Fiches individuelles


GUYON Joseph
gouverneur général des colonies

Naissance : 31 août 1870 ( Source )
Profession : ( Source )
Décès : 2 juin 1942 ( Source )

Père : GUYON Edmond ( 1825 - 1874 )
Mère : VIVAREZ Valentine ( 1841 - 1926 )

Union : FLURIN Thérèse ( 1884 - 1921 )
Mariage : 1905 ( Source )
Enfants : GUYON Aline ( 1906 - ? )
GUYON Charlotte ( 1909 - ? )
GUYON Valentine ( 1913 - 1918 )
GUYON Joseph
GUYON Edmond
GUYON Marcel
CELLERY d'ALLENS (de ) Adèle
VIVAREZ Valentine
VIVAREZ Antoine, Marius, "Salomon"
SARRAN de MONTCEAU Jenny




GUYON Marcel
Naissance : estimée 1795 ( Source )

Union : CELLERY d'ALLENS (de ) Adèle ( (e) 1795 - ? )
Enfant : GUYON Edmond ( 1825 - 1874 )




GUYON Marcel
capitaine de vaisseau

Naissance : 1864 ( Source )

Père : GUYON Edmond ( 1825 - 1874 )
Mère : VIVAREZ Valentine ( 1841 - 1926 )

Union : FAIN Anne Marie ( ~ 1864 - ? )
Mariage : 1890 ( Source )
Enfant : GUYON Diane ( 1904 - ? )
GUYON Marcel
GUYON Edmond
GUYON Marcel
CELLERY d'ALLENS (de ) Adèle
VIVAREZ Valentine
VIVAREZ Antoine, Marius, "Salomon"
SARRAN de MONTCEAU Jenny




GUYON Marie
Naissance : 1861 ( Source )

Père : GUYON Edmond ( 1825 - 1874 )
Mère : VIVAREZ Valentine ( 1841 - 1926 )

Union : VIVAREZ Mario ( 1851 - 1945 )
Mariage : 1887 ( Source )
Enfants : VIVAREZ Edmée ( 1887 - 1964 )
VIVAREZ Mireille ( (e) 1890 - ? )
VIVAREZ Robert Henri Salvador ( 1898 - 1932 )
GUYON Marie
GUYON Edmond
GUYON Marcel
CELLERY d'ALLENS (de ) Adèle
VIVAREZ Valentine
VIVAREZ Antoine, Marius, "Salomon"
SARRAN de MONTCEAU Jenny




GUYON Thérèse
Naissance : estimée 1865 ( Source )

Père : GUYON Edmond ( 1825 - 1874 )
Mère : VIVAREZ Valentine ( 1841 - 1926 )

GUYON Thérèse
GUYON Edmond
GUYON Marcel
CELLERY d'ALLENS (de ) Adèle
VIVAREZ Valentine
VIVAREZ Antoine, Marius, "Salomon"
SARRAN de MONTCEAU Jenny




GUYON Valentine
Naissance : 11 juin 1913 ( Source )
Décès : 14 juillet 1918 ( Source )

Père : GUYON Joseph ( 1870 - 1942 )
Mère : FLURIN Thérèse ( 1884 - 1921 )

GUYON Valentine
GUYON Joseph
GUYON Edmond
VIVAREZ Valentine
FLURIN Thérèse
 
 




HAAS Albert
architecte

Naissance : 8 avril 1803 à Framont 70 ( Source )
Mémoires de Jean Valention Haas : 8 avril 1803 à Framont 70 ( Source )
Mon Epouse devint encore grosse & le 8 Avril 1803 à une heure après midi elle mit au monde un fils auquel nous donnâmes le nom d'Albert, sa grossesse de ses couches furent encore, Dieu merci, aussi heureuses que la première fois. Le 19è du même mois mon Beau-frère Boeckel le baptisa dans ma maison comme le premier, les parrains & marraines furent le frère de ma femme Daniel, mon ancien ami Frédéric Piton, Rélieur à Strasbourg, Madame Elisab. Schwartz femme de Jonas Boeckel mon beau frère & Esther Boeckel sœur de ma femme & épouse de Jacques Kaiser & la Cérémonie fut encore suivie d'un Banquet amical ; le petit Albert n'étoit pas si fort & si robuste que sa sœur aînée, mais malgré cela il se portoit bien ainsi que sa mère. […] J'ai oublié de faire mention en 1803 d'un événement qui nous fit bien de la peine à ma femme & à moi c'est le déplacement de mon beau-frère Jonas Boeckel qui fut nommé Ministre à Gertweiler près Barr & qui quitta Rothau immédiatement après le Baptême de mon fils Albert.

A cette lettre je n'eus point de réponse, & je commençai dès lors à faire mes préparatifs de départ. Au commencement d'Octobre [1808] ma femme partit avec nos enfants pour se rendre à Niederbronn, & moi je restai en pension à l'auberge chez Madame Laurent, je fis partir le restant de mes meubles pour Strasbourg & travaillais au Bureau & dans les Usines comme à l'ordinaire. Enfin le 14 Novembre après avoir réglé mes Comptes avec Mr Champy je lui remis ma Caisse & mes Livres & je pris Congé de lui & me fis conduire à Strasbourg où je ne m'arrêtai que deux jours pour prendre des arrangements relativement à [mes ?]. Enfin le 17 je rejoignis ma petite famille à Niederbronn. Ma femme avec les enfants mon beau frère Brion & sa femme & leurs enfants - la joie qu'ils témoignèrent à mon heureuse arrivée, Mr Brion Mr Wencelius Mr Ziegler & tous les employés par l'accueil amical qu'ils me firent effacèrent dans un moment le souvenir de toutes les ennuis désagréables que j'avais essuyé dans le dernier tems de mon séjour à Framont.

C'est ainsi que je passai de la manière la plus agréable l'hyver jusqu'au 1er Avril 1809 jour où Mr Drion m'installa dans mes fonctions de facteur à Zinsweiler dès le lendemain je commençai à faire avec Mr Herbster mon prédécesseur l'Inventaire de toutes le Matières premières & Marchandises existantes à l'Usine. M [?] fit nettoyer la maison & le 4è je fis arriver une partie de mes meubles & y couchai pour la première fois. Le 5 ma femme & mes enfants arrivèrent avec le reste des effets que nous avions à Niederbronn & peu à peu je fis aussi venir ce que nous avions déposé à Strasbourg. Nous voilà donc établis dans notre nouveau Séjour, comme le printemps approchait ma femme eut de suite de l'occupation au jardin mais c'est les enfants surtout qui se trouvèrent à leur aise dans la vaste cour & le beau jardin qui contrastaient si fort avec la pitoyable demeure où ils étaient presque toujours enfermés à Framont.
Le séjour de Zinsweiler en général est plus agréable que celui de Framont, le païs plus ouvert & plus fertile le voisinage des différentes forges & d'autres endroits, la proximité surtout de Niederbronn où mon beau frère Brion est Ministre ce qui nous permet d'être en rélations continuelles avec lui, & de nous voir aussi souvent que nous voulons, nous rend la vie plus douce & quoique je sois pour le moins aussi occupé qu'à Framont je jouïs également infiniment mieux de la vie que là étant le maître absolu de disposer du peu de moments de loisirs tout à fait de la manière qui me convient le mieux.
L'hyver même quoique triste comme ailleurs l'est cependant infiniment moins qu'à Framont, entouré d'atteliers de toute espèce j'y passe les heures où mes occupations ou mon goût ne me retiennent pas au Bureau ou à l'étude & à la lecture. Le soir je reste chez moi si je veux le premier hyver j'occupai à donner au jeune Herbster, fils de mon prédécesseur des Leçons de mathématiques & à mes enfants des leçons de lecture & d'écriture après le souper je fais un tour aux Usines & rentre à l'heure qu'il me plaît pour lire encore ou me coucher.

[L'été 1811] ma femme avec Sophie & les petits se rendit à Strasbourg [puis ?] à Mittelbergheim & Gertweiler en laissant Sophie en Ville elle revint le 20 à Strasb avec son frère Jonas & le 23 Piton la conduisit à Brumath où je l'attendais.

Vers la fin du mois de 7bre [1812] Albert entra en pension chez mon beau frère Boeckel à Gertweiler.

à la fin d'Août [1813] Albert vint à Strasbourg où je le mis en pension chez Piton pour fréquenter le Gymnase où il entra en 3è Classe.

En Octobre [1813] Albert vint en congé & resta jusqu'au 19è passer ses vacances.
L'horizon politique se troubla de plus en plus les défaites de nos Armées en Russie & en Espagne nous préparèrent une catastrophe - en Novembre Strasbourg fut déclaré en état de Siège, le passage des troupes exténuées de fatigue entraîna des maladies qui avoient les symptômes alarmants d'une contagion beaucoup de personnes principalement des officiers de Santé, garde malades & autres employés des hôpitaux & un grand nombre d'habitants dans les endroits les plus exposées aux passage & séjour des troupes en furent les victimes - toutes ces raisons & la crainte de voir la ville exposée aux horreurs d'un Siège me déterminèrent à vouloir faire venir Albert à Zinsweiler, mais Piton & d'autres amis me rassurèrent.
Cependant il devint de jour en jour plus probable que la France sera envahie & par conséquent l'Alsace exposée au passage & au Séjour de l'ennemi ; dans ces circonstances on s'empressa de tous côtés à réfugier en ville tous les meubles & effets de quelque prix pour les soustraire à la rapacité du Soldat ennemi, trouvant plus de probabilité de pouvoir les préserver des ravages possibles d'un bombardement que de les soustraire aux recherches des étrangers.
J'envoyai donc aussi en ville dans le courant de Xbre une grande partie de mes effets, de ma bibliothèque & de mes meubles, j'en cachais une autre partie dans des endroits où je les croyais à l'abri de la recherche, l'argenterie enfermée dans une caisse sous le plancher de ma boutique enfoncée dans les crasses & recouverts du plancher, quelques rouleaux & pièces d'or au Martinet, dans un trou fait au mandrin, enveloppé de lambeaux & recouvert de terre &c.
La Ville était encore toujours ouverte & les communications libres, Albert arriva le 24 Xbre pour passer les vacances à Zinsweiler, les nouvelles devinrent cependant tous les jours plus alarmantes, telle était la confiance dans la valeur de nos troupes qu'on ne pouvait pas s'imaginer que l'ennemi pourrait sérieusement envahir notre territoire. Ma femme ne voulut pas que je renvoye Albert en ville, j'hésitais moi même mais enfin le 2 Janvier [1814] je me décide à le ramener moi même à Brumath où Piton vint pour le chercher. Musculus y vint également, nous dinâmes tous fort gaïment, après le diner pendant que nous prenions le Caffé il arriva un exprès de Soultz pour prévenir Musculus que l'ennemi avait passé le Rhin près Seltz & qu'il s'avançait à grands pas vers Soultz - Musculus part en toute hâte - Piton retourne en ville emmenant Albert - & moi je me rends le plus vite possible à Zinsweiler croyant toujours les ennemis à nos trousses. Nous arrivâmes cependant heureusement chacun chez nous, l'ennemi avança lentement & je reçus encore le 5è une lettre de Piton m'annonça qu'il est bien arrivé avec Albert mais ce fut aussi la dernière, la Ville fut fermée & le pays inondé de troupes étrangères qui cependant observèrent en général une assez bonne discipline, nous eûmes à Zinsweiler un détachement d'Infanterie badoise le capitaine fut logé chez Mad. Herbster & le Lieutenant Ludwig de Rastadt chez moi.
[…]
Cependant quelque rassurante que fut notre position personnelle, vu la conduite généralement bonne des troupes ennemies cantonnées dans nos environs & surtout à Zinsweiler, mille bruits extravagants sur le Sort de la Ville de Strasbourg & de la France en général nous firent craindre pour notre cher Albert toujours enfermé dans Strasbourg qu'on dirait à la veille d'être exposé à un Siège en règle & aux horreurs d'un bombardement.
Comme nous avions appris que plusieurs jeunes gens étaient sortis de la Ville avec la Permission du Commandant du Blocus nous fîmes aussi une tentative de faire sortir Albert, elle fût infructueuse* je lui avais écrit de se trouver à la Porte de Pierre où Krill l'attendait en dehors avec le char à banc, il vint effectivement, mais le Détachement ennemi n'ayant pas eu ordre de ses Chefs de le laisser passer, il fut contraint de retourner en ville & Krill revint à vide.
C'était M. Schaller à Pfaffenhoffen qui, ayant des connaissances dans l'Etat-Major de l'Armée ennemie m'avait indiqué la marche. Je m'adressai donc encore à lui Il écrivit le 20 février au Comte de Hochberg pour le prier d'envoyer une lettre que j'écrivis à Albert & à Piton, en ville par un parlementaire, mais inutilement le nommé Locher pour lequel il s'était aussi intéressé vint mais non pas Albert ; le jeune Schaller m'écrivit le 21 que Locher était arrivé avec la nouvelle que dorénavant il était interdit à qui que ce soit de sortir de la ville, sous peine de mort - cette nouvelle nous affligea d'autant plus que nous en augurâmes que le Siège allait devenir sérieux. Nous fîmes donc encore une démarche & le 19 Mars je reçus enfin par un exprès une lettre de M. Vierling Pasteur à Lampertheim qui me manda que Boeckel avait l'espoir d'obtenir du Major Général de Neuenstein, la permission de faire sortir sa Sophie & notre Albert en m'invitant si je voulais recevoir moi-même mon Albert, de venir de suite à Eckbolsheim chez l'Adjoint Graf où il m'attendait.
Je me rendis donc le 22è à Eckbolsheim où je trouvais Boeckel nous fîmes passer une lettre par un Parlementaire & le 23è j'eus l'inexprimable joïe d'embrasser mon cher Albert qui était très bien portant & avait un embonpoint qui contrastait singulièrement avec l'idée qu'on se faisait chez nous de la misère qui devait régner dans une ville bloquée depuis deux mois. Je partis le même jour avec lui pour Zinsweiler la bonne mère éplorée l'attendait les bras ouverts. […] A la fin d'Avril [1814] j'ai ramené Albert en Ville, fin Juin [ma femme ?] alla en ville, le 27 à Apweiler elle revint le 13 Juillet avec Boeckel et sa femme qui l'accompagnèrent chez [moi ?] & restèrent jusque vers la fin du Mois & nous nous sommes bien amusés.
A la St Michel il eut le 9è Prix dans la 3è classe & fut en 4è il alla ensuite passer les vacances à Gertweiler où il resta jusqu'au 22 Octobre.

[…] les étrangers inondèrent encore une fois la France, ils avaient attaqué le 24 les lignes de la Queich & pénétrèrent rapidement en Alsace, la communication avec Strasbourg fut encore interceptée mais cette fois Albert était chez nous il était venu le 17 [juin 1815] en vacances. […] Aussitôt que la communication avec Strasbourg fut entièrement libre [en septembre 1815] je me rendis en Ville avec M. Wencelius & y ramenais Albert qui avait remporté un Prix dans la 4è Classe & fut promus dans la 5è le 20 Septembre.

18 octobre 1816 - Je fais reconduire par mes Chevaux jusqu'à Brumath, le jeune Dietrich, mon Albert et Brion qui avaient passé les vacances à Jaegerthal & Niederbronn.
MM. Renouard et Marocco Gérants sont arrivés, ils viennent à Zinsweiler ainsi que Mad. de Dietrich, j'y étais déjà, à pied on voit la fabrication puis fais une tournée à la Minière de Zinsweiler, on rentre à Niederbronn, MM Marocco & Wencelius dinent avec moi, après quoi nous nous mîmes à calculer - M. Marocco loge chez moi.

26 novembre 1816 - Je passe par Strasbourg avec mon beau frère Brion nommé ministre à Barr, je pris ma Henriette avec nous allons voir Albert chez Piton - puis dans notre maison dans la soirée je fis encore quelques visites à Küss &c.

14 mars 1817 - Parti pour Strasbourg avec M. Wencelius où nous arrivons à 4 hs du soir, nous nous rendons encore chez Mad. de Dietrich puis je vais voir Albert & Sophie.
Chez plusieurs Marchands - chez Mad. de Dietrich où nous dinons débats sur les intérêts de la famille & des forges.

7 avril 1817 - Nous assistâmes à la distribution des Prix du Gymnase Albert ayant remporté le
2è Prix en 6ème & un en Dialogue français avec Roser, Stahl, Durstein, Bergmann, Strindback Redbotz & Lix. Diné chez Piton. Après midi partis pour Gertweiler nous dépouillons les Comptes de la succession de feu ma belle-mère.

30 septembre 1817 - Chez Mr. Champy trouvé le fils cadet, de là chez Jost, puis diné chez Blumer avec Piton - après midi je pars avec Jost, Auguste Stuber & Albert, il y eut ce soir un grand orage, nous couchons à Dorlisheim.

1er octobre 1817 - Nous partons de Dorlisheim à 7 heures & arrivons à Framont à 1 heure, MM Champy père & fils & Etienne Champy nous font voir le laminoir, le jardin anglais, mon ancienne maison &c puis nous dinons - Mad Champy la jeune arrive avec tous - après diner je parcours les différents ateliers avec Stuber & Albert.

16 juillet 1818 - Albert qui avait été à la maison depuis quelque temps se prépare pour retourner à Strasbourg par le messager de cette nuit.

12 septembre 1818 - Dans la matinée, fait diverses commissions & visites en Ville, diné chez M. Stuber & parti après diner avec Albert & Auguste pour Gertweiler chez Boeckel.

15 septembre 1818 - Dès le matin chez M. Renouard, à 10 heures avec Piton, Albert & Auguste par la Rupertsau au Chasseur froid, d'où je me rends au Jardin d'Angleterre chez Mr Marocco où M. Renouard vient également & où nous dinons, avant & après le diner & pendant une promenade que nous fîmes dans les jardins & champs la conversation roulait sur les affaires de la forges ; à la fin il fut convenu que je présenterai à la gérance un Plan pour la prochaine Campagne ; j'accompagne M. Renouard à sa campagne & de là rentre en ville avec lui.

22 septembre 1818 - Je me rends à Jaegerthal où j'assiste à la pêche de l'Etang avec Albert, Jacques Brion & Auguste Stuber, nous dinons chez M. Hoffmann ; à 3 heures après midi nous mettons en feu le haut fourneau, puis retournons à Niederbronn.

28 septembre 1818 - Je me rends auprès d'elle à Jaegerthal pour une conférence Albert qui m'y avait accompagné reste avec les jeunes Dietrich ; je reviens par Rauschendwasser chez moi.

15 octobre 1818 - Je pars à 2 heures du matin avec Albert pour Strasbourg où nous arrivons à 10 heures, je fis quelques visites puis me rendis au poël du Vigneron où je conclus avec M. Fillemain, fondé de pouvoir des Princesses de Rohan Rochefort, une convention pour la recherche de Mines dans leur forêt de Fleckenstein je dine avec lui, fait encore quelques visites & retourne le soir à Brumath où je couche.

18 octobre 1818 - Je fais reconduire par mes Chevaux jusqu'à Brumath, le jeune Dietrich, mon Albert et Brion qui avaient passé les vacances à Jaegerthal & Niederbronn.
MM. Renouard et Marocco Gérants sont arrivés, ils viennent à Zinsweiler ainsi que Mad. de Dietrich, j'y étais déjà, à pied on voit la fabrication puis fais une tournée à la Minière de Zinsweiler, on rentre à Niederbronn, MM Marocco & Wencelius dinent avec moi, après quoi nous nous mîmes à calculer - M. Marocco loge chez moi.

6 avril 1819 - J'envoie mes Chevaux à la rencontre d'Albert qui vient passer les Vacances à la maison - je me rends à pied à Stürtzelbronn, Glonner & Heim y viennent aussi ; nous marchandons le transport du charbon des coupes de Stürtzelbronn & le charbonnage de celle cy & de plusieurs autres - vers le soir nous faisons une tournée à la Scierie & revenons coucher à Stürtzelbronn.

9 avril 1819 - Nous nous rendons tous à l'église, Henriette fait sa première Communion - après l'église différentes personnes viennent pour affaires ou pour simple visite - après midi je me rends à Zinsweiler avec Albert, j'y fais la vérification des régistres d'entrée & sortie de Minerai & de Charbon & l'estimation de ce qui restait en provision au 1. Ct.

14 avril 1819 - A Jaegerthal avec Albert, j'y trouve Glonner, nous marchandons le transport du Charbon de Nonnenhard & Disteldorf & dinons chez Hoffmann - le soir visite à Mad. de Dietrich qui venait d'arriver de Strasbourg.

16 avril 1819 - Avec Wencelius & nos enfants au Laugenweyer dont on fait la pêche qui ne produit par grande chose, de là on se rend au Grafenweyer où une nombreuse société se trouve réunie pour le diner, le soir nous retournons chez nous.

26 avril 1819 - Albert part pour Strasbourg avec Auguste & Théodore Brion. Je me rends à Jaegerthal où j'eus un long entretien avec Mad. de Dietrich sur les affaires pendantes avec les Hospices de Metz & le Gouvernement à cause de forêts de Stürtzelbronn.

21 septembre1819 - Albert & ses Camarades partent avec le messager & moi avec Mad. Brion & mes deux filles Sophie & Henriette, nous dinons à Brumath & rentrons en ville à 2 heures & ½ - je fais encore quelques visites puis passe la soirée chez M. Stuber.

24 novembre 1819 - Henriette vient chez moi - quelques arrangements dans ma maison - Clausing - Albert - chez M. Renouard qui signe aussi la ratification du marché avec Kisling & C. chez Ulrich - chez M. Marocco où je dine - après midi encore quelques visites.

25 novembre 1819 - Albert & Henriette, puis M. Eugène de Dietrich, Daniel Boeckel - arrangé quelques affaires puis retourné à Niederbronn.

13 janvier 1820 - Je pars pour Strasbourg où je n'arrive que vers le soir je me rends chez Stuber où je trouve mes enfants, Sophie, Albert & Henriette, Caroline & Théodore Boeckel & Auguste Schneegans avec lesquels je passe la soirée.

23 mars 1820 - Après avoir réglé le nécessaire pour la correspondance & les commandes je pars pour Strasbourg, arrivé à Brumath où je dine, j'y trouve M. Le Bel de Bechelbronn avec lequel je m'entretiens longtemps ; j'arrive à Strasbourg à 4 hs Albert & Henriette viennent de suite me voir, je fais encore quelques visites puis passe la soirée chez Schneegans où Henriette est en pension, & où Albert vient aussi.

26 mars 1820 - Albert vient me voir - chez M. Marocco où M. de Türckheim vient aussi, longue conversation sur les forêts sur les forêts de Dürckheim puis avec M. Marocco seul sur la situation des forges, sur le rapport des Gérants & sur la délibération de MM. les Actionnaires, diné avec lui - le soir chez M. de Sahune conférence sur les affaires des forêts & des Mines de Fleckenstein.

2 août 1820 - Je me rends dès le matin au haut fourneau & après avoir examiné l'intérieur & la machine soufflante, j'ordonne de le remplir pendant que nous déjeunons chez Mad. de Dietrich, après quoi nous mettons en feu - puis examiné avec M de Türckheim les Plans & diverses pièces concernant les forêts de Hohenfeld & Schoenecken - retour chez moi en passant par Rauschendwasser - après midi travaillé dans mon Cabinet à la Comparaison du Plan cadastral de la Commune de Dambach avec les Plans de M. Brennemann - le soir Albert & Henriette arrivent de Strasbourg.

6 août 1820 - M. de Türckheim arrive, après une courte conversation il part pour Bitche - Albert, qui avait été à Soultz, en revient en amenant Mad. Musculus - le soir M. de Türckheim revient de Bitche & couche chez moi.

7 août 1820 - Après une longue conversation sur les forêts & après avoir déjeuné, M. de Türckheim retourne à Jaegerthal. Albert retourne à Strasbourg dans la nuit du 7 au 8.

18 octobre 1820 - Réglé mon compte avec Stuber, préparatifs pour notre départ - M. Voltz vient me voir - chez Boeckel où je remets le montant du Piano pour Henriette à Théodore - chez Sauer pour les meubles de Sophie - Jacques Brion, Théodore Boeckel, Auguste Stuber, Albert, Auguste &c viennent nous dire à dieu - nous partons & arrivons chez nous le soir à la nuit.

4 décembre 1820 - Mon beau frère Boeckel, Henriette Brion & Albert arrivent à deux heures nous dinons - après diner arrivent les sœurs de Petri, puis Petri & le soir Mad. Brion avec son fils Théodore.

7 décembre 1820 - Boeckel avec sa femme & leur Caroline, Henriette Brion, Wilhelmine Stuber & notre Albert partent à 6 heures du matin pour Strasbourg. A 10 heures Sophie part avec son mari & ses Effets, la mère les accompagne pour aider à Sophie dans l'arrangement de son ménage, les adieux font couler nos larmes !

31 janvier 1821 - Lettre de Fred. Piton & de notre Albert qui m'annoncent la mort d'Elise Schlagdenhaufen décédée le 29.

22 mars 1821 - Albert vient me voir, puis Wittmann - chez Jost - chez M. Polidoro - chez M. Voltz où je trouve M. de Gargau, conférence sur les Mines & Usines, diné chez M. Voltz - après midi chez Blumer - le soir chez Boeckel où je trouve Mad. Schneegans, ma Henriette &c.

23 mars 1821 - Albert vient encore me voir - Lix vient payer son loyer - Kessel Serrurier m'apporte son mémoire que je lui paye - chez Wittmann - chez le Colonel Berthier - chez Schnoeringer - diné chez M. Polidoro, où M Munschina père vient - chez Haufé, avec Schneegans au Casino - rentré chez moi où je trouve des lettres de Niederbronn & une invitation de Mad. de Franck.

18 avril 1821 - Au soir Albert & Auguste arrivent de Strasbourg pour passer les fêtes à la maison.

26 mai 1821 - Chez Boeckel - chez Mad. de Franck, lui remis une lettre pour M. Renouard - chez Stromeyer, fais quelques commissions - chez Stuber où Albert & Auguste viennent prendre congé - parti pour Niederbronn - visité en passant la fonderie de Reichshoffen.

2 septembre 1821 - J'envoie mes chevaux & voiture à Brumath à la rencontre de Albert qui arrive vers midi avec sept de ses camarades. Salathé vient me remettre la levée de la place qu'il vient d'acheter pour y construire une maison pour laquelle je dois lui faire un Plan. Après midi M. Pauly vient m'entretenir des coulages à faire pour les Mines de Bouxwiler.

9 septembre 1821 - Albert retourne à Strasbourg avec ses camarades ; je travaille au plan pour Salathé qui vient après midi pour le discuter - visite à M. Haffner.

27 septembre 1821 - Parti pour Colmar avec Charles Schneegans & Albert, arrivés à Colmar à 2 heures - après diner au Logelbach dans le logement de Edouard Boeckel Caroline le fait chercher ; il nous conduit à la fabrique de MM. Haussmann où il nous fait voir les Ateliers d'impression, les Cylindres &c - nous montons sur la Sècherie où il y a une très belle vuë - retourné chez Edouard où nous passons la soirée & rentrons ensuite à Colmar.

3 octobre 1821 - Nous partons en Diligence pour Sélestat d'où Charles & Albert continuent leur chemin pour Strasbourg, quant à moi je fais mes visites chez les Marchands, Gauzinotty, Veuve Matthit & Armbruster ce dernier me retient à diner après quoi je pars aussi pour Strasbourg où j'arrive à 7 heures du soir - chez Boeckel.

6 octobre 1821 - Chez Stuber - Albert & Auguste viennent me voir - expédié les lettres arrivées pour les forges - chez Boeckel, chez Jost - chez M. Voltz où je trouve M. Rollé - chez Stromeyer - diné chez M. Coulaux longue conversation, d'abord avec lui seul, ensuite avec lui & M. Nicolas sur la situation de Drion & des forges de Baerenthal & Schoenau - promenade - chez Haufé - chez Schnécgaud.

30 janvier 1822 - après déjeuner j'emballe mes effets, puis me rends chez Stuber, discussion sur l'affaire de Salathé - Albert & Auguste viennent chez moi, puis Henriette je pars avec elle pour Niederbronn, où nous arrivons à six heures du soir - M. Laurain & Mad. Brion étaient arrivés de Baerenthal - conversation sur les nouveaux arrangements, sur le mariage & le placement de Fréd. Brion &c

3 avril 1822 - Nous déjeunons chez M. Pauly - visite chez M. Sébille, qui nous fait voir son laboratoire très bien monté - de là encore à la mine - examiné les affaissements dans les vignes de Wagner & autres propriétés - conversations avec MM. les Administrateurs visite chez M. Petri - retourné à Niederbronn en passant par Zinsweiler où nous visitons le haut fourneau, j'estime la provision de Minerais, donne des ordres pour les constructions & pour la culture du jardin. - Le soir Albert, Auguste & 2 amis arrivent.

22 juin 1822 - A quatre heures du matin nous nous rendons à Freywald, nous parcourons les limites de la Coupe & assistons au martelage qui finit à 10 heures - nous retournons à Stürtzelbronn pour diner - après midi je visite avec Glonner les Ourdons de Kühberg & Hoechst, de là au Nestelsberg, examiné le Charbonnage & nouvelle Coupe f. 1823. puis par Grafenweyer & Philippsbourg chez moi. - Auguste arrive.

3 juillet 1822 - Avec Mad. Stuber, ma femme & les enfants à Zinsweiler.

24 août 1822 - Recherche & Calculs sur le Rapport à faire - après midi tournée aux forges de Zinsweiler - le soir Albert arrive.

31 août 1822 - Mon pied me faisant encore mal je reste dans mon Cabinet à travailler au Rapport aux Gérants - notte de la Situation de la Société au 31è Mars dernier, fin du VIIème Exercice - le soir M. Morêt, long entretien sur les travaux des forges en général, Boulets, Essieux, flasques &c - Auguste arrive.

11 octobre 1822 - Après une entrevuë avec M. Wencelius je pars pour Strasbourg visité en passant la fabrication des Boulets à la fonderie de Reichshoffen, arrivé en ville à cinq heures, Boeckel Mr & Mad. Stuber, Albert & Auguste viennent encore me voir.

13 octobre 1822 - Réglé avec M. Haan les comptes des deux trimestres évolus - M. Marocco m'envoie l'acte de Vente des 13,000 Cordes de bois de Drion - diné chez Boeckel - après midi Jost vient me voir chez moi - j'écris à Daniel Boeckel & à [Küss ?] le soir chez Boeckel avec lequel je règle mon compte, discussion sur Auguste - passé la soirée & soupé en grande Compagnie chez lui.

14 octobre 1822 - Déjeuné chez Stuber - long entretien sur le voyage projetté de nos fils - rentré chez moi Mr Ehrmann vient m'annoncer la mort de Mr Schnoeringer, Marchd de fer, qu'on a trouvé ce matin mort dans son lit. A dix heures, je pars pour retourner à Niederbronn ; en passant à la fonderie de Reichshoffen je m'y arrête un moment.

15 octobre 1822 - Réglé les comptes avec diverses personnes, écrit aux facteurs des forges & à Heim &c entrevuë avec Dauer au sujet des 274 ¼ Cordes de bois que Drion nous redoit - le soir Albert arrive avec Auguste Stuber, Auguste Brion, Auguste & Charles Schneegans.

17 octobre 1822 - Remis à M. Wencelius les calculs sur les coupes de Saverne où il se rend avec Heim - Albert & ses camarades vont à Soultz - Correspondance - ordres aux facteurs - communiqué à M. Renouard la réponse de sa maison au sujet de Schnoeringer - envoyé à P. J. Franck extrait de compte & procuration & à Mr Pol. Marocco, copie de notre correspondance à ce sujet.

24 novembre 1822 - M. Stuber vient chez moi avec Albert, je me rends avec le premier à l'église St Nicolas - après l'église chez Mad. de Dietrich, de là chez Boeckel où je dine puis chez moi - Peter vient m'annoncer l'arrivée de Mr de Türckheim - petite promenade, puis chez Blumer avec lequel je passe quelques heures, ensuite chez Boeckel où je soupe.

26 novembre 1822 - Billet de Mr Polid. Marocco - Albert vient me voir - après dix heures chez Boeckel - à onze heures chez Madame de Dietrich, Assemblée des Actionnaires, MM. Renouard de Bussierre, Polidoro Marocco, de Brauer, de Fontanille pour Scipion Périer, Ehrmann pour sa mère, & Madame de Dietrich, lecture de mes Rapports, toutes mes propositions sont acceptées, avec quelques modifications quant à l'usine de Reichshoffen seulement ; Magazin de Cercles à construire à Rauschendwasser suivant mon Plan - diné chez Madame de Dietrich, après diner au Casino littéraire où je trouve Boeckel, Frantz, Weis, Stuber, Fischbach, Kramp &c &c de là chez Boeckel, Küss y vient, nous l'accompagnons chez lui, puis je rentre chez moi & m'occupe du relevé de la fabrication des six premiers mois de l'exercice courant, que MM. les Gérants m'avaient demandé.

3 décembre 1822 - Chez Stuber, convenu que nos garçons iront d'abord à Berne, conversation sur différents objets - Albert & Auguste viennent chez moi prendre congé - je pars à 9 heures diné à Brumath où je rencontre M. Aury de Colmar qui vient des forges - visité en passant la fonderie de Reichshoffen Boulets, coulage & rebattage - rentré chez moi à cinq heures & ½.

18 décembre 1822 - Travaillé dans mon Cabinet & au bureau - discussion avec M. Wencelius sur la délibération des Actionnaires - il me parle d'un projet qu'il a formé avec M. Wild pour établir une papeterie à l'usine de Reichshoffen, puisque les Actionnaires renoncent à la maintenir en activité - après midi MM. Coursin & Perrin - puis à Rauschendwasser où l'on fabrique des Cercles pour Lyon - à Jaegerthal - le soir au Casino, M. Wild me parle aussi de l'usine de Reichshoffen - Albert arrive.

27 décembre 1822 - Le matin à la forge de Niederbronn, objets pour le Haut Rhin après midi à Zinsweiler avec Albert, objets pour Bouxwiler le soir lettres de M. de Türckheim & de M. de Lafontaine - travaillé pour ces objets.

30 décembre 1822 - Correspondance - après diner Albert part pour Soultz, & moi à la fonderie de Reichshoffen ; Hoffmann me rend compte des procédés du Commandant Morêt lors de la visite des boulets - ordre de faire chauffer le four pour faire revenir au Diamètre une partie de ceux qu'on a trouvé trop petits à la visite - coulage pour Cernay - le soir M. Laverger Machiniste de Paris, recommandé par Haufé - lui remis nos prix courants.

1er janvier 1823 - Nous partons à sept heures & demie pour Soultz où nous passons la journée chez Petri, nous faisons quelques visites & revenons le soir à Niederbronn - Albert & Henriette qui y était depuis quelques jours reviennent avec nous.

16 mars 1823 - Réglé mes Comptes avec Haan, ensuite au Service divin à St Thomas - de là chez Mad. Piton, puis chez Boeckel, avec lui chez Mr. Müller auquel nous ne pouvions pas parler à cause de la mort de M. Henry Silbermann, décédé vers onze heures - ensemble chez M. Trawitz - de là je me rends avec ma femme chez Mr Stuber où nous dinons - nous nous entretenons sur le voyage que nos fils vont faire ensemble - chez moi - le soir avec ma femme & sa sœur au spectacle.

20 mars 1823 - Nous déjeunons chez Stuber, je règle mes comptes avec lui, puis à neuf heures nous parons en emmenant Albert avec nous pour qu'il passe encore quelques jours au Sein de la famille avant de partir pour son voyage ; il m'accompagne le 21 & le 22. dans mes courses à Zinsweiler & Jaegerthal, & se rend à Soultz le 24è pour voir encore une fois sa sœur & sa famille, il revient à Niederbronn d'où il part pour Strasbourg le 27.

1er avril 1823 - & jours suivants je me rends tous les matins à Zinsweiler pour faire l'Inventaire des Charbons dans les halles & du Minerai sur les places, je fais ensuite les pesées de toutes les Marchandises tant en fonte qu'en fers forgés, se trouvant dans les différents Magazins, ainsi que des fontes brutes &c en provisions pendant que M. Wencelius avec un employé du Bureau fait les pesées à Jaegerthal, Rauschendwasser & Reichshoffen.
Albert étant sur son départ avec Auguste Stuber je lui écris encore le 3è au soir & lui transmets une lettre de recommandation pour M. Grimm à Mülhausen où ils comptent s'arrêter en passant pour voir les nombreux établissements industriels dans la ville & ses environs.


19 juillet 1823 - Je reçois une lettre de Albert date de Munic 12 Ct à laquelle je réponds - j'expédie les lettres arrivées pour l'Administration - chez M. Berthier Colonel d'Artie - chez M. Sultzer Serrurier, ne trouvant ni l'un ni l'autre chez lui je me rends à l'Arsenal de construction pour demander des nouvelles sur l'établissement du Mouton & de l'escarpolette pour l'essai des essieux - M. Sultzer vient me joindre, j'ai avec lui des explications sur les fourneaux pour la Salle de spectacle à couler & sur les pièces à forger pour le Pont-levis de la porte dauphine, je vais avec lui à la dite porte où il m'explique l'emploi des pieux commandés - diné chez Boeckel, avec lui au Casino - à l'Arsenal, chez M. Polidoro Marocco - chez Mr Rollé - chez Schneegans - chez Blumer où je passe la soirée."
Décès : 1864 ( Source )

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1766 - 1833 )
Mère : BOECKEL Richarde Elisabeth ( 1782 - 1841 )

Union : SCHWARTZ Emilie ( 1808 - 1851 )
Enfants : HAAS Marie ( 1831 - 1916 )
HAAS Albert ( 1832 - 1904 )
HAAS Théodore ( 1835 - 1837 )
HAAS Léon ( 1838 - 1845 )
HAAS Albert
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Jean "Valentin"
GRIMMER Marie-Salomé
BOECKEL Richarde Elisabeth
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis




HAAS Albert
pasteur

Naissance : 10 février 1832 à Strasbourg 67 ( Source1 Source2 )
Mémoires : 1870 ( Source )
Pendant la guerre de 1870, il est aumônier militaire. Plus tard, il écrira ses mémoires sur cette période.
Décès : 23 janvier 1904 à Rott 67 ( Source1 Source2 Source3 )

Père : HAAS Albert ( 1803 - 1864 )
Mère : SCHWARTZ Emilie ( 1808 - 1851 )

Union : BAUDRY Louise ( 1832 - 1861 )
Enfant : HAAS Théodore ( 1861 - 1933 )
HAAS Albert
HAAS Albert
HAAS Jean "Valentin"
BOECKEL Richarde Elisabeth
SCHWARTZ Emilie
SCHWARTZ Jean Michel
STOECKEL Marie Barbe




HAAS Albert
documentaliste et traducteur

Naissance : 26 septembre 1907 ( Source1 Source2 )
Décès : 1976 à Strasbourg 67 ( Source1 Source2 )

Père : HAAS Théodore ( 1861 - 1933 )
Mère : SPOOR Frédérique ( 1877 - 1926 )

Union : BRUM Gertrud ( 1909 - 1992 )
HAAS Albert
HAAS Théodore
HAAS Albert
BAUDRY Louise
SPOOR Frédérique
 
 




HAAS Anna Catharina
Naissance : 1683 ( Source1 Source2 )
Décès : 1687 ( Source )
Inhumation : 16 janvier 1687 à Seulberg an der Höhe ( Source )

Père : HAAS Rudolph ( 1657 - 1733 )
Mère : PFEIFFER Anna Margaretha ( 1661 - 1730 )

HAAS Anna Catharina
HAAS Rudolph
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
PFEIFFER Anna Margaretha
PFEIFFER Jacob
 




HAAS Anna Elisabetha
Naissance : estimée 1640 ( Source )
Décès : 2 février 1723 ( Source )

Union : CLAUS Georg ( (e) 1635 - 1710 )
Mariage : 13 avril 1674 ( Source )
Famille : ( Source )




HAAS Anna Elisabetha
Naissance : 1 mars 1683 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )

Père : HAAS Johann Jacob ( 1652 - 1716 )
Mère : BLUM Maria Elisabetha ( 1653 - ? )

Union : BECKER Michael ( ~ 1681 - ? )
Mariage : 11 mai 1713 à Seulberg an der Höhe
HAAS Anna Elisabetha
HAAS Johann Jacob
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
BLUM Maria Elisabetha
 
 




HAAS Anna Elisabetha
Naissance : 16 juillet 1702 ( Source )

Père : HAAS Caspar ( ? - 1707 )
Mère : WEICKARDT Catharina ( 1668 - ? )

Union : EULER Jacob ( ~ 1702 - ? )
Mariage : 22 novembre 1725 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )
Il y a sans doute une erreur dans la copie faite par Alfred Haas de la descendance de Conrad Haas : les couples Johann Heinrich Haas et Anna Catharina Götz et Anna Elisabetha Haas et Jacob Euler y figurent deux fois, une fois comme enfants de Johann Jacob Haas et une fois comme enfants de Caspar Haas. (HF - 9 octobre 2004).

Le site de Sonja Scheidemantel, toujours précis, permet de comprendre l'origine de cette erreur : Johann Jacob Haas et Caspar Haas ont chacun eu un garçon nommé Johann Heinrich et une fille nommée Anna Elisabetha.
D'après Sonja :
- c'est le Johann Heinrich né de Caspar qui a épousé Anna Catharina Goetz et
- c'est l'Anna Elisabetha née de Caspar qui a épousé Jacob Euler.
Sonja ne donne pas de descendance pour le Johann Heinrich de Johann Jacob et une union avec Michael Becker pour l'Anna Elisabetha de Johann Jacob..
Je corrige donc aujourd'hui l'erreur en supprimant l'union du Johann Heinrich fils de Johann Jacob et en changeant le conjoint de l'Anna Elisabetha fille de Johann Jacob.
Pour ces deux individus, je maintiens la notice de 2004 et celle-ci.
(HF - 10 juillet 2008)
HAAS Anna Elisabetha
HAAS Caspar
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
WEICKARDT Catharina
 
 




HAAS Anna Marguareta
Naissance : 1691 ( Source )

Père : HAAS Nicolas ( 1653 - 1725 )
Mère : BINGENHEIMER Anna Maria ( 1663 - ? )

Union : LEHN Johann Adam ( ~ 1691 - ? )
Mariage : 1714 ( Source )
HAAS Anna Marguareta
HAAS Nicolas
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
BINGENHEIMER Anna Maria
 
 




HAAS Anna Marguareta
Naissance : 6 avril 1711 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )

Père : HAAS Johann Valentin ( 1686 - 1750 )
Mère : GUTHMACHER Apolonia ( 1686 - ? )

HAAS Anna Marguareta
HAAS Johann Valentin
HAAS Rudolph
PFEIFFER Anna Margaretha
GUTHMACHER Apolonia
 
 




HAAS Anna Maria
Naissance : 9 septembre 1692 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )

Père : HAAS Caspar ( ? - 1707 )
Mère : WEICKARDT Catharina ( 1668 - ? )

Union : VOLZ Johannes ( ~ 1692 - ? )
Mariage : février 1713 ( Source )
HAAS Anna Maria
HAAS Caspar
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
WEICKARDT Catharina
 
 




HAAS Anna-Catharina
Naissance : 1661 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )
Décès : 1708 ( Source )

Père : HAAS Conrad ( 1615 - 1689 )
Mère : ?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ? ( (e) 1619 - ? )

Union : LICHNER Valentin ( ~ 1661 - ? )
Mariage : 1687 ( Source )
Enfants : LICHNER Johann Caspar ( > 1687 - ? )
LICHNER Johann Nicolas ( 1694 - ? )
HAAS Anna-Catharina
HAAS Conrad
 
 
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
 
 




HAAS Anna-Maria
Naissance : après 1697 ( Source )

Père : HAAS Nicolas ( 1653 - 1725 )
Mère : BINGENHEIMER Anna Maria ( 1663 - ? )

HAAS Anna-Maria
HAAS Nicolas
HAAS Conrad
?, 2ÈME ÉPOUSE de CONRAD HAAS ?
BINGENHEIMER Anna Maria
 
 




HAAS Anne Marguerite
Naissance : 12 octobre 1720 à Seulberg an der Höhe ( Source1 Source2 )
"Mon grand père paternel s'appelait Jean Conrad Haas, il était maître-charpentier à Seulberg à la Hauteur (Seulberg an der Höhe à 3/4 de lieu de Homburg), bourg situé et incorporé dans la principauté de Hesse. Hombourg, où il avait épousé le 8 novembre 1718 Elisabeth Marguerite Clause ma grand-mère, avec laquelle il eut d'abord mon oncle Jean Léonhard, ensuite ma tante dont j'ignore le prénom * et le 5 février 1727 mon Père Jean Valentin, dont je possède encore l'acte de naissance extrait du Registre de Baptême." (Valentin Haas - Mémoires)
Décès : 12 mars 1783 à Seulberg an der Höhe ( Source )

Père : HAAS Johann Conrad ( 1694 - 1772 )
Mère : CLAUSE Elisabeth "Marguerite" ( 1693 - 1760 )

Union : DIPPEL Johann Heinrich ( 1720 - 1771 )
Mariage : 23 avril 1744 ( Source1 Source2 Source3 )
Ils se marient en 1744. "Ma Tante Anne Marguerite se maria en 1744 à Seulberg à N. N. Joh Heinrich Dippel dont j'ignore l'état. (Elle eut six enfants, 2 fils, 4 filles)." (Jean Valentin Haas - Mémoires)
HAAS Anne Marguerite
HAAS Johann Conrad
HAAS Rudolph
PFEIFFER Anna Margaretha
CLAUSE Elisabeth "Marguerite"
CLAUS Johann Leonhard
MAPPES ?




HAAS Auguste
chef de bureaux de la société Dietrich et maire de Niederbronn

Naissance : 17 octobre 1806 à Framont 70 ( Source )
Mémoires de Jean Valention Haas : 1806 ( Source1 Source2 )
Voici ce que Jean Valentin Haas écrit dans ses mémoires à propos de son fils Auguste :

"Le 17 octobre [1806] à 5 heures & demie du matin ma chère Epouse mit encore au Monde un Garçon auquel nous donnâmes le nom Auguste, il fut baptisé ainsi que les trois précédents dans ma maison à Framont, ses parrains furent M.M. Haufé Orfèvre à Strasbourg & Jonathan Widemann de Rothau & ses marraines Madame Louïse Frédérique Fuchs née Kohl & épouse de Mr Fuchs Ministre alors à Rothau & Mademoiselle Marie Schuler de Barr arrière Cousine germaine de ma femme, c'est Mr Fuchs qui administra le baptême le 4 Novembre mon beau-frère Jonas Boeckel ainsi que plusieurs de nos amis & parents furent présents entre autres Madame Blanck Mère de Mlle Schuler & Epouse en secondes noces de Mr Blanck alors Juge de Paix à Barr

A cette lettre je n'eus point de réponse, & je commençai dès lors à faire mes préparatifs de départ. Au commencement d'Octobre [1808] ma femme partit avec nos enfants pour se rendre à Niederbronn, & moi je restai en pension à l'auberge chez Madame Laurent, je fis partir le restant de mes meubles pour Strasbourg & travaillais au Bureau & dans les Usines comme à l'ordinaire. Enfin le 14 Novembre après avoir réglé mes Comptes avec Mr Champy je lui remis ma Caisse & mes Livres & je pris Congé de lui & me fis conduire à Strasbourg où je ne m'arrêtai que deux jours pour prendre des arrangements relativement à [mes ?]. Enfin le 17 je rejoignis ma petite famille à Niederbronn. Ma femme avec les enfants mon beau frère Brion & sa femme & leurs enfants - la joie qu'ils témoignèrent à mon heureuse arrivée, Mr Brion Mr Wencelius Mr Ziegler & tous les employés par l'accueil amical qu'ils me firent effacèrent dans un moment le souvenir de toutes les ennuis désagréables que j'avais essuyé dans le dernier tems de mon séjour à Framont.

C'est ainsi que je passai de la manière la plus agréable l'hyver jusqu'au 1er Avril 1809 jour où Mr Drion m'installa dans mes fonctions de facteur à Zinsweiler dès le lendemain je commençai à faire avec Mr Herbster mon prédécesseur l'Inventaire de toutes le Matières premières & Marchandises existantes à l'Usine. M [?] fit nettoyer la maison & le 4è je fis arriver une partie de mes meubles & y couchai pour la première fois. Le 5 ma femme & mes enfants arrivèrent avec le reste des effets que nous avions à Niederbronn & peu à peu je fis aussi venir ce que nous avions déposé à Strasbourg. Nous voilà donc établis dans notre nouveau Séjour, comme le printemps approchait ma femme eut de suite de l'occupation au jardin mais c'est les enfants surtout qui se trouvèrent à leur aise dans la vaste cour & le beau jardin qui contrastaient si fort avec la pitoyable demeure où ils étaient presque toujours enfermés à Framont.
Le séjour de Zinsweiler en général est plus agréable que celui de Framont, le païs plus ouvert & plus fertile le voisinage des différentes forges & d'autres endroits, la proximité surtout de Niederbronn où mon beau frère Brion est Ministre ce qui nous permet d'être en rélations continuelles avec lui, & de nous voir aussi souvent que nous voulons, nous rend la vie plus douce & quoique je sois pour le moins aussi occupé qu'à Framont je jouïs également infiniment mieux de la vie que là étant le maître absolu de disposer du peu de moments de loisirs tout à fait de la manière qui me convient le mieux.
L'hyver même quoique triste comme ailleurs l'est cependant infiniment moins qu'à Framont, entouré d'atteliers de toute espèce j'y passe les heures où mes occupations ou mon goût ne me retiennent pas au Bureau ou à l'étude & à la lecture. Le soir je reste chez moi si je veux le premier hyver j'occupai à donner au jeune Herbster, fils de mon prédécesseur des Leçons de mathématiques & à mes enfants des leçons de lecture & d'écriture après le souper je fais un tour aux Usines & rentre à l'heure qu'il me plaît pour lire encore ou me coucher.

[L'été 1811] ma femme avec Sophie & les petits se rendit à Strasbourg [puis ?] à Mittelbergheim & Gertweiler en laissant Sophie en Ville elle revint le 20 à Strasb avec son frère Jonas & le 23 Piton la conduisit à Brumath où je l'attendais.

En 1814, un jour on sonna l'alarme, la Compagnie stationnée chez nous fut promptement sous les Armes & se porta sur la route d'Offwiler - Le Commandant de la petite forteresse de Lichtenberg avait fait une Sortie à la tête des Vétérans qui composaient la garnison il se porta sur Zinsweiler avec petite pièce de campagne, dans l'intention, disait-on, de détruire la forge & le haut fourneau puisqu'on lui avait fait le rapport que nous coulions des projectiles pour les ennemis, il fit effectivement tenir quelques coups de canons dont les boulets, dit-on , arrivèrent jusque dans les jardins du village - mon premier soin fut de faire partir mes enfants, je les mis dans une petite voiture & les fit aller du côté d'Oberbronn - le Capitaine avait envoyé une estafette à Niederbronn pour demander un renfort des Dragons qui y étaient cantonnés qui tardèrent beaucoup à se rendre à son invitation cependant à la fin il en arriva une patrouille qui se porta sur les lieux - aussitôt que le Commandant de Lichtenberg vit des hommes à cheval il battit en retraite & entra dans son fort en emmenant peut être quelques bestiaux qu'il avait pris à Offwiler & à Rothbach. Le danger étant passé je fis revenir mes enfants à la maison. Nous eûmes encore quelques fausses alarmes qui troublèrent notre repos pour quelques moments, mais nos inquiétudes furent chaque fois promptement dissipées.
[…] Les enfants eurent la fièvre scarlatine, mais ils furent heureusement rétablis, quoique la maladie était assez maligne & dura longtemps.

3 avril 1817 - Parti pour Strasbourg avec ma femme et notre Auguste visite en passant à Gundershoffen la mine dite Altgrub nous dinons à Brumath - arrivée à Strasbourg je me rends encore chez Piton & chez Stuber.

29 août 1818 - Charles tombe malade - ayant envoyé mon domestique au marché de Pfaffenhoffen avec les Chevaux, je me rendis après midi à pied à Rauschendwasser & Jaegerthal avec les demoiselles Stuber, Henriette & Auguste.

12 septembre 1818 - Dans la matinée, fait diverses commissions & visites en Ville, diné chez M. Stuber & parti après diner avec Albert & Auguste pour Gertweiler chez Boeckel.

15 septembre 1818 - Dès le matin chez M. Renouard, à 10 heures avec Piton, Albert & Auguste par la Rupertsau au Chasseur froid, d'où je me rends au Jardin d'Angleterre chez Mr Marocco où M. Renouard vient également & où nous dinons, avant & après le diner & pendant une promenade que nous fîmes dans les jardins & champs la conversation roulait sur les affaires de la forges ; à la fin il fut convenu que je présenterai à la gérance un Plan pour la prochaine Campagne ; j'accompagne M. Renouard à sa campagne & de là rentre en ville avec lui.

16 avril 1819 - Avec Wencelius & nos enfants au Laugenweyer dont on fait la pêche qui ne produit par grande chose, de là on se rend au Grafenweyer où une nombreuse société se trouve réunie pour le diner, le soir nous retournons chez nous.

13 janvier 1820 - Je pars pour Strasbourg où je n'arrive que vers le soir je me rends chez Stuber où je trouve mes enfants, Sophie, Albert & Henriette, Caroline & Théodore Boeckel & Auguste Schneegans avec lesquels je passe la soirée.

18 octobre 1820 - Réglé mon compte avec Stuber, préparatifs pour notre départ - M. Voltz vient me voir - chez Boeckel où je remets le montant du Piano pour Henriette à Théodore - chez Sauer pour les meubles de Sophie - Jacques Brion, Théodore Boeckel, Auguste Stuber, Albert, Auguste &c viennent nous dire à dieu - nous partons & arrivons chez nous le soir à la nuit.

18 avril 1821 - Au soir Albert & Auguste arrivent de Strasbourg pour passer les fêtes à la maison.

26 mai 1821 - Chez Boeckel - chez Mad. de Franck, lui remis une lettre pour M. Renouard - chez Stromeyer, fais quelques commissions - chez Stuber où Albert & Auguste viennent prendre congé - parti pour Niederbronn - visité en passant la fonderie de Reichshoffen.

6 octobre 1821 - Chez Stuber - Albert & Auguste viennent me voir - expédié les lettres arrivées pour les forges - chez Boeckel, chez Jost - chez M. Voltz où je trouve M. Rollé - chez Stromeyer - diné chez M. Coulaux longue conversation, d'abord avec lui seul, ensuite avec lui & M. Nicolas sur la situation de Drion & des forges de Baerenthal & Schoenau - promenade - chez Haufé - chez Schneegans.

7 octobre 1821 - Réglé mon compte avec Haan - M. Voltz vient me rendre visite - chez Blumer - chez Boeckel, où je dine - après midi visite de Mad. Piton - préparatifs pour mon départ - promenade - le soir avec Auguste & Théodore au Spectacle - chez Boeckel, pris congé.

8 octobre 1821 - Chez Haan - chez Stuber, arrangé mon compte avec lui - parti à 7 heures avec Auguste, visité en passant à la fonderie de Reichshoffen, la fabrication des boulets - arrivé à 2 heures à Niederbronn - revuë des lettres & commandes arrivées pendant mon absence - Salathé - Wencelius - M. d'Eu de Montigny.

20 octobre 1821 - Je pars à trois heures du matin pour Wissembourg, avec Henriette & Auguste que je laisse à Soultz où je déjeune - arrivé à Wissembourg, j'y trouve Glonner - discussion avec Voegel, Michel Blum, Geysser & Schaffner sur les coupes - à l'enchère où je ne prends que celle de Schlaugenthal après diner chez Ihlé - chez Guinaud.

30 janvier 1822 - après déjeuner j'emballe mes effets, puis me rends chez Stuber, discussion sur l'affaire de Salathé - Albert & Auguste viennent chez moi, puis Henriette je pars avec elle pour Niederbronn, où nous arrivons à six heures du soir - M. Laurain & Mad. Brion étaient arrivés de Baerenthal - conversation sur les nouveaux arrangements, sur le mariage & le placement de Fréd. Brion &c

3 avril 1822 - Nous déjeunons chez M. Pauly - visite chez M. Sébille, qui nous fait voir son laboratoire très bien monté - de là encore à la mine - examiné les affaissements dans les vignes de Wagner & autres propriétés - conversations avec MM. les Administrateurs visite chez M. Petri - retourné à Niederbronn en passant par Zinsweiler où nous visitons le haut fourneau, j'estime la provision de Minerais, donne des ordres pour les constructions & pour la culture du jardin. - Le soir Albert, Auguste & 2 amis arrivent.

22 juin 1822 - A quatre heures du matin nous nous rendons à Freywald, nous parcourons les limites de la Coupe & assistons au martelage qui finit à 10 heures - nous retournons à Stürtzelbronn pour diner - après midi je visite avec Glonner les Ourdons de Kühberg & Hoechst, de là au Nestelsberg, examiné le Charbonnage & nouvelle Coupe f. 1823. puis par Grafenweyer & Philippsbourg chez moi. - Auguste arrive.

3 juillet 1822 - Avec Mad. Stuber, ma femme & les enfants à Zinsweiler.

31 août 1822 - Mon pied me faisant encore mal je reste dans mon Cabinet à travailler au Rapport aux Gérants - notte de la Situation de la Société au 31è Mars dernier, fin du VIIème Exercice - le soir M. Morêt, long entretien sur les travaux des forges en général, Boulets, Essieux, flasques &c - Auguste arrive.

11 octobre 1822 - Après une entrevuë avec M. Wencelius je pars pour Strasbourg visité en passant la fabrication des Boulets à la fonderie de Reichshoffen, arrivé en ville à cinq heures, Boeckel Mr & Mad. Stuber, Albert & Auguste viennent encore me voir.

13 octobre 1822 - Réglé avec M. Haan les comptes des deux trimestres évolus - M. Marocco m'envoie l'acte de Vente des 13,000 Cordes de bois de Drion - diné chez Boeckel - après midi Jost vient me voir chez moi - j'écris à Daniel Boeckel & à [Küss ?] le soir chez Boeckel avec lequel je règle mon compte, discussion sur Auguste - passé la soirée & soupé en grande Compagnie chez lui.

2 décembre 1822 - Avec Boeckel deux fois chez M. Müller sans le trouver, fais quelques emplettes, chez M. Renouard, chez Mad. de Dietrich, chez Mad. Stromeyer - à la Préfecture, comité d'évaluation - diné au Corbeau avec Jost & Bley - Daniel Boeckel y vient, il me remet son Compte de l'Année écoulée - après diner encore chez Boeckel avec lui chez M. Müller convenu que Auguste entrera en apprentissage chez lui d'aujourd'hui en huit, 9 court pour quatre années - chez Klein à l'entrepôt des fortifications - chez Haufé - chez Ott où je trouve M. Lauer qui m'entretient des ferrements pour les écluses du Canal - chez Schneegans - chez Boeckel.

3 décembre 1822 - Chez Stuber, convenu que nos garçons iront d'abord à Berne, conversation sur différents objets - Albert & Auguste viennent chez moi prendre congé - je pars à 9 heures diné à Brumath où je rencontre M. Aury de Colmar qui vient des forges - visité en passant la fonderie de Reichshoffen Boulets, coulage & rebattage - rentré chez moi à cinq heures & ½.

12 juillet 1823 - le matin Auguste vient me voir - j'expédie à Niederbronn les lettres arrivées pour l'Administration accompagnées de Nottes pour les réponses & pour l'exécution des commandes - ensuite je me rends chez M. Renouard de Bussierre avec lequel j'ai un long entretien sur les usines - chez Jost - chez M. Polidoro Marocco avec lequel j'ai un entretien sur les forges, sur le Procès Drion - diné chez Schneegans où Henriette loge, après diner chez [Haufé ?] - chez Stuber - le soir chez Mad. de Dietrich avec laquelle j'ai une longue conversation sur ses affaires, sur les forges & jusqu'à 9 heures & ½."
Témoin : 27 décembre 1838 à Niederbronn 67 ( Source )
Décès : 1872 ( Source )

Père : HAAS Jean "Valentin" ( 1766 - 1833 )
Mère : BOECKEL Richarde Elisabeth ( 1782 - 1841 )

Union : WOLFHÜGEL Lisette ( ~ 1806 - ? )
Enfants : HAAS Emilie ( (e) 1835 - ? )
HAAS Charles ( (e) 1835 - ? )
HAAS Fanny ( (e) 1835 - ? )
HAAS Auguste
HAAS Jean "Valentin"
HAAS Jean "Valentin"
GRIMMER Marie-Salomé
BOECKEL Richarde Elisabeth
BOECKEL Andréas
BITTERLIN Anna-Richardis


                     


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