où nous dinons ; j'y fais venir les propriétaires des terres non encore achetées & déjà entamées & conviens de prix avec eux - de là à Soultz chez Petri - Sophie allant beaucoup mieux, ma femme revient avec nous à Niederbronn. - Diverses lettres & une Notte de Heim au sujet des arbres dans les coupes de Stürtzelbronn.

16 décembre 1822 - Correspondance - Apperçu sur les Affectations de Bitche pour M. de Türckheim, lui écrit ainsi qu'à M. Pol. Marocco & à Eugelhard - parti pour l'enchère des Coupes communales qui aura lieu demain matin à Wissembourg, pris en passant M. Feyler qui y vient avec moi - chez Petri à Soultz - le soir à Wissembourg où je vais encore trouver MM. Guinaud & Ihlé.

17 décembre 1822 - Déjeuné chez M. Ihlé - à l'Enchère où je n'achète rien, les Coupes qui auraient pu nous convenir étant estimées ou poussées trop haut - chez Me Puguière avec lequel j'eus une longue conférence sur l'affaire des bois de Drion - chez Guinaud - diné à l'auberge - parti de Wissembourg à trois heures & demie, raffraichi les chevaux à Soultz où je vois Petri, Sophie, Musculus &c, j'en pars vers sept heures & arrive à Niederbronn vers neuf heures.

1er janvier 1823 - Nous partons à sept heures & demie pour Soultz où nous passons la journée chez Petri, nous faisons quelques visites & revenons le soir à Niederbronn - Albert & Henriette qui y était depuis quelques jours reviennent avec nous.

7 janvier 1823 - Je me rends à Wissembourg, en passant chez Petri à Soultz, le soir je vais encore trouver Me Puguière puis Lambert.

2 mars 1823 - Sophie vient avec son enfant elle reste jusqu'au 8 où Petri vient pour les chercher.

24 juin 1823 - Utrecht vient me parler des bois de Kisling & Cie que M. Schetter nous a vendu, ce dernier s'étant suicidé, Utrecht me demande une Notte des bois achetés de lui - après midi je pars pour Wissembourg en prenant ma femme avec moi jusqu'à Soultz où je la laisse - chez Petri - le soir je vais encore trouver Me Puguière notre avocat - Wagner vient à l'Ange, nous soupons ensemble & causons jusqu'à onze heures.

6 août 1823 - Dès le matin par Haguenau à Sourbourg & la Mine de Schwowiler où je donne des ordres pour l'exploitation de là par Reinardswiler à Soultz où je dine avec Sophie, Petri étant absent - de là la Minière de Lampertsloch puis par Mitschdorf, Gersdorf, Woerth, Freschweiler, Reichshoffen, à Niederbronn.

11 août 1823 - Sophie arrive - visite de M. Pernot, Sous Inspecteur des forêts, Paulus de Haguenau, de Vellecour, de Montigny &c

13 au 15 août 1823 - Travaillé au dit plan - tournées aux forges, correspondance - diverses visites - Sophie retourne à Soultz le 15."
Enfants : PÉTRI Richarde Sophie ( 1822 - ? )
PÉTRI Chrétien "Frédéric" ( 1826 - ? )
PÉTRI Auguste ( 1831 - 1897 )
HAAS Richarde "Sophie"
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Jean "Valentin"
GRIMMER Marie-Salomé
BOECKEL Richarde Elisabeth
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




HAAS Rodolphe
Naissance : 1689 ( Source )
Décès : 1754 ( Source )

Père : HAAS Nicolas ( 1653 - 1725 )
Mère : BINGENHEIMER Anna Maria ( 1663 - ? )

Union : LITZ Sophie Elisabeth ( ~ 1689 - ? )
Mariage : 1717 ( Source )
HAAS Rodolphe
HAAS Nicolas
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
BINGENHEIMER Anna Maria
 
 




HAAS Rudolph - 912
charpentier

Naissance : 1657 ( Source1 Source2 )
Décès : 1733 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )

Père : HAAS Conrad ( 1615 - 1689 )
Mère : ?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ? ( (e) 1619 - ? )

Union : PFEIFFER Anna Margaretha ( 1661 - 1730 )
Mariage : 1680 ( Source1 Source2 )
Enfants : HAAS Anna Catharina ( 1683 - 1687 )
HAAS Johann Caspar ( 1684 - 1688 )
HAAS Johann Valentin ( 1686 - 1750 )
HAAS Johann Adam ( 1688 - 1689 )
HAAS Wilhem Christian ( 1690 - 1772 )
HAAS Johann Conrad ( 1694 - 1772 )
HAAS Rudolph
HAAS Conrad
 
 
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
 
 




HAAS Théodore
Naissance : 1835 ( Source )
Décès : 1837 ( Source )

Père : HAAS Albert ( 1803 - 1864 )
Mère : SCHWARTZ Emilie ( 1808 - 1851 )

HAAS Théodore
HAAS Albert
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
SCHWARTZ Emilie
SCHWARTZ Jean Michel
STOECKEL Marie Barbe




HAAS Théodore
artiste-peintre

Naissance : 8 février 1861 ( Source )
Décès : avril 1933 ( Source )

Père : HAAS Albert ( 1832 - 1904 )
Mère : BAUDRY Louise ( 1832 - 1861 )

Union : SPOOR Frédérique ( 1877 - 1926 )
Enfants : HAAS Marie-Louise ( 1906 - 2002 )
HAAS Albert ( 1907 - 1976 )
HAAS Théodore
HAAS Albert
HAAS Albert
SCHWARTZ Emilie
BAUDRY Louise
 
 




HAAS Valentin
Naissance : après 1760 ( Source )
Décès : 1765 ( Source )
"J'ai dit plus haut que mon père s'est marié en 59 ou 60 à ma mère Marie Salomé Grimmer, ils habitaient d'abord la chambre de feu M. Neker derrière le quartier des canoniers aujourd'hui à M. Zirkelbach, où ils eurent deux fils Valentin et Conrad. En 1765 mon Père acheta de la ville de Strasbourg en partie des Ecuries de la ville (Garganfall) au Garfinkweil et y bâtit une maison c'est dans cette maison que moururent dans huit jours mes deux frères et que le 6 avril 1766 je vis le jour."

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1727 - 1801 )
Mère : GRIMMER Marie-Salomé ( (c) 1730 - 1804 )

HAAS Valentin
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Johann Conrad
CLAUSE Elisabeth "Marguerite"
GRIMMER Marie-Salomé
GRIMMER Gaspard
SCHIED Catherine




HAAS Victor
Naissance : vers 1850 ( Source )

Père : HAAS Emile ( 1816 - 1893 )
Mère : PETIT-GÉRARD N° 1 ( ~ 1816 - ? )

HAAS Victor
HAAS Emile
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
PETIT-GÉRARD N° 1
 
 


                     


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