Fiches individuelles


DOLLFUS Anne "Catherine"
Naissance : 1760
Source pour l'année de naissance : courriel du 26 janvier 2015 de Jean Sézary.
Témoin : 18 juillet 1789 à Wesserling 68
Source : acte de baptême de Caroline Leenhardt (1789-1858)?
Décès : 1812
Source pour l'année du décès : courriel du 26 janvier 2015 de Jean Sézary.

Union : KOECHLIN Jean-Jacques ( 1754 - 1814 )




DOMBRE Marie - 959
Naissance : calculée 1693
Elle avait environ 60 ans à sa mort en 1753.
Décès : 15 mars 1753 à Montpellier 34000 rue de la Verrerie, paroisse Saint Pierre ( Source )
Témoins : AUY Jean ( (c) 1732 - ? )
/ CASTEMINE ? ( (e) 1730 - ? )
/ CLAVIER Antoine ( (c) 1723 - ? )
/ FONTANE Pierre ( (e) 1720 - ? )
/ SAUSSERAND (de ) Jean Pierre ( (e) 1710 - ? )


Union : NADAL Antoine ( (c) 1695 - 1753 )
Enfants : NADAL Suzanne ( (c) 1732 - 1754 )
NADAL Jeanne "Marie" ( (c) 1734 - 1817 )




DONGIER Anne - 269
Naissance : 12 septembre 1702 à Chatte 38 ( Source )
Décès : 22 décembre 1762 à Chatte 38 ( Source )

Père : DONGIER Guillaume ( (e) 1670 - 1731 )
Mère : GILET Marianne ( (e) 1670 - 1739 )

Union : AGERON Jean ( 1695 - 1763 )
Contrat de mariage : 13 avril 1726 à Chatte 38 ( Source )
Jean AGERON et Anne DONGIER concluent un contrat de mariage le 13 avril 1726 à Chatte, auprès de Maître Simond.
Mariage : 30 avril 1726 à Chatte 38 ( Source )
Enfant : AGERON Claude ( 1730 - 1777 )
DONGIER Anne
DONGIER Guillaume
 
 
GILET Marianne
 
 




DONGIER Guillaume - 538
Naissance : estimée 1670 ( Source )
Testament : 18 novembre 1730 ( Source )
Décès : 1 avril 1731 à Chatte 38 ( Source )

Union : GILET Marianne ( (e) 1670 - 1739 )
Mariage : avant 1702
Ils se marient vraisemblablement avant 1702, date de la naissance de leur fille Anne.
Enfant : DONGIER Anne ( 1702 - 1762 )




DORIAN Aline
célèbre pour un salon qu'elle tenait à la fin du 19ème siècle

Naissance : 1850
Correspondance familiale : 1891
En 1891, sa cousine Elise Médard écrit à son frère Pierre Médard à son propos d'Aline Dorian :
"Lunel 30 septembre 1891
Mon brave Chounet,
Hier au moment où je venais de recevoir ta lettre M. Bazile est arrivé. Je ne lui ai pas fait moi-même la commission mais Maman lui a transmis ton offre et quand il est venu embrasser les enfants avec qui j'étais je lui ai demandé ce qu'il fallait te répondre et voici la réponse qui m'a naturellement enchanté : « Tu lui diras que c'est de grand cœur que j'accepte… »
Cher Chounet nous aurons le bonheur de t'entendre le 11 Octobre 1891. J'espère cependant qu'il ne mourra pas trop de gens à Cette et que les enfants sont tous baptisés en sorte que tu pourras peut-être venir embrasser Jane quand elle viendra car elle n'est pas encore ici et n'a selon son habitude rien écrit.
Quant à Louis il n'est pas encore ici et nous n'avons rien reçu de lui depuis la lettre il annonçait qu'il ne viendrait pas avant le 20.
Hier nous sommes allés à Fourques où nous ne pensions trouver que Juliette nous n'y sommes par arrivés avant 3 hres et quand nous avons pénétré dans le salon tout bouleversé nous n'avons vu qu'une grande jeune fille (que j'ai pris pour une vieille de 40 ans) qui s'est exprimée en disant je vais chercher ma tante. D'où Maman en a conclu avec juste raison que c'était Melle Dora Dorian. Pour se reposer de la vie fatigante que ces dames mènent ici elles dormaient. (J'en doute) Paul et Juliette ont été les premiers éveillés et prêts puis est arrivé Aline et Pauline. Aline toujours belle femme en demi-deuil de sa belle-mère. Pauline que je ne trouve pas jolie, a été tout juste aimable avec moi. Quant à Melle Dorian elle n'est pas bien du tout elle est blonde grande à 16 ans et a l'air d'en avoir 40.
Aline a demandé à Maman comment elle faisait pour ne pas avoir un cheveu blanc. Elle a aussi demandé de tes nouvelles en disant qu'il y avait bien 10 ans qu'elle ne t'avait pas vu. Elle se trompait de 4 ans. Elle a trouvé que tu étais le seul qui ait qq points de ressemblance avec son mari, le seul que je sais c'est que vous avez tous les deux des sourcils d'hommes horriblement méchants.
Aline part ce soir pour Marseille pour le faire visiter à sa fille et nièce. Juliette part demain pour Marseille et part Samedi pour Salonique. Son mari ira la rejoindre à Athènes où ils passeront quelques jours avec 2 enfants et une bonne. Il parait qu'Amaury bout en attendant sa femme.
Je pense Chounet que pour t'avoir écrit lundi voilà une lettre passablement longue.

Sur ce mon Chounet chéri
mille baisers de ta petite
Elise"
Événement : vers 1925 ( Source )
Profession :
Décès : 1929 ( Source )

Père : DORIAN Pierre "Frédéric" ( 1814 - 1873 )
Mère : HOLTZER Frédérique Caroline ( 1828 - 1890 )

Union : MÉNARD Paul ( 1846 - 1907 )
Invitation à la cérémonie : 19 septembre 1869
De nombreux membres de la famille sont invités à la cérémonie. Célestine Brouzet, une tante de Paul Ménard , écrit à sa belle soeur Coraly Médard pour lui demander conseil :

"Saint Sauveur, 19 septembre 1869
J'ai reçu il y a quelques jours, ma chère Coraly, l'invitation de la famille Dorian, pour le 29 septembre ; j'ai écrit tout de suite à Gracchus, pour lui dire que s'il était d'avis d'y laisser aller Hersilie, nous la confierions à Gustave, s'il y allait lui-même. Mon mari ne m'a pas encore répondu à ce sujet, mais notre retour à Nîmes aura lieu en temps opportun, puisque nous faisons nos arrangements pour y arriver vendredi matin. Maintenant, il y a la question du costume sur laquelle je désirerais quelques détails, que je vous prie de me transmettre vendredi à Nîmes, par un petit billet ; faites-le, je vous prie, à l'adresse de mon mari, pour que le portier ne me l'envoie pas ici, dans le cas où je ne serais à Nîmes que le vendredi soir, malgré tout le désir que j'ai d'y être le vendredi matin. Voici les faits : Hersilie a une robe de foulard complètement neuve qui peut lui servir pour la cérémonie de la bénédiction du mariage : maintenant, je me demande, s'il ne lui en faudrait pas une autre en mousseline ou en tarlatane pour le dîner de la veille. Nous avons écrit d'ici à notre couturière de se tenir prête pour samedi, à venir chez nous, si c'était nécessaire. Valérie va-t-elle assister au mariage ? Dans ce cas, nous nous réglerions un peu sur elle pour cette robe légère, pour savoir si elle ferait le corsage bas ou montant. Voilà une lettre qui traite de sujets bien futiles, mais quand on va dans une société, il faut tâcher de ne se faire remarquer ni en bien, ni en mal.
   J'espère que vous allez tous bien ; je sais que vous êtes allés au Grau, et ce qui a fait beaucoup de plaisir à Juliette, ç'a été d'apprendre que vous aviez fait connaissance avec Madame Nègre et Madame Michel, et par conséquent leurs enfants avec les vôtres. La présentation est maintenant toute faite pour l'époque à laquelle vous viendrez vous établir à Nîmes.
   Nous avons eu très bon temps pendant notre séjour ici ; à peine a-t-il fait deux ou trois orages ; la pluie est même désirée afin de pouvoir finir les semailles ; cependant je désire pour mon compte qu'elle ne vienne pas encore de toute cette semaine, et ensuite, après mon départ, le déluge.
   Adieu, ma chère Coraly, je vous embrasse de cœur, ainsi que tous les vôtres.

Votre dévouée sœur
Célestine Brouzet

P.S. Si Eugénie n'est pas encore partie pour Firminy, vous agiterez avec elle la grave question du costume."

Mariage : 29 septembre 1869 ( Source1 Source2 )
"Paul épousa Aline Dorian dont le père fut ministre des travaux publics dans le premier ministère de la troisième république. (Il se trouve que les Germain, famille maternelle de ma femme étaient très liés avec les Dorian. C'est sur Henri Germain, le grand'père de ma femme et non sur Paul Ménard qu'Aline Dorian avait d'abord jeté son dévolu. Henri, lui n'a pas répondu à ses avances et a choisi une épouse moins redoutable. Le monde est petit). Les Ménard-Dorian étaient de grands bourgeois aux idées avancées. Nos relations familiales n'étaient pas très étroites, mais je les ai connus et ai été reçu plusieurs fois soit à Fourques soit dans leur somptueux hôtel de la rue de la Faisanderie. J'aurai l'occasion d'évoquer plus loin ces rencontres. La fille de Paul et Aline, Pauline, a épousé Georges Hugo. Au foyer des Ménard-Dorian, vivait une nièce Doria Dorian que ses parents négligeaient et qui était devenue pour sa tante une seconde fille. La mère de Doria était russe. Au bout de quelques années de mariage, Georges, sans doute sensible au charme slave, abandonna Pauline et épousa Doria. Pauline se remariait quelques années plus tard avec le caricaturiste Herman Paul." (Jean Médard - Mémoires)
Enfant : MÉNARD Pauline ( 1870 - 1941 )
DORIAN Aline
DORIAN Pierre "Frédéric"
 
 
HOLTZER Frédérique Caroline
 
 




DORIAN Pierre "Frédéric"
maître des forges, puis homme politique politique

Naissance : 1814 à Montbéliard 25
Eléments biographiques :
Une jeunesse vagabonde
Les Dorian, originaire des Cévennes, ont fui leur terre natale après la révocation de l’édit de Nantes pour se réfugier dans la principauté luthérienne de Montbéliard. Ses parents possèdent une petite forge et un martinet produisant des outils pour l’agriculture. Il est le troisième enfant mais le seul fils du négociant Pierre-Frédéric Dorian (décédé à Montbéliard le 6 mars 1820) et d’Anne-Clémence Friès, d’une famille mulhousienne. Il fait ses études secondaires au collège de Montbéliard puis au lycée de Nancy, avant de partir pour Saint-Etienne à l’école nationale des mines.
Marqué par le saint-simonisme puis le fouriérisme dans sa jeunesse1, il reste toute sa vie lié à Victor Considérant1. Après un bref passage à l’école des mineurs de Saint-Étienne comme élève libre (1831-1832), où il se montre un peu trop libre au gré de ses maîtres, il achète, ou plus exactement, sa mère lui achète l’usine des Balaires en 1834. Auparavant il a participé à la tentative de colonie sociétaire fouriériste de Condé-sur-Vesgre1 à l'issue de laquelle il est engagé comme commis à Montagney-Servigney par le maître de forges comtois Joseph Gauthier, frère de Clarisse Vigoureux, pour qui il dirigera l'usine de La Romaine (1839). À cette époque il sert d'agent électoral à son ami Victor Considerant qui se présente aux élections à Montbéliard. Puis, pour le compte de Paul Vigoureux, neveu de Joseph Gauthier, il dirige la forge de Fraisans de 1839 à 1840 (date à laquelle Joseph Gauthier rompt le bail fait avec son neveu). Il est fabricant de faux à Valbenoîte quand il épouse, le 25 septembre 1849, à Unieux, Frédérique-Caroline Holtzer (Feugerolles, 6 août 1828 - Paris, 6 mai 1890), fille du maître de forges Jacob Holtzer.

La fabrication des faux et faucilles
Frédéric avait fondé, en 1843, avec Paul Dumaine une fabrique de faux et faucilles en acier dans la vallée de Rochetaillée, sur la commune de Planfoy. La société en nom collectif se transforme en commande simple en juin 1846 sous la raison, Dumaine, Dorian & Cie pour une durée de neuf ans, grâce au financement d'un fabricantde rubans. En 1849, il se retrouve seul propriétaire de l’usine des Ballaires en rachetant les parts de son associé. L’usine emploie alors 80 ouvriers, utilise sept moteurs hydrauliques et produit 80 000 faux et 20 000 faucilles et reçoit une médaille d’argent à l’exposition industrielle.
Par acte sous seing privé des 26 et 31 octobre 1856, la Gerbe, société en commandite par actions, sous la raison Jackson, Gerin, Dorian & Cie pour la fabrication de faux et de faucilles réunit l’usine Jackson de la Terrasse, l’usine de Rochetaillée et celles de Haute-Loire (Pont-Salomon)1.
La production de faux en Haute-Loire était jusqu’alors dispersée entre de petits ateliers installés à Aurec-sur-Loie, Saint-Ferréol et Saint-Didier-en-Velay, occupant une trentaine d’ouvriers. La constitution de la nouvelle société en 1856 entraîne, à Pont-Salomon, la construction d’une nouvelle fabrique sur les bords de la Semène, achevée en 1858, et agrandie en 1868 et 1869. Elle assure, vers 1862, la moitié de la production nationale de faux et faucilles. En 1863, la famille Gerin se retire et cède ses parts à Dorian et Holtzer. La raison sociale devient alors Dorian Holtzer Jackson & Cie.
Dorian, s’inspirant de la politique de son beau-père Jacob Holtzer, fait construire des habitations pour ses ouvriers (dont la Caserne, nom porté par un bâtiment semblable à Unieux) à côté des ateliers, crée des cours du soir, des écoles gratuites, un service médical, une caisse de secours, une bibliothèque (750 ouvrages) et même une fanfare (1864). Républicain, il remplace les instituteurs congréganistes par des instituteurs laïcs (1869). Une caisse d’épargne donnant 5 % d’intérêts est alimentée par les employés qui peuvent ainsi participer aux bénéfices de l’entreprise.

À la tête de l’entreprise Holtzer
Mais Dorian assure avant tout la direction de Jacob Holtzer & Cie, avec son beau-frère Jules Holtzer, depuis le retrait de son beau-père, Jacob, en 1860. L’usine d’Unieux, qui compte 500 ouvriers en 1861, fabrique essentiellement des armes blanches (sabres, fleurets), des aciers fins d’outillage, de taillanderie et de coutellerie et les cloches d’acier qui valent à l’entreprise une médaille d’or à l’exposition de 1867. Il installe dans l’usine un laboratoire de recherches pour le distingué chimiste Jean-Baptiste Boussingault. L’aciérie au creuset, selon le procédé Siemens, y fonctionne à partir de 1869 avec une fonderie au coke.
Fidèle à sa jeunesse fouriériste1, il poursuit la politique sociale de son beau-père : les aciéries financent en partie la construction d’une école laïque à Unieux (1868), un ouvroir permet aux filles des ouvriers de l’entreprise de se perfectionner dans la couture, le repassage et la cuisine (1869), des écoles publiques gratuites sont réservées aux enfants des ouvriers des aciéries (1872). Son engagement n’est en rien contradictoire avec sa foi protestante : il siège au conseil presbytéral et offre, pour le nouveau temple de Saint-Etienne, une chaire inaugurée en décembre 1868.

Le politique
Ouvertement républicain, Frédéric Dorian va connaître un destin national. Il avait commencé par des fonctions locales : conseiller municipal de Valbenoîte (1847-1855) fonctions qui ne seront pas interrompues par le coup d’état du 2 décembre en dépit de la légende, puis maire d’Unieux (1860-1865)1 se résignant à prêter serment, et conseiller général (1867-1873). Élu dans la seconde circonscription de Saint-Étienne en juin 1863, par 7 932 voix, grâce aux cantons ouvriers, contre Charpin-Feugerolles, le candidat officiel, triomphalement réélu, en mai 1869, par 11 239 voix, contre Vital de Rochetaillée, il siège au corps législatif comme député d’opposition. Il est un des actionnaires fondateurs du journal l’Éclaireur, né d’une société anonyme par acte sous signature privée du 22 décembre 1868 aux côtés de républicains locaux.
Ministre des Travaux publics du gouvernement dit du « 4 septembre » 1870 (jusqu’au 19 février 1871), bien que seuls les élus de Paris se soient attribués cette prérogative, il doit cette nomination à son titre d’ingénieur et à sa constante opposition à l’Empire. Il engage une politique massive d’armement, en faisant appel aux entreprises privées, ce dont profite son entreprise comme d’autres de la région stéphanoise. Il assume l’intérim de plusieurs de ses collègues au sein du gouvernement. Très populaire au sein de l’extrême gauche, Dorian la déçoit par son attitude lors de la confuse journée du 31 octobre 1870 : au centre de toutes les combinaisons, il refuse de s’engager. Au scrutin de liste de février 1871, il arrive en tête des élus du département de la Loire (79 608 voix sur 89 275 votants), et bien qu’ayant opté pour la Loire de préférence à la Seine (où il était le seizième élu), il est moins présent à Unieux. Lors des essais de conciliation entre la réunion des maires de Paris et le Comité central de la Garde nationale, en mars 1871, on envisage de lui confier la mairie centrale de Paris.
En dépit de sa présidence du conseil général de la Loire (1871-1872), les préoccupations politiques nationales l’emportent sur son rôle d’industriel stéphanois : à Paris, en 1873, il vit rue de la Victoire, dans le quartier de la Gare Saint-Lazare. Il reçoit, également, deux fois Gambetta dans son château des Prairies à Fraisses (pour la pose de la première pierre en 1867 et en 1873) mais aussi ses collègues, Jules Favre et Jules Simon. Siégeant à gauche à l’Assemblée nationale, il vote contre le traité de Francfort, contre le pouvoir constituant de l’Assemblée et pour le retour du Parlement à Paris.
Frédéric Dorian décède le 14 avril 1873, à Paris, où il est enterré le 16 avril, au Père-Lachaise. Ses funérailles parisiennes se font dans un grand concours de personnalités. Les Jules (Grévy, Ferry, Simon) suivent le convoi. Au Père-Lachaise, Martin-Bernard parle le premier « au nom de la démocratie stéphanoise dont M. Dorian était le chef vénéré », puis Gambetta, « sa vie se résume ainsi : la pratique du travail, le culte de la patrie ». Le pasteur Coquerel a le mot de la fin : « la religion de Dorian ? Il croyait de toute son âme au progrès, à la perfection suivie avec foi et amour. Il était de ceux qui croyaient que la vie a un sens. Il croyait que la vie a été donnée pour travailler à notre propre progrès et au progrès de tous. »

Descendance: la famille Dorian
La popularité du nom de Dorian a longtemps perduré : ses deux fils, Charles Dorian (1852-1902) et Daniel Dorian (1855-1903), ont été, à leur tour, élus député de la Loire.
Sa fille, Aline (1850-1929), s'est marié avec Paul François Ménard, dit Ménard-Dorian, maître des forges d'origine protestante et député radical d'extrême-gauche, et a tenu l'un des salons littéraires républicains les plus en vue de l'époque, rue de la Faisanderie. On y croisait Emile Zola, les frères Goncourt, Clemenceau, Henri Rochefort, etc. Pauline Ménard-Dorian, fruit de cette alliance, se maria avec le petit-fils de Victor Hugo, Georges Hugo, et tiendra elle aussi un salon en vue. Ils auront deux enfants, dont Jean Hugo.

Monuments et rues
En 1875, un monument à sa mémoire, dû au sculpteur Aimé Millaet, est élevé au Père-Lachaise. Un autre monument est réalisé par Armand Lucien Bloch et Maurice Bloch à Montbéliard. En 1879, le conseil municipal d’Unieux décide de donner son nom à l’une des rues les plus importantes de la commune. Une rue (aujourd'hui avenue) de Paris porte son nom dans le 12ème arrondissement depuis 1881. Enfin, en 1905, une statue en bronze est élevée à Saint-Étienne mais elle disparaît pendant la Seconde guerre mondiale : une place de la ville perpétue cependant le nom de Dorian depuis 1876. Par ailleurs, le lycée Dorian, lycée général (séries S SVT et SI ainsi que séries L et ES) et technologique (formation aux sciences et techniques de l'ingénieur) fondé en 1872 porte son nom ; il est situé 74 avenue Philippe-Auguste à Paris 11e.

Sources
a, b, c, d, e et f « Pont-Salomon, laboratoire social du XIXe siècle » sur le site valleedesforges.com, consulté le 22 septembre 2009.
Dictionnaire de biographie française, t. XI, Paris 1967, p. 578-5790
Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. II, Paris, Edgar Bourloton,? 1889-1891, p. 400
Mémorial de la Loire, 15 et 17 avril 1873.
Panthéon de l’Industrie, 20 juin 1875.
Jacques Valserres, Les industries de la Loire, Saint-Étienne, 1862, p. 125-136.
Michel Bourlier, « Un bel exemple d’ambivalences bien de chez nous ! Le château Dorian à Fraisse » in Bulletin du Vieux Saint-Étienne, 1987, no 145, p. 8-17, no 146, p. 30-32.
Jean Merley, L’industrie en Haute-Loire de la fin de la monarchie de Juillet au début de la IIIe République, Lyon, 1972, p. 208-212.
Pascal Chambon, Joseph Gourgaud, Pont-Salomon, les hommes de la faux, Saint-Étienne, 1996.
Clarisse Vigoureux, Parole de Providence (préface de Jean-Claude Dubos-Seyssel), Champ Vallon, 1993.
Gérard-Michel Thermeau, Loire Saint-Étienne in Les Patrons du Second Empire vol. 11, Picard/Cenomane 2010

(Source : Wikipédia)
Décès : 1873 à Paris 75

Union : HOLTZER Frédérique Caroline ( 1828 - 1890 )
Enfant : DORIAN Aline ( 1850 - 1929 )




DOUILLET Anne - 149
Naissance : 22 mars 1724 à Bizonnes 38 ( Source )
Décès : 22 septembre 1791 ( Source )

Père : DOUILLET Vincent ( (e) 1695 - ? )
Mère : CHABOUD Benoîte ( (e) 1695 - ? )

Union : CONTAMIN Michel ( (c) 1720 - 1786 )
Mariage : 10 novembre 1744 à Bizonnes 38 ( Source )
Enfant : CONTAMIN Charles ( 1758 - 1815 )
DOUILLET Anne
DOUILLET Vincent
 
 
CHABOUD Benoîte
 
 




DOUILLET Vincent - 298
Naissance : estimée 1695 ( Source )

Union : CHABOUD Benoîte ( (e) 1695 - ? )
Enfant : DOUILLET Anne ( 1724 - 1791 )




DOULSSANT Marguerite - 14 857
Naissance : estimée 1560 ( Source1 Source2 )
Inhumation : 12 mars 1643 à Bouzigues 34 cimetière ( Source1 Source2 Source3 )
A noter que les nom et prénom de son mari, précisés sur l'acte, sont indéchiffrables, mais ne ressemblent pas aux mots "Estienne Artaud".

Union : ARTAUD Estienne ( (e) 1560 - < 1606 )
Enfants : ARTAUD Jehan ( ~ 1580 - ? )
ARTAUD François ( ~ 1585 - ? )
ARTAUD Hilary ( (e) 1595 - ? )




DOXAT Florence
Naissance : 1843 ( Source )
Décès : après 1924 ( Source )

Union : LEENHARDT René ( 1835 - 1915 )
Mariage : 1864 ( Source )
Enfants : LEENHARDT Idelette ( 1866 - 1944 )
LEENHARDT Arnold ( 1868 - 1950 )
LEENHARDT Edmond ( 1870 - ? )
LEENHARDT Hélène ( 1872 - ? )
LEENHARDT Etienne ( 1875 - 1938 )
LEENHARDT Inès ( 1878 - ? )
LEENHARDT Eliane ( 1881 - ? )




DRAFTS Florence Antoinette
Naissance : estimée 1870 ( Source )

Union : REFO ? ( (e) 1870 - ? )
Enfant : REFO Henry Barron ( 1898 - ? )




DREYSSIE Marthe
Naissance : vers 1906 ( Source )

Union : MÉRIC Pierre ( 1896 - ? )




DROUILLON Elysée Antoine
ingénieur civil

Naissance : estimée 1845 ( Source )

Union : ESPOIR Mathilde Marguerite ( (e) 1845 - ? )
Mariage :
Enfant : DROUILLON Ulysse ( 1873 - 1911 )




DROUILLON Madeleine
Naissance : 5 septembre 1900 ( Source1 Source2 )
Décès : mars 1910 ( Source1 Source2 Source3 )

Père : DROUILLON Ulysse ( 1873 - 1911 )
Mère : MÉDARD Elise ( 1874 - 1927 )

DROUILLON Madeleine
DROUILLON Ulysse
DROUILLON Elysée Antoine
ESPOIR Mathilde Marguerite
MÉDARD Elise
MÉDARD Louis "Gustave"
BÉRARD Anna "Coralie"




DROUILLON Ulysse
avocat

Naissance : 1873 ( Source1 Source2 )
Décès : 4 janvier 1911 ( Source1 Source2 Source3 )
Date confirmée par la lettre de Jean Médard à sa mère, en date du 5 janvier 1911. (HF - 04/11/2014)

Père : DROUILLON Elysée Antoine ( (e) 1845 - ? )
Mère : ESPOIR Mathilde Marguerite ( (e) 1845 - ? )

Union : MÉDARD Elise ( 1874 - 1927 )
Mariage : 2 février 1898 ( Source )
Domicile du couple : 1900 à Nîmes 30 boulevard de la Comédie
Source : carte adressée par Jean Médard à son père Pierre cinq jours avant sa mort, à l'occasion de son passage à Nîmes où il séjournait chez sa soeur Elise Médard, épouse Drouillon. (HF - 30/10/2014)
Couple Drouillon : ( Source )
Dans ses mémoires, Jean Médard raconte :

"Comme ma mère je m'entendais moins bien avec la plus jeune soeur de mon père, ma tante Elise et son mari qui portait le nom cocasse d'Ulysse Drouillon. C'était une belle femme à la poitrine opulente, aux yeux clairs. Elle avait un esprit très critique et portait sur les choses et les gens des jugements définitifs. Lui était un homme à la barbe rousse qui avait dû faire quelques études de droit puisqu'il fut un temps juge à Bordeaux mais dont je n'ai jamais très bien défini les activités. Il possédait un moulin sur le Vidourle et quelques terres près de Gallargue dont il était originaire. Ils habitaient généralement à Marsillagues une maison avec un grand jardin, où nous avons passé un mois d'été, mes cousins et moi à dévorer la belle collection de romans de Jules Vernes qu'il possédaient. Comme sa femme il était critique et moqueur. Ma mère écrivait à ses parents au moment de leurs fiançailles : « Je ne sais si ça ira très bien entre mon futur beau-frère et moi. Ils se moquaient avec Elise du nom d'Arnold (un cousin germain de ma mère, officier de cavalerie) et de la façon dont il se tient à cheval. Ils riaient de lui à gorge déployée. Je lui ai dit que le nom d'Arnold valait bien celui d'Ulysse… » elle n'ajoute pas que la tenue à cheval du cadre noir de Saumur valait bien celle d'un gardian. La vie ne leur a malheureusement pas donné beaucoup d'occasions de rire. Ils ont perdu une fille unique âgée de 10 ans et lui-même est mort quelques années plus tard après avoir traîné quelques mois emporté par une maladie mal définie, sans doute une fièvre de Malte. Elle a eu une triste fin de vie, s'est dévouée pendant la guerre comme infirmière, a vécu quelque temps avec sa sœur devenue veuve dans la maison familiale de Lunel et a été emportée assez jeune par un cancer".
Enfant : DROUILLON Madeleine ( 1900 - 1910 )
DROUILLON Ulysse
DROUILLON Elysée Antoine
 
 
ESPOIR Mathilde Marguerite
 
 




DROULLION Charles Frédéric
Naissance : 10 octobre 1791 à Sète 34 ( Source )
Baptême : 14 octobre 1791 à Sète 34 ( Source )
Témoins : PANTOUSTIER Jean ( (e) 1750 - ? )
/ ROCHE M. ( (e) 1750 - ? )
/ BOICHON Jeanne ( 1770 - 1774 )
/ BOICHON Rose ( 1767 - ? )
/ KUHNHOLTZ Jean Henri ( (c) 1742 - 1796 )
/ BOICHON Marguerite ( 1761 - 1815 )
/ NADAL Jeanne "Marie" ( (c) 1734 - 1817 )
/ DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
/ BOICHON Jeanne ( (c) 1756 - 1816 )
/ VINCENT Jacques ( (e) 1760 - ? )
/ BOICHON Marie Elisabeth ( ~ 1765 - ? )
/ HUMBERT-DROZ Charles Frédéric ( (e) 1760 - ? )


Père : DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
Mère : BOICHON Jeanne ( (c) 1756 - 1816 )

DROULLION Charles Frédéric
DROULLION Mathieu
DROULLION Sébastien
BOUSCHAREN Anne
BOICHON Jeanne
BOICHON Pierre "Jacques"
NADAL Jeanne "Marie"




DROULLION Elie
Naissance : 20 janvier 1786 à Sète 34 ( Source )
Baptême : 23 janvier 1786 à Sète 34 ( Source )
L'acte présente plusieurs anomalies :
- le mois de naissance tel qu'il avait d'abord été écrit, n'est pas simplement rayé, mais carrément oblitéré, et surtout il n'a pas été remplacé par un autre mois ;
- le parrain n'est pas nommé " présenté au Saint Bateme par le père de mère" donc par Pierre Jaques Boichon, qui par ailleurs ne signe pas, alors que sa signature figure sur de multiples autres actes ;
- pas de marraine.
(HF - 13/02/2013)  

Témoins : PANTOUSTIER Jean ( (e) 1750 - ? )
/ VERMEIL François ( (e) 1750 - ? )
/ JULIEN J. ( 1753 - 1828 )
/ BOICHON Pierre "Jacques" ( 1729 - 1806 )


Père : DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
Mère : BOICHON Jeanne ( (c) 1756 - 1816 )

DROULLION Elie
DROULLION Mathieu
DROULLION Sébastien
BOUSCHAREN Anne
BOICHON Jeanne
BOICHON Pierre "Jacques"
NADAL Jeanne "Marie"




DROULLION Fanni Andrienne
Naissance : 24 janvier 1780 à Sète 34 ( Source )
Baptême : 13 février 1780 à Sète 34 ( Source )
Témoins : BOICHON Jeanne ( (c) 1756 - 1816 )
/ DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
/ COUNCLER Nicolas de Gaspard ( (e) 1745 - ? )
/ MASSAN François ( (e) 1740 - ? )
/ JULIEN J. ( 1753 - 1828 )
/ FLICKWIER Elisabeth "Andrienne" ( (e) 1760 - ? )
/ BLANC François ( (e) 1740 - ? )


Père : DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
Mère : BOICHON Jeanne ( (c) 1756 - 1816 )

DROULLION Fanni Andrienne
DROULLION Mathieu
DROULLION Sébastien
BOUSCHAREN Anne
BOICHON Jeanne
BOICHON Pierre "Jacques"
NADAL Jeanne "Marie"




DROULLION Jaques Barthélemy
Naissance : 15 octobre 1781 à Sète 34 ( Source )
Baptême : 21 octobre 1781 à Sète 34 ( Source )
Témoins : TORIANI Laurent ( (c) 1770 - ? )
/ BOICHON Pierre "Jacques" ( 1729 - 1806 )
/ KUHNHOLTZ Jean Henri ( (c) 1742 - 1796 )
/ JULIEN J. ( 1753 - 1828 )
/ MIUVIELLE Marie ( (e) 1750 - ? )
/ PAULIN Barthelemy ( (e) 1740 - ? )

Décès : 20 avril 1783 à Sète 34 ( Source )
Témoins : GRANIER André ( (e) 1740 - ? )
/ JULIEN J. ( 1753 - 1828 )
/ CAZENOVE Pierre ( (e) 1735 - ? )


Père : DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
Mère : BOICHON Jeanne ( (c) 1756 - 1816 )

DROULLION Jaques Barthélemy
DROULLION Mathieu
DROULLION Sébastien
BOUSCHAREN Anne
BOICHON Jeanne
BOICHON Pierre "Jacques"
NADAL Jeanne "Marie"




DROULLION Jeanne Marie
Naissance : 27 septembre 1789 à Sète 34 ( Source )
Baptême : 7 octobre 1789 à Sète 34 ( Source )
Témoins : PASTOU ? ( (e) 1730 - ? )
/ DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
/ BOUSCAREN Marie ( (e) 1730 - ? )
/ KUHNHOLTZ Jean Henri ( (c) 1742 - 1796 )
/ GUERIN Jean ( (e) 1750 - ? )
/ DROULLION Jeanne Marie Sébastien ( 1777 - ? )
/ VINCENT Jacques ( (e) 1760 - ? )
/ JANIN Mathieu ( (e) 1760 - ? )


Père : DROULLION Mathieu ( ~ 1750 - ? )
Mère : BOICHON Jeanne ( (c) 1756 - 1816 )

DROULLION Jeanne Marie
DROULLION Mathieu
DROULLION Sébastien
BOUSCHAREN Anne
BOICHON Jeanne
BOICHON Pierre "Jacques"
NADAL Jeanne "Marie"


                     


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